Publié le 23 Avril 2012

 

 

 

 

 

Dsk ?   Hollande  ?  Sarko ?  ou Marine ?

 

 

 

 

 

shadock

 

 

 

 

Pour plus de reflexion ...  un lien salvateur : http://www.pier­re­car­les.org/

 

 

 

 

 

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Publié le 22 Avril 2012

 Déclaration de Georges Moustaki lue sur  : http://www.huffingtonpost.fr
 
La Grèce est mon pays d'origine. Je l'ai connue à 30 ans, et j'en suis tombé amoureux. Mes deux parents étaient grecs. Ils vivaient à Alexandrie, ville grecque, fondée par Alexandre le Grand. Alexandrie abritait aussi une école de philosophie qui en faisait la rivale d'Athènes. Mes parents étaient des fils d'immigrés. Mon grand-père paternel était tailleur, il confectionnait des gilets, des pièces uniques. Il a trouvé l'Égypte accueillante, il s'y est donc installé. Mon grand-père maternel, resté en Grèce, a subi des persécutions qui l'ont contraint à s'exiler, lui aussi.
 
J'ai attendu l'âge de 30 ans pour me rendre en Grèce. Je ne souhaitais pas faire mon service militaire auquel j'étais astreint si j'y allais. Chaque fois que je renouvelais mon passeport au consulat de Grèce, on me demandait "Et votre service? C'est pour bientôt? Quand vous rendrez-vous en Grèce?" Je leur répondais: "Envoyez-moi une demande officielle, j'y répondrai". Mais, je n'ai jamais rien reçu. À l'ambassade parisienne, la secrétaire me répétait: "Méfie-toi, si tu vas en Grèce, tu risques de te faire attraper..."
 
Après toutes ces mises en garde, j'ai fini par mettre un pied en Grèce, mais à reculons, même si j'avais passé l'âge du service. Et finalement j'ai fait un voyage merveilleux qui jusqu'à aujourd'hui me laisse des traces affectives très fortes.
 
La Grèce, je ne peux pas en parler avec une grande rigueur politique. Aujourd'hui, quand mes amis m'appellent pour me raconter leur situation, mon cœur se serre. Ce ne sont pas les plus pauvres, mais la crise a chamboulé tous leurs projets. Ils font partie de la bourgeoisie, ils ont fait des études, tout comme leurs enfants. Pourtant certains ont dû s'expatrier pour échapper à l'ouragan de la crise. Ceux qui sont restés et que l'on pensait à l'abri de tout commencent à connaître la misère.
 
Bien sûr, les plus riches, les grosses fortunes, les armateurs dont les bateaux battent pavillon maltais, s'en sortent toujours.
 
Ce que je vais dire maintenant n'est pas politiquement correct, mais à l'heure où la Grèce entrait dans l'Europe, les Grecs ont lentement glissé vers une caricature du modèle européen qu'ils enviaient, ouvrant moult boîtes et restaurants ostensiblement chics. Ils avaient un complexe, celui de croire que chez eux, c'était le tiers-monde et qu'il fallait faire aussi bien que les pays nantis. Ils auraient mieux fait de se réapproprier le mot "Europe" et de recréer un nouveau modèle, à leur sauce, plus enraciné dans leur culture. Après tout, l'Europe est un mot grec, qui signifie "celle qui voit bien".
 
Aujourd'hui, je suis heureux de voir que les Grecs sont très combatifs. Ils participent aux manifestations, signent des pétitions, lisent des déclarations. J'ai su que mon ami Theodorakis me disait que les Grecs essayaient d'imposer la voix du peuple à leur gouvernement, pour ne pas donner raison aux intérêts financiers de la communauté européenne.
 
J'espère que la Grèce va foutre le bordel. Ma sympathie va à cette attitude de contestation parce que ce n'est pas le peuple qui a créé la crise. Or, on lui fait en porter le poids. Finalement, c'est lui qui a le sens civique le plus développé, pas ceux qui veulent se conformer aux directives bruxelloises. Que le gouvernement grec ouvre grand ses yeux et ses oreilles.
 
Les Grecs sont très politisés. Avant la dictature des colonels, tout était sujet à discussion; ils commentaient à tour de bras les événements politiques. À l'époque, j'admirais beaucoup le fait que les Grecs ne discutaient pas l'un contre l'autre, mais l'un avec l'autre. Comme s'ils avaient passé une sorte de pacte tacite, pour le bien commun.
 
Lorsque les Colonels sont arrivés au pouvoir, ma conscience politique s'est réveillée. Avant, je ne faisais que des chansons d'amour ou d'humour. Depuis, je n'ai eu de cesse de donner une tournure engagée à mes textes.
 
 
On l'espère avec toi, Georges, avec en prime une belle grosse contagion !
 
