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Publié le 25 Février 2013






Les Temps Modernes se poursuivent chez Amazon



Beaucoup d’entre nous ont commandé à un moment donné par internet sur le site Amazon.fr : vente en ligne de livres, DVD, jeux vidéo, CD, lecteurs MP3, ordinateurs ...

Une fois notre commande passée que se passe-t-il de l’autre côté de l’ordinateur ?

UL CNT Villefranche-Beaujolais



Dans les entre­pôts de récep­tion de com­man­des anglais et amé­ri­cains d’Amazon, les sala­riés sont soumis à un permis à un point : une absence -même jus­ti­fiée par un cer­ti­fi­cat médi­cal !-, le manque de rapi­dité au tra­vail ou l’infrac­tion à une règle de sécu­rité ajou­tent des points. Une minute de retard vaut 0,5 point de péna­lité, une heure vaut un point et une jour­née d’absence 1,5 point. Au bout de 6 points vous êtes virés.

Pour effa­cer des points, Amazon pro­pose un sys­tème de primes sur objec­tif : comme embal­ler un cer­tain nombre de colis en un temps donné, par exem­ple. La devise chez Amazon est « Allez aussi vite qu’il est humai­ne­ment pos­si­ble ».

Le tra­vail ordi­naire consiste à trou­ver, dans un entre­pôt de plu­sieurs dizai­nes de mil­liers de mètres carrés, répar­tis sur plu­sieurs étages, tout objet figu­rant sur des listes, puis à les scan­ner, à les mettre dans un sac plas­ti­que et à les placer sur le convoyeur. Il faut donc faire atten­tion aux doigts, aux che­villes et au convoyeur. Il faut donc aller de la sec­tion jaune, allée H34, bac 22, niveau D à la sec­tion bleue, allée T79, bac 3, niveau A. Le scan­ner indi­que dans quelle divi­sion se trouve l’objet à trou­ver. Il pré­cise également en com­bien de secondes vous devez accom­plir votre tâche. Les manu­ten­tion­nai­res par­cou­rent en moyenne 20 kilo­mè­tres par jour. On vous demande de récu­pé­rer jusqu’à 1600 pro­duits par jour.

 On vous engueule si vous vous trom­pez dans la com­mande. Tout le monde court dans tous les sens pour répon­dre aux objec­tifs impo­sés par l’entre­prise. Si vous ne les attei­gnez pas, vous devez ren­contrer un sala­rié, qui vous répri­mande. Il ne faut sur­tout pas dire qu’on ne peut pas attein­dre les objec­tifs.

 Enfin Amazon, accorde géné­reu­se­ment 23 minu­tes à ses sala­riés pour la pause déjeu­ner. Concrètement, cela signi­fie qu’il faut passer les détec­teurs de métaux car ici la confiance règne (les agents de sécu­rité peu­vent fouiller les sala­riés et vider leurs casiers, les ves­tiai­res sont placés sous vidéo­sur­veillance), manger, poten­tiel­le­ment aller aux toi­let­tes et faire la queue pour poin­ter. 23 minu­tes sur 7 heures de tra­vail pas­sées der­rière un convoyeur ou bien à grim­per des esca­liers. Chez Amazon on fait les 3x8 et on tra­vaille le week-end, dans les entre­pôts.

 En Allemagne, la chaîne de télé­vi­sion ARD a consa­cré un docu­men­taire sur les cen­tres de dis­tri­bu­tion Amazon (5000 employés), il relate que la firme a confié l’enca­dre­ment des cui­si­nes et des cham­bres des tra­vailleurs au ser­vice de sécu­rité HESS Security (un nom vrai­sem­bla­ble­ment choisi en hom­mage à Rudolf Hess). Ces néo nazis sont vêtus d’uni­for­mes noirs coif­fés à la mili­taire ; ces matons se four­ni­raient chez Thor Steinar, une marque de vête­ments conno­tée extrême droite, qu’Amazon a banni de son site dès 2009. Ces gar­diens sont char­gés de moti­ver la main d’œuvre, sur­tout d’ori­gine étrangère, à l’aide d’inti­mi­da­tions en tout genre.

 Qui tra­vaille chez Amazon ? Avant tout et sur­tout des inté­ri­mai­res. A Saran, près d’Orléans, il y a en temps normal 400 sala­riés mais le nombre peut être porté à près de 2000 sala­riés entre autre à l’appro­che de Noël. Vu les condi­tions de tra­vail, ça tourne sévère. Plusieurs mil­liers de per­son­nes ne pas­sent que quel­que jours dans ces entre­pôts.

L’ouver­ture d’un troi­sième hangar en Bourgogne a permis a Arnaud Montebourg minis­tre du redres­se­ment pro­duc­tif (cela ne s’invente pas) et bour­gui­gnon de sur­croît de clai­ron­ner haut et fort la créa­tion de 1000 emplois sup­plé­men­tai­res ! Par les temps qui cou­rent c’est Byzance ! Face aux indus­tries sinis­trées, bas salai­res, chan­tage à l’emploi, licen­cie­ments : ne nous y trom­pons pas, ces réa­li­tés odieu­ses sont bel et bien issues de la même poli­ti­que en faveur du Capital.

 On le voit par­tout : PSA, Renault, Arcelor, Fralib et toutes les autres entre­pri­ses qui n’ont de cesse de vanter les logi­ques de marché et de com­pé­ti­ti­vité, ou encore le récent accord sur la com­pé­ti­ti­vité signé le 09 jan­vier par les syn­di­cats vendus CFDT, CFTC et CGC aux côtés du MEDEF.

Il est néces­saire de se mobi­li­ser mas­si­ve­ment pour mettre en échec la casse du Code du Travail et la dégra­da­tion de la condi­tion du monde du tra­vail. En délais­sant les inté­rêts des clas­ses popu­lai­res, le gou­ver­ne­ment fait sciem­ment le jeu du patro­nat. Les tra­vailleurs et tra­vailleu­ses du public et du privé ont les mêmes inté­rêts, leurs luttes doi­vent donc être com­mu­nes en défen­dant un projet de société prio­ri­sant l’humain et ses réels besoins plutôt qu’une société basée sur la consom­ma­tion.

 Pour la CNT, il n’est d’autre choix que de mener la lutte par la grève et l’action directe des premiers concerné-e-s.




Source : http://rebellyon.info/Les-Temps-Modernes-se-poursuivent.html




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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 23 Février 2013





 

 

M. Rémy Pflimlin

 

Président de France Télévisions

 

7, Esplanade Henri de France

 

75907 Paris Cedex 15

 

Monsieur le Président,

 

L’AFPS a pris connais­sance de la page web de France Télé­vision « la nébu­leuse de l’extrémisme sur internet » à l’occasion des émis­sions de Caroline Fourest « les réseaux de l’extrême ». Sous ce titre, cette page prétend dresser un tableau de ces réseaux, les regroupant par affi­nités avec l’apparence d’une enquête objective.

 Nous y figurons en bonne place aux côtés de nom­breuses orga­ni­sa­tions défen­seurs du droit, et notamment celui des Pales­ti­niens. Il s’agit d’un amalgame grossier, scan­daleux et dif­fa­ma­toire que nous ne sau­rions accepter sans réagir.

 Après avoir pré­senté des « enquêtes » sur divers conspi­ra­tion­nismes, voilà qu’en marge de ces émis­sions le propos se précise par écrit et cible des orga­ni­sa­tions de soli­darité et de défense des droits en les cata­lo­guant comme extrémistes.

 Comment et par quelle mani­pu­lation peut-​​on affubler du terme d’extrémistes les défen­seurs du droit inter­na­tional et des réso­lu­tions de l’ONU ? Nous récusons la caté­go­ri­sation gros­sière « sioniste-​​antisioniste » sans contenu défini, caté­go­ri­sation qui permet tous les amal­games englobant la cri­tique poli­tique d’un Etat qui viole le droit international.

 Il est piquant de nous voir ainsi désignés alors que nous orga­nisons le 1er mars au Sénat un col­loque où, entre autres invités éminents nous aurons l’honneur de donner la parole à Elias Sanbar, ambas­sadeur de Palestine auprès de l’UNESCO, écrivain, poète et magni­fique tra­ducteur de Mahmoud Darwich ou Avraham Burg ancien Pré­sident de la Knesset. Il est vrai que nous avons le tort d’avoir choisi pour thème non pas le dernier complot ima­gi­naire, mais les consé­quences bien réelles de la colo­ni­sation israé­lienne sur la vie poli­tique, écono­mique et sociale des Palestiniens.

 Nous consi­dérons inju­rieux et dif­fa­ma­toire de nous voir ainsi rangés dans une pré­tendue « nébu­leuse de l’extrémisme ».

 La question se pose aussi de savoir si la res­pon­sa­bilité de la jour­na­liste est engagée dans le choix de ce gra­phisme dès lors que le site de France télé­vision indique que « Cette carte inter­active repré­sente les cinq galaxies les plus dyna­miques sur les­quelles Caroline Fourest, jour­na­liste spé­cia­liste des mou­ve­ments extré­mistes, a enquêté pour sa série de docu­men­taires dif­fusés en février sur France 5 ».

 Nous vous demandons en consé­quence le retrait immédiat de cette page web et nous réservons d’utiliser tous moyens de droit pour défendre notre honneur et obtenir répa­ration. Dans cette attente, nous vous prions de croire, Mon­sieur le Pré­sident à l’expression de nos sen­ti­ments distingués.

 

Bureau national de l’AFPS


Source : Association France Palestine Solidarité : http://www.france-palestine.org/Lettre-a-Monsieur-Remy-Pflimlin



 

 A noter que Caroline Fourest dont les "reportages" sont largement contestés par les médias véritablement indépendants des holdings qui dirigent l'information de masse ( http://www.michelcollon.info/L-enquete-de-Caroline-Fourest-est.html ou encore http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/droit-de-reponse-de-reopen911-a-97109 ) aurait mérité de figurer en bonne place dans les rangs des milices de Pétain qui assimilaient Jean Moulin et Missak Manouchian à des terroristes et non à des résistants à l'envahisseur.  Le peuple Palestinien fraichement reconnu par l'O.N.U.  ne fait que résister à un envahisseur, car le droit légitime qui vient tout juste de lui être reconnu n'est pas appliqué !  Question subsidiaire : pourquoi les forces de l'OTAN  ou l'armée de mr Hollande ne bombardent elles pas Tel aviv  comme elles l'ont fait au cours de ces derniers conflits dits "humanitaires ( Irak, Lybie, Mali ...) ? A moins que madame Fourest n'ai oublié de mentionner l'OTAN dans sa liste des organisations terrorites ?

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 16 Février 2013





Excusez-moi de vous déranger...

 

 

Eduardo Galeano

 

 

Traduit par Thierry Pignolet

Edité par Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي

 

 

 

Je voudrais partager quelques questions qui me trottent dans la tête.

 

 Elle est juste, la justice? Elle tient debout, cette justice du monde à l'envers? Le zapatista1 d'Irak, celui qui a lancé les chaussures contre Bush, a été condamné à trois années de prison. Ne méritait-il pas plutôt une décoration? Qui est le terroriste? Celui qui a visé, ou celui qui a été visé? N'est-il pas coupable de terrorisme le tueur en série qui, en mentant, a inventé la guerre en Irak, assassiné une multitude, légalisé la torture et ordonné de l'appliquer ?

 Sont-ils coupables les paysans d'Atenco au Mexique, ou les indigènes mapuches du Chili, ou les Kelchies du Guatemala, ou les paysans sans terre du Brésil, tous accusés de terrorisme pour défendre leur droit à la terre? Si la terre est sacrée -même si la loi ne le dit pas-, ceux qui la défendent ne sont-ils pas sacrés aussi?

 Selon la revue Foreign Policy, la Somalie est le lieu le plus dangereux de tous. Mais, qui sont les pirates? Les crève-la-faim qui attaquent des bateaux, ou les spéculateurs de Wall Street qui attaquent le monde depuis des années et reçoivent à présent des récompenses multimillionaires pour leurs efforts? Pourquoi le monde récompense-t-il ceux qui le dévalisent?

 Pourquoi la justice ne voit-elle que d'un œil ? Wal Mart, l'entreprise la plus puissante de toutes, interdit les syndicats. McDonald's aussi. Pourquoi ces entreprises violent-elles, avec une impunité coupable, la loi internationale ? Serait-ce parce que, dans le monde actuel, le travail vaut moins que rien, et que valent encore moins les droits des travailleurs ?

 Où sont les justes, et où sont les injustes? Si la justice internationale existait vraiment, pourquoi ne juge-t-elle jamais les puissants? Les auteurs des boucheries les plus féroces ne vont pas en prison. Serait-ce parce que ce sont eux qui en détiennent les clés ?

 Pourquoi les cinq puissances qui ont droit de veto aux Nations Unies sont-elles intouchables ? Ce droit est-il d'origine divine ? Veillent-ils à la paix, ceux qui font des affaires avec la guerre ? Est-il juste que la paix mondiale soit à charge des cinq puissances qui sont les principaux producteurs d'armes ? Sans dédaigner les narcotrafiquants, ceci n'est-il pas aussi un cas de "crime organisé" ?

 Mais les clameurs de ceux qui exigent partout la peine de mort ne demandent pas de punition contre les maîtres du monde. Il ne manquerait plus que ça ! Les clameurs clament contre les assassins qui utilisent des rasoirs, non contre ceux qui utilisent des missiles.

 Et on se demande : si ces justiciers sont aussi follement désireux de tuer, pourquoi n'exigent-ils pas la peine de mort contre l'injustice sociale ? Est-il juste un monde qui affecte chaque minute trois millions de dollars aux dépenses militaires, tandis qu'au même moment quinze enfants meurent de faim ou de maladie guérissable ? Contre qui s'arme jusqu'aux dents la soi-disant communauté internationale ? Contre la pauvreté, ou contre les pauvres ?

 Pourquoi les fervents de la peine capitale n'exigent-ils pas la peine de mort contre les valeurs de la société de consommation qui portent atteinte, chaque jour, à la sécurité publique ? Ou peut-être ne pousse-t-il pas au crime, le bombardement de la publicité qui étourdit des millions et des millions de jeunes au chômage ou mal payés, leur répétant jour et nuit qu'être est avoir, avoir une automobile, avoir des chaussures de marque, avoir, avoir -et que celui qui n'a rien n'est rien ?

 Et pourquoi n'introduit-on pas la peine de mort contre la mort ? Le monde est organisé au service de la mort. Ou ne fabrique-t-elle pas la mort, l'industrie d'armement, qui dévore la plus grande partie de nos ressources et une bonne partie de nos énergies ? Les maîtres du monde condamnent seulement la violence quand ce sont les autres qui l'exercent. Et ce monopole de la violence se traduit par un fait inexplicable pour des extraterrestres, et aussi insupportable pour nous autres terriens qui voulons, contre toute évidence, survivre : nous les humains sommes les seuls animaux spécialisés dans l'extermination mutuelle, et nous avons développé une technologie de destruction qui est en train d'anéantir, au passage, la planète et tous ses habitants.

 Cette technologie se nourrit de la peur. C'est la peur qui invente les ennemis, et ceux-ci qui justifient le gaspillage militaire et policier. Et que penseriez-vous, tant qu’à appliquer la peine de mort, d'une condamnation à mort de la peur ? Ne serait-il pas sain de mettre un terme à cette dictature universelle des professionnels de la production d’angoisse ? Les semeurs de panique nous condamnent à la solitude, nous interdisent la solidarité : sauve qui peut, écrasez-vous les uns les autres, faites très attention, ouvrez l'œil, le prochain est toujours un danger qui guette, celui-ci va te voler, celui-là te violer, cette petite voiture d'enfant dissimule une bombe musulmane; et si cette femme, cette voisine d'aspect inoffensif te regarde, c'est sûr qu'elle te transmet la peste porcine.

 Dans ce monde à l'envers, même les actes les plus élémentaires de justice et de sens commun font peur. En entamant la refondation de la Bolivie pour que ce pays de majorité indigène cesse d'avoir honte en se regardant dans le miroir, le Président Evo Morales a provoqué la panique. Ce défi était une catastrophe en regard de l'ordre traditionnel raciste, prétendument le seul possible : Evo était et apportait le chaos et la violence et, par sa faute, l'unité nationale allait exploser, se briser en morceaux. Et quand le président équatorien Correa a annoncé qu'il se refusait à payer les dettes illégitimes, la nouvelle sema la terreur dans le monde financier, et l'Équateur fut menacé de punitions terribles pour avoir donné un si mauvais exemple. Si les dictateurs militaires et politiciens véreux ont toujours été dorlotés par la banque internationale, ne nous sommes-nous pas déjà habitués à accepter comme fatalité du destin le paiement par le peuple du gourdin qui le frappe, de la cupidité qui le pille ?

Serait-ce donc que le sens commun et la justice aient divorcé pour toujours ?

 Le sens commun et la justice ne sont-ils pas nés pour marcher ensemble, collés l'un à l'autre ?

 Ne relève-t-elle pas du sens commun, mais aussi de la justice, cette devise des féministes qui disent que l'avortement serait libre si nous, les mâles, pouvions tomber enceints2 ? Pourquoi ne légalise-t-on pas le droit à l'avortement ? Serait-ce parce qu'il cesserait alors d'être le privilège des femmes qui peuvent le payer et des médecins qui peuvent le faire payer ? La même chose se passe avec un autre cas scandaleux de négation de justice et de sens commun : pourquoi ne légalise-t-on pas la drogue ?

 Peut-être n'est-elle pas, comme l'avortement, un sujet de santé publique ? Et le pays qui contient le plus de toxicomanes, quelle autorité morale a-t-il pour condamner ceux qui approvisionnent leur demande ? Et pourquoi les grands médias, si voués à la guerre contre le fléau de la drogue, ne disent-ils jamais que presque toute l'héroïne consommée dans le monde provient d'Afghanistan ? Qui commande en Afghanistan ? N'est pas un pays militairement occupé par le pays messianique qui s'attribue la mission de nous sauver tous ? Pourquoi ne légalise-t-on pas les drogues une bonne fois pour toutes ? Ne serait-ce pas parce qu'elles fournissent le meilleur prétexte pour les invasions militaires, en plus d'offrir les profits les plus juteux aux grandes banques qui de nuit fonctionnent comme blanchisseries ?

 Maintenant le monde est triste parce que moins de voitures se vendent. Une des conséquences de la crise mondiale est la chute de l'industrie prospère de l'automobile. Si nous avions quelque reste de sens commun, et un petit quelque chose de sens de la justice, ne devrions-nous pas fêter cette bonne nouvelle ? Ou peut-être la diminution des automobiles n'est-elle pas une bonne nouvelle pour la nature -qui sera un peu moins empoisonnée-, et pour les piétons -qui mourront un peu moins ?

 La Reine a expliqué à Alice -celle de Lewis Carroll- comment fonctionnait la justice au Pays des Merveilles : -Voilà !- dit la Reine -. Il est en prison, à purger sa peine ; mais le jugement ne commencera pas avant mercredi prochain. Et évidemment, à la fin, le crime sera bien commis.

 Au Salvador, l'Archevêque Oscar Arnulfo Romero a prouvé que la justice, comme le serpent, mordait seulement les va-nu-pieds. Il est mort par balles pour avoir dénoncé que, dans leur pays, les va-nu-pieds naissaient condamnés d'avance, par délit de naissance.

Le résultat des élections récentes au Salvador n'est-il pas, d'une certaine manière, un hommage ? Un hommage à l'archevêque Romero et aux milliers comme lui qui sont morts en luttant pour une justice juste dans le royaume de l'injustice ?

 Parfois les histoires de l'Histoire terminent mal; mais l'Histoire, elle, ne termine pas. Quand elle dit adieu, ce n'est qu'un au revoir.

 

NdT

 

[1] Par l'utilisation du terme zapatista, Eduardo Galeano réalise en espagnol un jeu de mots intraduisible en français. Par là, l'auteur adresse un clin d'œil à la filiation en espagnol du mot zapatista avec zapato, en français chaussure -le lancer de chaussures sur Bush-, tout se référant à l'Armée Zapatiste de Libération Nationale -en espagnol Ejército Zapatista de Liberación National ou EZLN-, groupe révolutionnaire symbole de la lutte altermondialiste basé au Chiapas, Etat du Mexique.

 

[2] L'adjectif « enceint » semble ne pas exister en français. Serait-ce que la langue française est plus machiste que l'espagnole ?



Source  Tlaxcala  :  http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=9187

 

 

 

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 14 Février 2013




Construire la solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah


Le 21 novembre 2012, un tribunal français avait finalement ordonné la libération de Georges Abdallah et son retour immédiat dans son pays d’origine, le Liban. Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, avait jusqu’au 14 Janvier 2013 pour signer les papiers de la déportation de Georges, ce qu’il a refusé de faire jusqu’à ce jour.



GEORGES IBRAHIM
Rassemblement de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, devant l’ambassade de France à Beyrouth - Photo : Haytham al-Moussawi




Pour sa part, le ministère de la Justice avait fait appel le jour même, en demandant que la libération d’Abdallah soit annulée en raison du fait que toutes les conditions de sa libération ne seraient pas réunies. Le juge d’appel avait répondu le 10 janvier 2013, s’en tenant à la date de libération fixée au 14 janvier 2013.

 

Le ministre de la Justice a refait appel, cette fois devant le tribunal de grande instance, qui n’a pas encore fixé une date pour l’audience. Des sources diplomatiques et journalistiques pensent que l’audience aura lieu vers la mi-mars. Cela signifie que l’audience prévue pour statuer sur l’expulsion d’Abdallah, prévue pour le 28 février, est dénuée de sens.

 

Ce jeu d’appel et de report des audiences, combiné avec les interventions des ministères de l’Intérieur et de la Justice pourrait très bien prolonger la détention d’Abdallah.

 

L’état du mouvement de solidarité

 

La décision prise par un tribunal français en novembre 2012 de libérer Abdallah, a déclenché une vague importante de sympathie et de solidarité entre les Libanais tant au niveau officiel que populaire. Les tentatives consécutives pour retarder sa libération ont revigoré ce mouvement naissant.

 

Les militants ont réagi rapidement au refus du gouvernement français d’expulser Abdallah par un sit-in devant l’ambassade de France à Beyrouth.

 

Un quasi-consensus est vite apparu entre les Libanais pour soutenir Abdallah, les syndicats, les organisations étudiantes, les municipalités et les élus décidant de se joindre à notre campagne de soutien. Ceci, à son tour, a incité le gouvernement libanais à prendre officiellement l’affaire en mains en nommant un comité ministériel de suivi avec le gouvernement français.

 

Points d’unité

 

Nous avons maintenant atteint un point où le mouvement de solidarité reflète un large éventail du spectre politique libanais d’aujourd’hui, allant de l’extrême-gauche aux islamistes. Au minimum, tous conviennent que la justice française doit appliquer sa décision de libérer et renvoyer Abdallah au Liban.

 

Afin de continuer à faire pression sur le gouvernement français, le mouvement a besoin d’élargir sa base de soutien pour les actions futures. Cela nécessite le respect de cette exigence fondamentale afin de ne s’aliéner personne.

 

En pratique, cela signifie que nos actions, nos slogans et nos prises de position doivent être larges et inclusifs, se maintenant à l’écart des appels à l’action violente. Abdallah ne fait partie d’aucune organisation politique et il est inacceptable qu’il soit réclamé par un parti ou une faction autre que la Campagne internationale pour la libération de Georges Abdallah.

 

Nous exhortons tous ceux qui sont impliqués dans la campagne à tenir compte des observations ci-dessus, pour que nous puissions construire le mouvement le plus large possible.

 

Une telle approche est essentielle pour mobiliser le nombre de sympathisants dont nous avons besoin pour notre prochaine manifestation devant l’ambassade française à Beyrouth le 28 février 2013, date qui coïncidera avec l’audition prévue en France pour statuer définitivement sur l’expulsion d’Abdallah.

 

* Joseph Abdallah est membre de la Campagne internationale pour la libération de Georges Abdallah


Source  :  http://www.info-palestine.net/spip.php?article13218



 



 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 12 Février 2013




Vu sur O.P.A  (Ochestre Poètique d'Avant-guerre) : http://www.opa33.org/


Palestine « Le mur de la Colere »
 
Un documentaire de Shai Carmeli Pollak
 


 






Prix du meilleur documentaire au Jerusalem Film Festival, Prix spécial à Rotterdam au Movies that Matter. 2006 - 52 min

 

Couronné au festival du film de Jérusalem, ce film retrace la résistance non-violente d’un petit village palestinien face à la construction du Mur de séparation.

 

En 2002, l’Etat d’Israël a décidé d’édifier une barrière dans les territoires occupés, officiellement pour protéger ses colonies d’éventuels attentats.

 

Mais pour Shai Carmeli Pollak, le réalisateur de ce documentaire, ce mur qui sépare les paysans palestiniens de leurs champs vise avant tout à créer de nouvelles implantations israéliennes.

 

Menacés par cette barrière qui avance, les habitants de Bil’in organisent chaque semaine des manifestations non-violentes pour tenter de faire reculer les bulldozers.

 

Ils ont gagné à leur cause des militants venus parfois de loin.

 

De plus en plus d’Israéliens en désaccord avec la politique de leur pays défilent, eux aussi.

 

Aux côtés des villageois, ils interpellent les patrouilles militaires de Tsahal. A chaque fois, celles-ci barrent la route aux manifestants et, en cas de résistance, dégainent leur arsenal : balles de caoutchouc, gaz lacrymogène, haut-parleur déversant des bruits stridents...

 

Bilan : environ un millier de blessés et 11 personnes tuées depuis 2004.

 

A cela, les habitants de Bil’in opposent leur détermination et une incessante créativité. Chaque semaine, ils tentent de trouver l’action qui surprendra les soldats : inscription sur des pierres, défilés de personnes handicapées à la suite de blessures infligées par l’armée israélienne, et même ballons remplis d’excréments !

 

Immergé dans cette lutte aux côtés des Palestiniens, Shai Carmeli Pollak la filme de l’intérieur et sur le vif, captant les oliviers centenaires qu’on déracine, les arrestations brutales en pleine nuit, les flambées de colère entre habitants et soldats.

 

Suivant le combat de plusieurs personnages - Rani, Wagee et Mohammed -, il nous montre les liens qu’il tisse avec eux et le visage quotidien de ce conflit.

 

Alors que la répression s’intensifie, le documentaire s’achève par une déclaration d’amitié de Rani à Shai et de Shai aux habitants du village, laissant espérer que ce début de rapprochement entre deux peuples permettra un jour d’en finir avec ce conflit.

 


 


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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 4 Février 2013





Lu sur : Amnesty International  via  Alternative Libertaire

 

Roms : La France condamnée au Conseil de l’Europe

 

Dans sa décision rendue publique le 21 janvier 2013, le Comité européen des droits sociaux (CEDS) du Conseil de l’Europe condamne fermement la France pour violations manifestes de droits et d’accès aux droits des populations roms, suite à une saisine déposée par Médecins du Monde début 2011. Le gouvernement français doit prendre des mesures concrètes et effectives pour lutter contre l’exclusion sociale des Roms et leur garantir les mêmes droits qu’à tous.

Par ses conclusions, le CEDS condamne la France pour violation des droits inscrits dans la Charte européenne des droits sociaux révisée (CEDSR) concernant les droits des Roms au logement, à l’hébergement, à l’éducation de leurs enfants, à l’assistance sociale et médicale, au droit à la protection de la santé.

Le comité a constaté notamment que les expulsions de campements roms ont eu lieu sans respecter les conditions prescrites par la Charte et donc en violation de la dignité des personnes concernées. Il juge également insuffisante la politique du gouvernement français à l’égard des Roms, particulièrement sur l’accès à l’éducation des enfants roms et aux soins de santé. Face au manque de moyens déployés par la France pour améliorer leurs conditions de vie précaires, le CEDS considère que les Roms vivant sur le territoire français souffrent d’un traitement discriminatoire.

Cette condamnation intervient à la suite d’une réclamation déposée par Médecins du Monde le 19 janvier 2011. Depuis cette saisine, la situation des populations roms reste précaire dans certaines régions, malgré la circulaire du 26 août 2012 relative à l’accompagnement des évacuations des campements et la mise en place d’un dispositif piloté par la DIHAL (Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement).

A Marseille, quatre expulsions ont eu lieu pour le seul mois de décembre 2012 touchant près de 160 personnes, dont des femmes enceintes et des enfants. Une campagne de vaccination de MdM contre l’hépatite A sur 29 enfants a ainsi été interrompue. Les équipes de MdM témoignent d’opérations particulièrement violentes, sans consultation préalable des populations et des associations. Ces opérations se sont déroulées de nuit et en période hivernale, en utilisant de manière abusive les arrêtés de péril qui permettent de contourner la circulaire du 26 août 2012.

La France a déjà été condamnée à trois reprises par le CEDS sur la situation des Roms. Cette quatrième procédure souligne l’urgence pour le gouvernement de faire appliquer de manière effective le volet prévention de la circulaire du 26 août 2012 sur l’ensemble du territoire et de prendre des mesures d’intervention positives tenant compte des recommandations du CEDS.

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 2 Février 2013

Je relaye ici l'Appel d'André Chenet sur :

Danger Poèsie

 et

Angye Gaona ou la liberté à tires-d'ailes




 

"L'émerveillement enveloppe ma vie" (Angye Gaona)

 

 

 

 

"La poésie c’est un défi : celui de passer à la poésie en action." Angye Gaona

 

 

Les nouvelles éditions de La Voix des Autres (collection Danger Poésie) lancent une souscription d'urgence à faire circuler pour un recueil collectif intitulé "Angye Gaona ou la liberté à tire-d'ailes" dont les bénéfices seront directement reversés à Angye Gaona, poète colombienne prisonnière dans son pays et en attente d'un jugement sans cesse reporté depuis maintenant trois ans. Elle doit payer ses avocats et élever sa petite fille Azalea maintenant âgée de 7 ans. Elle subsiste à grand peine grâce à l'aide de quelques amis et de petits boulots mal rémunérés. Nous vous proposons donc d'offrir à vos parents et amis ce petit livre qui sera mis en vente au prix de 12, 50 € (7,50 € pour les auteurs). Avec votre aide, nous pourrons offrir à Angye un peu de réconfort. L'argent est le nerf de la guerre comme dit un dicton populaire. Nous comptons sur votre énergie et votre sens de la solidarité. Que le poème imprimé devienne en quelque sorte la monnaie imprescriptible de notre liberté de penser et d'agir. Début janvier 700 personnes ont "disparu" d'après une de nos sources en Colombie (Information relayée El Tiempo). Avec reconnaissance, André Chenet.

 

 

43 auteurs, 3 artistes et 8 traducteurs ont participé

à cette anthologie pour la libération d'Angye Gaona :

Angye Gaona (Colombie), Juan Gelman (Argentine), Rodrigo Verdugo Pizarro (Chili), Pedro Vianna (Brésil/ France), Ghyslaine Leloup (France), Norbert Paganelli (Corse), Ana Muela Sopeña (Espagne), Jean-Michel Sananes (France), Cristina Castello (France), Xavier Laîné (France), Raúl Moreno Jerez (Colombien), Leandro Frigoli (Argentine), Bernard Bluteau (France), Nicole Barrière (France), Ernest Pépin (Antilles), Valeria Raimondi (Italie), Andrea Garbin (Italie), François Laur (France), Loran (France), Patrick Aspe (France), Paul Araour (France), Marco Cinque (Italie), Rubén Mendoza (Colombie), Migé S. Aparicio (Espagne/ Catalogne), Soaz Sahli (France), Martine Cros (France), Huguette Bertrand (Québec), Álvaro Marín (Colombie), Dominique Valle (France), Alain Minod (France), Paloma Gueran (France), Joanne Arnott (Canada), Mery Sananes (Vénézuéla), Emmilia Gitana , Steven McCabe (GB), Tania Roura (Équator), Dana Shismanian ( Roumanie/France), Paul Araour (France), Françoise Ruban (France), Rosina Valcárcel (Pérou), Eduardo Caveri (Argentine/ France), Mariano Garrido (Argentine), André Chenet (France)

Artistes : Susana Wald (Mexique), Alexandre Gomes Vilas Boas, (Brésil ), Clementin Padin (Uruguay).

Traducteurs : Pedro Vianna, Cristina Castello, Denise Peyroche, Eduardo Cavieri, Marie-France Soumare-Lorenzi, Jefferson Vasques, Paloma Gueran, Nicolás Suescún, Tania Roura.

 

 

 

Bulletin de souscription

 

pour le recueil collectif

 

"Angye Gaona ou la liberté à tire-d'ailes"

 

 

 

 

 

Nom:                                         Prénom:

 

Adresse :

 

Ville :                                         Code postal:

Pays:

 

Téléphone: n° portable:

Adresse email :

 

Nombre d'exemplaires :

Montant du chèque à l'ordre de Danger poésie :

 

 

A envoyer à :

DANGER POÉSIE,

53 rue Yves Klein,

(Placette Honoré Daver)

F-06480 La Colle s/Loup

 

 

 

  angye-et-azalea.jpg

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 21 Janvier 2013



Poème ecrit par René Balme, maire de Grigny (rhône), un élu qui cumule deux mandats : maire et humain !


Je t’ai croisé Pablo...


Nous ne sommes pas de ce monde,
Nous qui marchons devant
Sans autres oriflammes
Que le soc de nos chairs offertes dans le vent.
 
La pluie nous a fardé de détresse et de gloire
Sur des chemins de cœur où soufflait la misère.
Et nous allions, face au vent des remords
Et des haines faciles.
 
Sur les plateaux des Andes j’ai croisé Neruda
Ce n’était que sa voix, son murmure, son cri,
Enveloppés des brumes du matin qui s’ouvrait.
Il y avait la mer, aussi, plus forte que jamais,
Et l’espérance d’un nouveau jour qui point.
 
Ce chant inachevé qui porte les douleurs
Des frères oubliés, du Chili ou d’ailleurs,
Se répand sur les déserts encore,
Plus à l’Est, où les dieux ont parait-il vécu.
Je voudrais croire en Dieu pour ne douter de rien.
 
Mais nous sommes d’un autre monde,
D’une autre nuit, d’une autre destinée.
Nous étions endormis au fond des océans
Regardant passer la coque des grands bateaux
Par le dessous avant qu’ils ne viennent à nous.
 
Et nous revoilà sur la terre ferme et face au vice
Des guerriers sans cerveau, des assassins sans âme.
La mort ne fait plus peur aux enfants de la rue.
Ils la portent sur eux enfermée dans leur boîte
Qui leur sert de jouet pour les récréations.
 
Tout devient si facile quand le cerveau se vide
Que l’habitude prend le pas sur la raison.
Alors la mort n’est plus qu’un passe-temps de plus
Et le déchirement des chairs un spectacle en solo.
La petite lueur d’innocence à jamais s’est éteinte.
 
Alors que les soldats et l’aube saignent
Aux caniveaux béants de la folie des hommes,
Je remonte le temps pour écouter encore
La caresse du sable au désert sec d’Atacama.
 
Nous sommes d’un autre monde, d’une autre destinée.
Et nous gravons la nuit pour que rien ne s’efface.
 
René Balme
Le 29 décembre 2012

Le site de René Balme : http://www.rene-balme.org/24h00/








 
 

Merci à André et Cristina

http://poesiedanger.blogspot.fr/

http://les-risques-du-journalisme.over-blog.com/

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 17 Janvier 2013






Montréjeau. À 86 ans on lui coupe le gaz

 

 

Gérard Cayrol le logeur de Jeanne Fajardeau ne décolère pas. Le mardi 8 janvier les services du gaz sont venus au 48 rue Nationale à Montréjeau pour couper le gaz laissant Jeanne Fajardeau sans chauffage. La cliente n'a pu payer le montant de sa facture qui s'élève à 1 423€.

Âgée de 86 ans Jeanne Fajardeau est aveugle, diabétique et malentendante. Sans famille elle est accompagnée par une aide ménagère. Il semblerait que le montant élevé de la facture soit dû à un réajustement de relevé de gaz correspondant à 3 000 m3.

Ce réajustement ferait suite au changement de fournisseur de gaz, nous indique Gérard Cayrol.

Alerté, le propriétaire est venu apporter un chauffage d'appoint. «N'ayant pu trouver d'assistante sociale j'ai fait appel mercredi 9 janvier au service du conseil général pour signaler les faits», expliquet Gérard Cayrol. Le conseil général devait rappeler depuis plus rien.

Éric Miquel le maire de Montréjeau a été également alerté, il doit faire agir les services sociaux de la commune, vraisemblablement qu'une partie de la facture sera payée. Souhaitons que très rapidement le gaz soit rétabli. La vielle dame habite un logement composé de quatre pièces, rez-de-chaussée et étage. Son chauffage central est récent, la chaudière à moins de 3 ans.

Le maire réagit

Éric Miquel maire de Montréjeau que nous avons rencontré, nous a affirmé avoir pris contact avec les services concernés du conseil général et de Gaz de France dès qu'il a été alerté vendredi.

«Le CCAS de Montréjeau est saisi du dossier, une solution sera rapidement trouvée. Jeanne Fajardeau n'a jamais fait parler d'elle, effectivement elle est âgée et endure divers handicaps, une solution d'accompagnement serait peut-être souhaitable», indique le maire. «Je suis en rapport avec le propriétaire du logement, tout le monde est mobilisé pour trouver une solution rapide» précise ce dernier.


 Source : http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/15/1535981-montrejeau-a-86-ans-on-lui-coupe-le-gaz.html

Via : http://nidieuxnimaitrenpoitou.wordpress.com/


Les températures en haute Garonne ce jour : entre -2 et 5 °C !

La dolce vita selon GDF SUEZ (slogan : être utile aux hommes ! )

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 15 Janvier 2013




 

Saint-Fons : la police gaze des enfants et saccage un camp de roms

 

 

Mardi 8 janvier, en fin d’après midi plusieurs dizaines de policiers font une descente dans un des plus grands squats de roms de l’agglomération lyonnaise à Saint-Fons. Tout y est : tenues anti-émeute, casques, boucliers, flash-ball, grenades lacrymogènes, taser, chiens d’attaque. Pendant une heure, ils vont gazer les habitants et saccager le bidonville pour se venger.

 

Un peu plus tôt dans l’après-midi, selon cer­tains roms, des enfants auraient jeté des cailloux sur une voi­ture de police qui s’était intro­duite sur le par­king du ter­rain privé qu’ils occu­pent. Voici donc nos braves poli­ciers en tenue de guerre bien déci­dés à en décou­dre avec les enfants.

Les poli­ciers débar­quent au beau milieu d’un anni­ver­saire

 

Une petite fille fête ses 3 ans et de nom­breux enfants sont autour d’une table et d’un grand gâteau. Ils dan­sent au son de la musi­que tzi­gane, vêtus de leurs plus beaux habits. Estimant pro­ba­ble­ment qu’il s’agit là d’un rituel rom dan­ge­reux et inconnu, les poli­ciers don­nent des coups de pied dans la table et balayent tout ce qui se trouve dessus : bou­teilles de soda, gâteau, tout y passe. L’anni­ver­saire, c’est comme le chan­ge­ment, ce n’est pas pour main­te­nant.

 

Les poli­ciers ordon­nent ensuite à toutes les per­son­nes pré­sen­tes de ren­trer dans leurs caba­nes et com­men­cent à y péné­trer une à une. Il s’ensuit de véri­ta­bles scènes de guerre. « Même dans les films, on n’a jamais vu ça », sou­li­gne un habi­tant.

 

Marinella est cou­chée avec ses enfants lors­que deux poli­ciers cas­qués ren­trent dans sa maison. L’un d’entre eux tient dans sa main un bou­clier et dans l’autre une bou­teille de gaz lacry­mo­gène qu’il vide en asper­geant l’ensem­ble de la pièce. La maman va se pré­ci­pi­ter sur un linge pour cou­vrir ses enfants. Elle suf­fo­que, ses enfants, eux, étouffent, impos­si­ble de res­pi­rer et de rester là. Elle se pré­ci­pite dehors avec eux. Les poli­ciers sont déjà passés à la cabane sui­vante.

 

Roberto, 12 ans, raconte : « un poli­cier est arrivé avec un fusil et une lumière sur le fusil. Il a dit : on va reve­nir vous casser les couilles tous les soirs. En par­tant, un autre a mis du gaz avec une bou­teille blan­che. Ca piquait beau­coup la gorge et les yeux, avec mes frères et sœurs on est tous partis dehors, il y avait plein de poli­ciers en noir avec des cas­ques et des bou­cliers et aussi des chiens. »

 

Claudia a 18 ans. Elle tient son bébé de 18 mois dans les bras quand un poli­cier arrive vers elle et l’apos­tro­phe vio­lem­ment : « Il est où celui qui a jeté des pier­res sur la voi­ture ? » Comme tous les habi­tants, Claudia n’est abso­lu­ment pas au cou­rant de ce qui s’est passé quel­ques heures aupa­ra­vant. Elle jure qu’elle n’en sait rien. La suite est incroya­ble : « le poli­cier a pris un bidon rem­plit d’eau et il l’a jeté sur moi et mon bébé en m’insul­tant. J’étais toute mouillée ».

 

Le com­por­te­ment de la police rap­pelle ensuite des moments biens som­bres de notre his­toire. Sandu, est seul dans sa cabane. « J’étais en train de ma laver. Un poli­cer est rentré, quand il m’a vu, il a lancé du gaz lacry­mo­gène à hau­teur de mon visage et il a refermé la porte. Quand j’ai voulu sortir, je n’ai pas pu. Il blo­quait la porte et m’empê­chait de sortir. J’ai cru que j’allais mourir. »

 

Le ter­rain de Saint Fons est vaste. Après avoir passé en revue toutes les caba­nes, réveillant les per­son­nes qui dor­ment déjà, insul­tant celles qui ne dor­ment pas et gazant une bonne partie d’entre elles, les poli­ciers atta­quent l’autre partie du ter­rain avec une sau­va­ge­rie incroya­ble.

 

Ils se met­tent à casser les vitres de toutes les caba­nes, métho­di­que­ment, une à une.

 

Quand ils arri­vent à hau­teur d’une voi­ture, ils cas­sent la lunette arrière. Sacha, 10 ans raconte : « il y avait un gros pro­jec­teur qui éclairait tout. Il y avait du bruit et j’ai regardé par la fenê­tre. J’ai vu un poli­cier tout en noir qui cas­sait la voi­ture avec son bâton. Ensuite, des poli­ciers ont regardé par la fenê­tre avec une lampe. Je me suis vite caché sous les cou­ver­tu­res avec ma maman, j’avais peur. Un poli­cier qui avait un casque a mis du gaz par la fenê­tre. On ne pou­vait plus res­pi­rer. Ma maman vou­lait sortir, mais j’avais trop peur. On a attendu qu’ils par­tent. »



La suite : http://rebellyon.info/Saint-Fons-la-police-gaze-des.html



 

 Aujourd'hui, il neige sur Lyon et son agglomération, la température est au alentours de 0°C, l'article 214-1 du code rural reste inchangé : "Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce."
Le mot "humain" fait toujours parti du dictionnaire ...



    

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté