Publié le 30 Octobre 2012









Je n'aime pas
 
 
Je porte une laisse en parure
La laisse de l'Europe galante
Je n'aime pas la cravate.
 
Je porte une chaîne aux reins
La chaîne de l'Europe en armes
Je n'aime pas la ceinture.
 
Je porte une cloche sur la tête,
La cloche de l'Europe en fièvre.
Je n'aime pas le casque.
 
Je porte la mort au bras,
La mort de l'Europe en délire.
Je n'aime pas la montre.
 
Je n'aime pas la pierre, la pierre,
La pierre sourde des tombes,
La pierre gouailleuse des prisons.
 
Je n'aime pas le son des clés
Des clés aux mains des sentinelles
Des sentinelles aux portes des geoles
Des geoles à la lisière des cimetierres.
 
Je n'aime pas le cri du corbeau
Sur les villes en fête,
L'appel de l'hyène dans la nuit quiète.
 
Je n'aime pas voir
Les larmes aux yeux de l'enfant,
Les cernes aux yeux de la mère.
Les têtes que soutiennent les bras,
Les têtes penchées de soucis,
Des visages crispés d'épouvante,
Une femme en loques,
Un homme en guenilles.
 
Je n'aime pas voir
L'enfant tendre la main,
 
Je n'aime pas voir
L'avenir mendier.
 
Je n'aime pas!......



Bernard Binlin Dadié   (Côte d'Ivoire)






 
 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie

Publié le 29 Octobre 2012






Bradley Manning est toujours en prison pour avoir dit la vérité sur les crimes de l'arméee Américaine. 

En soutien à Bradley Manning,  Graham Nash & James Raymond ont ecrit une chanson :


Presque parti  (The Ballad of Bradley Manning)

 

 

Enfermés dans une salle blanche, sous une lumière crue 
Toutes les 5 minutes, ils me demandent si je vais bien 
Enfermés dans une salle blanche nu comme le jour où je naquis 
24 lumière  aveuglante, 24 tout seul

Ce que j'ai fait prouve une certaine vérité au travailleur 
Ce que j'ai fait  est le coup de sifflet qui annonce le début du jeu

Dites la vérité et il vous rendra libre
C'est ce qu'ils m'ont appris comme à un enfant
Mais comment rester silencieux après tout ce que j'ai vu et fait 
24 lumière aveuglante Je suis presque disparu, presque disparu

Enfermés dans une salle blanche, mourant d'envie de communiquer 
Essayer de tenir bon sous pendant cette attente écrasante
Enfermés dans une salle blanche, jefais toujours  face au temps 
24 lumière  aveuglante  24 sur toute la ligne

Ce que j'ai fait prouve une certaine vérité au travailleur 
Ce que j'ai fait  est le coup de sifflet qui annonce le début du jeu

Mais j'ai d’abord  fait mon devoir envers mon pays
C'est ce qu'ils m'ont enseigné comme à un homme 

Mais comment rester silencieux après tout ce que j'ai vu et fait 

24 lumière  aveuglante je suis presque disparu, presque disparu 
(Traitez-moi comme un être humain,  traitez moi  comme un homme)

 

Graham Nash & James Raymond








FREE BRADLEY MANNING !!

bradley manning

http://www.bradleymanning.org/


  

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 28 Octobre 2012

 
Un peu de soleil pour réchauffer le vent du nord ...






 

LE VOYAGEUR DANS LE DÉSERT

 

Moi, voyageur solitaire du désert

Rien d'étonnant

Je supporte le vent

Je supporte la soif

Et le soleil

Moi, je sais partir et marcher

Jusqu'au coucher du soleil

Dans le désert, plat, vide, où rien n'est offert

J'ai la tête en éveil

Moi, les montagnes où je suis né

Je les ai gravies et descendues

Moi, je sais où se cache l'eau dans les grottes

Ces soucis sont mes amis

Je suis toujours en relation familière et cela fait

Naître les histoires de ma vie

Vous, organisés, rassemblés, marchant ensemble,

La main dans la main, vous vivez

Un chemin vide de sens

En vérité, vous êtes seul


  
 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 28 Octobre 2012



Une vraie belle découverte que le site de Norbert Paganelli, poète Corse, qui nous propose d'explorer la langue Corse en Poèsie et la Poèsie en langue Corse ...
Une belle promenade par des sentiers au parfum léger et subtil, fait de thym et d'amandier, de figuier et de châtaignier, avec un souffle imperceptible de pin, une touche d'armoise, un soupçon de romarin et de lavande et qui nous mènent de la mer aux crètes.

http://invistita.fr/accueil-invistita/




Haut chant
 
 
Je suis la langue étrangère
A ma bouche ouverte
Ma bouche qui rit
Ma bouche qui chante et qui pleure
Je suis la langue emprisonnée
Qui veut vivre dehors
Ouvrez les fenêtres
Poussez portes et planchers
Je suis la langue populaire
Vieille cousine de l’eau et de la terre
Insulaire
Je suis la langue qui va
Par les routes d’avril
Tenant à mon pas un chant clair
Un chant haut et fier
Ce chant se nomme lamento
Ce lamento est mon histoire
Nouvelle


Norbert Paganelli



 
 
 A force de forcer Force s’était éreintée

On percevait son souffle oui

Mais il n’était plus comme avant

Le ciel s’était rasséréné

L’air s’était adouci

Et un parfum d’automne s’échappait de la mousse

 

C’est ainsi

Même la pierre devient poussière

Chez nous

Comme ailleurs

L’eau sa cousine peut vous le dire

Allez donc le lui demander

 

Et ce jour qui finissait

Inondait de paix

Le grand univers

 

Paix pour toi ô monde obscur

Afrique de nos origines

Monde excommunié et rebaptisé

Vendu et échangé

Blanchi et rincé

Sali et nettoyé

 

Paix pour toi Palestinien

Ecorché de l’Histoire oublieuse

Abandonné sans habit

Dans le gel d’un feu

Sans fumée

 

Paix ô Juif

Marqué de loin

Ecartelé de près

Ruiné d’être ce que nous sommes

 

Paix pour vous traîtres et assassins

Voleurs sans mobile





Norbert Paganelli  -  Fatigue (extrait) tiré du  Chant des Crêtes


SENTIER-CORSE.jpg

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie

Publié le 27 Octobre 2012




femme-travaillant-dans-un.jpg


La femme qui casse des briques 

 

La femme casse les briques assise sur un trottoir,

La femme au sari rouge casse les briques,

Sous le soleil brûlant,

La femme couleur de bronze casse les briques.

A vingt et un ans, elle en paraît plus de quarante,

Et sept enfants l’attendent là-bas, à la maison.

La femme casse les briques toute la journée,

En échange de quoi elle recevra dix takas, pas un de plus.

Dix takas ne suffisent pas à la nourrir, ni elle ni les sept autres.

Pourtant, jour après jour, la femme casse les briques.

L’homme assis près d’elle casse aussi les briques,

Abrité sous une ombrelle.

Il touche vingt takas par jour,

Vingt par jour parce que c’est un homme.

La femme a un rêve, elle rêve d’avoir une ombrelle.

Un autre de ses rêves serait, par un beau matin,

De devenir un homme.

Vingt pour les hommes, le double pour les hommes.

Elle attend que son rêve se réalise, mais rien ne la fait

Devenir un homme,

Rien ne lui fait avoir une ombrelle,

Pas même une ombrelle déglinguée.

On construit de nouvelles routes et d’immenses tours avec les

briques qu’elle a cassées, mais le toit de sa maison s’est envolé

 avec la tempête l’an dernier, depuis l’eau goutte à travers une tenture,

 elle meurt d’envoie d’acheter un toit en tôle.

Alors elle hurle dans tout le voisinage,

Les gens s’esclaffent, oh la la, disent qu’il lui faudrait

De l’huile pour les cheveux, de la poudre pour le visage.

Les sept enfants doivent être nourris,

La peau de la femme s’assombrit de jour en jour,

Ses doigts deviennent durs comme des briques,

La femme elle-même devient une brique.

Plus dur que les briques, le marteau peut casser une brique mais ne peut pas casser la femme.

Rien, ni la chaleur, ni le ventre vide, ni le regret de ne pas voir un toit en tôle,

Rien ne peut la briser.

 

 

Taslima Nasreen (poète du bengladesh, en exil depuis 1994) tiré de  Femmes, poèmes d’amour et de combat, 2003 

 

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie

Publié le 27 Octobre 2012



LA SOLITUDE, LA FAIM LANCINANTE
 
Je ne suis pas intéressé, pas intéressé
par une poésie
qui ne se mêle pas, qui n’est pas partie sanglante
des frustations
des atroces souffrances
de millions et de millions d’hommes
contraints au silence
enfermé en prison
tués.
Je ne suis pas intéressé
par une poésie
aux sons agréables
divagations, abstractions de merde.
Je dois rejoindre
la solitude, la faim lancinante
du paysan d’Amérique du Sud.
Je dois recueillir toujours
plus profondément
la lutte créatrice acharnée
de tous les ouvriers de la terre.
Dans l’isolement, dans la douleur méprisée
de mes compagnons noirs
dans leur dure angoisse quotidienne
dans leur mort
mon cœur et mon action se sont plantés.
 
Ferruccio Brugnaro (Traduction de Béatrice Gaudy)





 



RENCONTRE AVEC UN VIEIL OUVRIER
 
J’ai vu un vieil ouvrier, aujourd’hui,
un ami cher ; appuyé
à un réservoir énorme
il regardait le ciel et il regardait
ses mains.
Il arborait un large sourire
dans ses yeux rougis par le froid
intense de la neige, brillants
telles des écorces mouillées.
Il me dit, avec un calme doux,
qu’il serait temps pour lui
que vînt la mort : d’autant
qu’il ne dérangerait personne
pour cette circonstance.
Et il continuait à regarder le ciel, le soleil
qui exhalait des mouettes tendres sur la mer.
Son visage semblait une pierre
multiséculaire gravées de hiéroglyphes extraite
des sables.
 
 Ferruccio Brugnaro        (Traduction de Béatrice Gaudy)
 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 25 Octobre 2012




 Lu sur : http://mouvementsansterre.wordpress.com/

 guaranis.jpg

 

 

Nous – 50 hommes, 50 femmes, 70 enfants -, communautés Guarani-Kaiowá originaires de Tekoha Pyelito kue/Mbrakay, nous voulons exposer par cette lettre notre situation historique et notre décision définitive, face à l’ordre de notre expulsion ordonnée par la Justice Fédérale de Navirai- Mato Grosso du Sud, dossier nº 0000032-87.2012.4.03.6006, daté du 29/09/2012.

 

Nous avons reçu l’information que nous, les communautés, allons être attaquées et expulsées par la force des rives du fleuve, par la propre Justice Fédérale de Navirai- Mato Grosso du Sud. Ainsi, il est évident pour nous que l’action même de la Justice Fédérale génère et augmente les violences contre nos vies, ignorant nos droits de survivre sur les rives d’un fleuve, à proximité de notre territoire traditionnel Pyelito Kue/Mbarakay.

 

Ainsi, nous comprenons clairement que cette décision de la Justice Fédérale de Navirai- Mato Grosso du Sud est une partie du génocide historique du peuple indigène natif de Mato Grosso du Sud /Brésil, c’est-à-dire que la propre action de la Justice Fédérale viole et extermine nos vies. Nous voulons manifester au Gouvernement et à la Justice Fédérale que nous avons perdu l’espoir de survivre dignement et sans violence sur notre territoire ancestral et que nous ne croyons plus dans la Justice du Brésil.

 

A qui allons-nous dénoncer les violences pratiquées contre nos vies ? A quelle justice du Brésil ? Si la Justice Fédérale elle-même génère et alimente des violences contre nous ? Nous avons évalué notre situation actuelle et nous avons conclu que nous allons tous mourir dans peu de temps, nous n’avons pas et nous n’aurons pas de perspective de vivre justement et dignement tant sur la rive du fleuve que loin d’ici. Nous campons ici à 50 mètres du fleuve Hovy où ont déjà été tuées 4 personnes, deux par suicide, deux sous les coups et la torture d’hommes armés au service des grands propriétaires. Nous vivons sur les rives de ce fleuve Hovy depuis plus d’un an, nous ne recevons aucune assistance, nous sommes isolés, encerclés par les hommes armés et nous avons résisté jusqu’à aujourd’hui. Nous ne mangeons qu’une fois par jour. Tout cela nous le subissons quotidiennement pour récupérer notre territoire ancestral Pyleito Kue/Mbarakay.

 

En réalité nous savons très bien qu’au centre de notre territoire ancestral sont enterrés plusieurs de nos aïeux et aïeules, bisaïeux et bisaïeules. Ici est le cimetière de tous nos ancêtres. Conscients de ce fait historique nous allons et nous voulons être tués et enterrés aux côtés de nos ancêtres ici même où nous sommes aujourd’hui. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement et à la Justice Fédérale de ne pas décréter l’ordre de nous expulser mais de décréter notre mort collective et de nous enterrer tous ici. Nous demandons, une fois pour toutes, de décréter notre extermination totale, en plus d’envoyer des tracteurs pour creuser une grande fosse pour y jeter et enterrer nos corps. Telle est la demande que nous les Guarani et Kaiowa de Pyelito Kue/Mbarakay, faisons aux juges fédéraux.

 

Nous avons tous décidé de ne pas partir d’ici, sachant qu’il ne nous est plus possible de survivre dignement sur notre territoire ancestral, nous avons déjà beaucoup souffert et déjà nous sommes massacrés et nous mourons à un rythme rapide. Nous savons que nous serons expulsés d’ici, des rives du fleuve, par la justice, mais nous n’allons pas quitter les rives du fleuve. En tant que peuple indigène historique, nous décidons simplement d’être tués collectivement ici. Nous n’avons pas d’autre option, telle est notre dernière décision unanime face à la décision de la Justice Fédérale de Navirai- Mato Grosso du Sud.

 

Source : http://www.mst.org.br/node/14003

 

Traduction du portugais : Thierry Deronne


Si vous avez envie de pleurer tapez 1
Si vous avez envie de hurler tapez 2
Si vous avez envie de mettre une bombe  FAITES LE !!!


Tristes Tropiques !!!

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 22 Octobre 2012




Deleature

 

 

Ils triturent les lunes

écorchent des orchidées

incarcèrent les sources

 

Ils mentent brisent écartèlent

ils cachent des crocs d'acier

derrière d'hermétiques protocoles

ils ont a leur disposition

des milliers de bras qui broient

ils ne rêvent que de puissance

et de richesses illimitées

en élevant le meurtre

au rang de Bien suprême

 

Ils éclaboussent la terre

avec du sang et de la chair

ils achètent leurs esclaves

sur des marchés spécialisés

déclarent à l'abris de leurs forteresses

des guerre obscènes, des guerres sans fin

 

Ils humilient torturent égorgent

arrachent des yeux et des sexes

avec les outils savants de saintes inquisitions

ils pillent dévastent s'approprient

élaborent d'ignobles stratégies

en accusant d'hérésie

les quelques individus

rebuts d'humanité

capables encore de leur résister

et de se lever à voix nues

 

Ils accusent créent les conditions

de violences extrêmes

en s'arrangeant toujours entre eux

dans le plus grand secret

des conventions et des traités qu'ils ratifient

pour faire disparaître les preuves

de leurs méfaits et de leurs crimes

sous les apparats de la civilisation

 

Ils prostituent leurs progénitures

sous les prétextes fallacieux

de la bien-séance et de la bonne éducation

ils destituent la mémoire vive

des générations sacrifiées à leurs vilains jeux

L'art n'est pour eux qu'un faire-valoir

une garantie du pouvoir qu'ils exercent

mécènes débiles, criminels et psychopathes

ils ressemblent aux créatures dévoyées

qui hantent leurs "cauchemars climatisés".

 

Ils ont des armes démentes

des armes monstrueuses

pour éradiquer la vie.

 

Châteaudun, le 27/12/09

 

André Chenet


imperialisme.jpg

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie

Publié le 21 Octobre 2012

Les Mutins de Pangée vous présentent leurs derniers documentaires, une boite à outils sous forme de DVD :

1. GRANDPUITS & PETITES VICTOIRES
 
La lutte des raffineurs de Total contre la réforme des retraites.
 
Une grève vue de l’intérieur (résumé du film) :
 
Octobre 2010. Le gouvernement veut faire passer en force sa réforme des retraites, mesure d’austérité phare du quinquennat Sarkozy. La rue se réveille. Les dépôts et raffineries de pétrole sont bloqués. Les grévistes de la raffinerie Total de Grandpuits en Seine-et-Marne vont devenir, malgré eux, le fer de lance d’une lutte qui a mobilisé des millions de Français. Grandpuits & petites victoires renoue avec l’histoire populaire française en mettant en perspective cette grève avec les luttes du passé (grève générale, réquisitions, caisses de grèves...) dont on tire beaucoup d’enseignements et d’encouragements à l’action. Tout en nous faisant vivre une grève de l’intérieur, aux côtés de jeunes grévistes attachants, le film décrypte la stratégie gouvernementale, patronale et le rôle prépondérant des médias. Traversé par le questionnement des ouvriers sur la lutte collective, le récit nous embarque dans une véritable aventure humaine. Ce film est aussi un décryptage du fonctionnement des médias sur le terrain.

 
2. Une Histoire de la grève générale de la Commune au Front Populaire
 
Avec : Miguel Chueca et Charles Jacquier des éditions Agone
Réalisation : Olivier Azam et Laure Guillot.
 
L’histoire méconnue de la plus belle idée du syndicalisme révolutionnaire français de ceux qui l’ont rêvée à ceux qui l’ont (presque) réalisée. Ou comment les classes laborieuses finissent toujours par relever la tête et éprouver le sentiment de la formidable puissance dont elles disposent.




Pour plus d'infos : http://www.lesmutins.org/Grandpuits-petites-victoires-Une.html


 

 
 

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