 
 
 
 
 
 
Αλληλεγγύη με τους Έλληνες

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 15 Avril 2012

 
 
Voyage
 
Nous voyageons.
Nous n’avons d’autres buts que notre cœur.
Ne demandez pas pourquoi.
Demandez : qu’adviendrait-il si la lumière se figeait ?
Pour atteindre ce cœur, il nous faut franchir sept montagnes et sept mers.
Ne demandez pas pourquoi.
Demandez : qu’adviendrait-il
si le vent perdait son chemin ?
Nous voyageons,
Car celui qui voyage espère
rencontrer Dieu en route.
Ne demandez pas pourquoi.
Demandez : qu’adviendrait-il
si Dieu n’existait pas ?
 
Rajko Djurić, extrait de Malheur à celui qui survivra au récit de notre mort.
 
 

 

 

Quand je suis seul dans la campagne

et que mon pas est lourd,

j’aimerais qu’un oiseau

se pose sur mon épaule.

Mais rien ne vient:

je reste seul avec ma peine.

 

(Alexandre Romanès)

 

 

violon-chagall.jpg

 

Le ciel, donner et Dieu,

dans la langue tzigane,

c’est le même mot.

 

(Alexandre Romanès)

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie

Publié le 15 Avril 2012

 
 
 
Né en 1944 dans une ferme à Birmingham en Alabama, Adolphus Bell, est un pur représentant du blues rural.
Il a commencé à jouer de la guitare en 1963 à Pitsburgh parrainé par George Benson. Très tôt il est remarqué et part faire une tournée en Angleterre.
Il s’est engagé auprès de Martin Luther King Jr., à la grande époque de la lutte pacifique pour les droits civiques. Un moment, il a quitté son Alabama natal pour le Nord, avant d’y retourner, à la mort de sa mère, qui l’avait encouragé à poursuivre sa passion musicale seul quand les autres musiciens de son groupe flanchaient dans leur motivation. Huit heures de pratique quotidienne pendant des mois lui ont permis d’être un orchestre à lui tout seul.
 
 
 
Il appelle sa vieille Gibson "Pawn Shop" (Mont de Piété), car elle y fut déposée 5 fois quand les temps furent difficiles...
 
 
 
 
Membre de la Music Maker Relief Foundation : http://french.musicmaker.org/index.php
 

« Le blues ne mourra jamais tant qu'il y aura des gens qui ont faim, qui n'ont pas de toit... ».  Adolphus Bell

 


 

 
 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 6 Avril 2012

 
 
Soirée magique à la Verrière des Cordeliers ( Sainte Colombe - 69 ) le 17 Mars 2012
 
Terry Harmonica BEAN accompagné par  Mike Greene ( Medicine man )
 
Compte rendu ...
 

 

 


 

 
 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 5 Avril 2012

 Je relaie ici un article et un appel lu sur : "Info en Français sur le mouvement des travailleurs sans terre du Brésil" :

 

 

De Carajas à Pernambuco, contre l’impunité des assassins de travailleurs sans terre au Brésil. Appel aux amis du monde entier.

5 avril 2012, 2:00
Filed under: Lutte, Appel à mobilisation, Solidarité internationale, Histoire, Occupation de grandes propriétés et mise en production, répression de l´Etat, Entraves judiciaires et politiques

Cher(e)S ami(e)s

Le 17 avril 2012 nous réaliserons diverses actions pour protester contre 16 ans d’injustices et contre l’impunité persistante des responsables du massacre de Carajas, au cours duquel 19 compagnons de lutte ont été assassinés.

mst1A la suite d’un recours des coupables condamnés lors du premier jugement, le procès dort dans les tiroirs du tribunal Suprême fédéral. Les policiers sont toujours en liberté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Pour appuyer cette mobilisation nous vous proposons de réaliser une action de solidarité dans vos pays, auprès de l’ambassade du Brésil, et d’envoyer des messages :

- au Président du Tribunal Suprême Fédéral, le Ministre Carlos Pelusso.carlak@stf.gov.br

- au Secrétaire spécial des Droits de l’Homme du gouvernement fédéral, la Ministre Maria do Rosario, Brasilia.c/o pedro.pontual@sdh.gov.br

- et aux familles des travailleurs vivant actuellement dans l’unité de production “ASENTAMENTO 17 DE ABRIL, municipalité d’Eldorado dos carajas. État de Pará; c/o Ayala Ferreira. ayalaferreira@hotmail.com  

 

Un fraternel abrazo à toutes et à tous

pour le secrétariat national,

Joao Paulo Rodrigues

Janaina Strnozake

Joao Pedro Stedile

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Rappel : Le massacre d’Eldorado dos Carajas

Le 17 avril 1996, à environ 15 heures, la police militaire a débarqué dans un campement de 1.500 travailleurs sans terre au lieu dit de la “Courbe en S» entre Eldorado dos Carajas et Maraba. Sous le commandement du major José Maria de Oliveira, commandant du CIPM 10/1 CIPOMA, deux bus et un camion en provenance de la ville de Parauapebas, avec à bord 68 hommes armés de deux carabines, quatre mitrailleuses, cinquante fusils et de revolvers.

Dans l’autre sens de la route sont arrivés trois autobus de plus. Sous le commandement du colonel Mario Pantoja Colares, commandant du bataillon de police militaire, ont débarqué 200 hommes équipés de mitrailleuses et de revolvers. Aucun des policiers ne portait d’identification appropriée. Ils avaient retiré et laissé dans la caserne la bande de tissu brodé qui les identifie.
Le bataillon de Maraba, commandé par le colonel Pantoja, a fait irruption en lançant des gaz lacrymogènes. Initialement, les travailleurs ont résisté avec des bâtons et des jets de pierres. En entendant les premiers coups de feu, ils ont tenté de s’échapper et de se protéger. Le massacre a duré environ une heure. Dix-neuf travailleurs ont été tués et 69 autres ont été blessés.

Les travailleurs assassinés sont Altamiro Ricardo da Silva (42 ans), Antonio Costa Dias (27 ans), Raimundo Lopes Pereira (20 ans), Leonardo Batista de Almeida (46 ans), José Ribamar de Souza (22 ans), Oziel Alvez Pereira (17 ans), Manoel Alvez de Souza (49 ans) Lourival da Costa Santana (26 ans), Antonio Alves da Cruz (59 ans), Abílio Alves Rabelo (57 años), João Carneiro da Silva, Antonio “Irmão”, José Alves da Silva (65 ans), Robson Vitor Sobrino (25 ans), Amâncio dos Santos Silva (42 ans), Valdemir Ferreira da Silva, Joaquin Pereira Veras (32 ans) et João Rodrigues Araujo.

Deux des blessés sont morts peu après : Francisco Divino da Silva et João Batista Penha.

Avril 2012. Les assassinats de Sans Terre continuent au Brésil.

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Ces derniers jours quatres travailleurs sans terre ont été assassinés au Brésil.

Le 23 mars dernier, Antônio Tiningo a été assassiné dans une embuscade alors qu’il se dirigeait vers le campement de l’hacienda Açucena, municipalité de Jataúba, dans une zone rurale de l’Éat de Pernambuco.

Tiningo était un des coordinateurs du campement installé sur le grand domaine de l’hacienda Ramada, occupé il y a plus de trois ans. A la fin de 2011, bien que mise en production par les Travailleurs Sans Terre, cette hacienda a été rachetée par un entrepreneur du secteur de la confection et de la spéculation immobilière, connu comme Brecha Maia. Après l’achat des terres, ce grand propriétaire – qui possède d’autres haciendas dans la région – a expulsé illégalement des familles sans aucun mandat de justice ni présence de la police.

Les familles paysannes ont réoccupé la terre en février 2012 et depuis lors le propriétaire a menacé de les expulser par la force, menaçant personnellement plusieurs leaders régionaux dont Antonio Tiningo.

La semaine passée, Brecha Maia avait déclaré qu’il procèderait de gré ou de force à l’expulsion des familles et que cela se ferait le vendredi 23 au plus tard, jour de l’assassinat de Tinigo.

L’assassinat d’Antonio Tiningo est une conséquence de plus de l’inaction de l’État face à la violence et à l’impunité qui règnent dans l’état de Pernambuco. Vu que dans cette région les pouvoirs publics entretiennent des liens étroits avec les grands propriétaires terriens, le Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre (MST, www.mst.org.br) exige que soit nommé un délégué spécial pour traiter rapidement cette affaire.

La direction du MST a également exigé la présence de l’Ombusdman Agraire National, Dr. Gercino Filho, pour qu’il visite la région afin de dialoguer et de trouver des solutions aux fréquents conflits agraires dans cette zone.

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Rassemblement du 2 avril 2012 en mémoire de João Pedro Teixeira, leader paysan assassiné par des hommes de main du grand propriétaire terrien, le 2 avril 1982, sur l'autoroute de Café do Vento, Sapé.

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Elizabeth Teixeira, veuve du leader paysan assassiné : “bien que je porte le poids de mes presque 90 ans je lutterai toujours pour la réforme agraire au Brésil, qui n'a pas encore été réalisée"

Traduction : Thierry Deronne

Pour soutenir concrètement le MST dans sa lutte, on peut écrire à Salete Carollo, prointer@mst.org.br

Pour une information continue en français sur les activités du MST : http://mouvementsansterre.wordpress.com/

 

 

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 1 Avril 2012

 
Dr Pickup and the blues Makers
 
Le Blues qui guerrit ... 
 
 
 
 
 
DrpJackieBouladoux-lazile-20212-VP22.jpg
 
< Plus je voyage et rencontre des gens et plus je
comprends que nous vivons tous sur une petite
planète avec des aspirations emplies d’espoirs,
parfois d’angoisses similaires. La musique est un
langage universel. De pouvoir s’y exprimer est déjà
une chance mais de pouvoir y noter deux ou trois
petites idées est un privilège>
Bruce Stringkiller AKA Dr Pickup
 
 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique