Publié le 29 Mars 2013

 
 
Un petit crochet par le Mississippi avec James Son Thomas (1926 - 1993)
Fossoyeur, sculpteur et Bluesman, Sa philosophie : 'Nous allons tous nous retrouver dans l'argile" !
 


 







 





 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 23 Mars 2013





Nous n’entendons



Nous n’entendons plus les routes des verdines
Nous ne voyons plus au ciel nos oiseaux
Ni même sur les chemins les traces des Rroms
Et nos chansons ne résonnent plus au fond des âges
Nous ne savons plus voir les larmes des enfants
Ni discerner notre destin – seule la douleur est bien là.
Nous ne courrons plus puiser à la source d’eau claire
Et toi tu ne cours plus vers moi comme avant.
Mais un vent puissant s’est levé, qui souffle sur l’herbe
Il nous apporte des chants, ce ne sont plus les mêmes.
Nous n’y entendons plus les arbres deviser entre eux
Ni toutes leurs histoires sur leurs amis les Rroms.
Passé, passé, ce qui fut ne reviendra pas
Qui parle encore des mille routes des Rroms ?
Nos chansons – elles disaient pourtant bien quelque chose
De ce qui était alors et maintenant n’est plus.


traduction du rromani par Marcel Courthiade


Alexandre Stankiewicz
(Pologne, né en 1947)



 

 

 

 


 
 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 22 Mars 2013





 Elmore James, King of the silde Guitar ( 1918 - 1963 )
Avant d'acheter une guitare Elmore commence par jouer sur divers instruments fabriqués maison, comme un fil de fer sur un manche cloué sur la porte de sa cabane. A l'age de quatorze ans il commence à jouer de la guitare dans les party's et les soirées dansantes aux alentours de Durant, on le connait aussi sous le nom de Joe Willie.
 


















  

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 21 Mars 2013





 

LES GROSSES FICELLES DU CRIF

 

mercredi 20 février 2013par le Bureau National de l’UJFP

 

 

Le CRIF de Marseille Provence s’offusque dans une tribune [1] du 18 février du fait que la Cimade PACA ait décliné son invitation à une cérémonie en mémoire des victimes juives du nazisme qu’il organisait [2] .

 

 

Tout est dans le titre de la tribune : antisionisme et boycott versus mémoire victimes juives et nazisme.

La Cimade n’a rien à démontrer au CRIF ou à quiconque sur sa relation à la Résistance pendant l’occupation et à la déportation des Juifs de France, de Chambon sur Lignon aux filières de sauvetage organisées, son action parle pour elle. Et c’est à ce titre d’ailleurs que le CRIF de Marseille Provence l’a invitée.

Ce qu’a dit courageusement la Cimade PACA c’est qu’elle n’était pas prête à participer à une manifestation de ce type AVEC LE CRIF. Et nous, UJFP, partageons son point de vue.

Pourquoi ?

Parce que nous ne reconnaissons pas la « représentativité » d’un collectif d’associations communautaires qui ne représente guère qu’une très petite fraction de la « communauté » des 600 000 Juifs français.

Parce que cette représentativité a consisté pour ces organisations juives communautaires, qui ont dérivé vers un néo-conservatisme redoutable, à confisquer la parole de 600 000 personnes au profit d’une cause détestable, celle de l’occupation et de l’oppression du peuple palestinien, et cela avec des outils encore plus détestables : la manipulation et l’instrumentalisation de la mémoire juive et l’amalgame entre critique politique et racisme antisémite, au risque de provoquer ce que l’on prétend vouloir éviter. Le CRIF se distingue par son attaque systématique de toute parole critique contre Israël qu’il étiquette comme antisémite. Il demande, exige, fait pression pour que toute intervention publique sur la question du dit « conflit israélo palestinien » cherchant à soutenir la cause palestinienne, c’est à dire celle de l’opprimé, soit attaquée jusqu’à obtenir que soit interdite toute parole dans des universités, des grandes écoles, etc. Gageons que cela ne vous attire pas que des sympathies. Le CRIF a ainsi réussi la redoutable opération de transformer le statut de l’antisémitisme en France : de racisme dangereux et contre lequel chacun doit se mobiliser, en arme de guerre anti-palestinienne au service d’Israël. Or c’est précisément cette mutation qui ouvre les vannes et libère la parole antisémite quand et là où elle existe. En ce sens le CRIF fait un sale boulot. Nous l’avions déjà dit [3] .

Mais aussi parce que nous non plus nous n’accepterions pas de manifester pour le souvenir de nos morts déportés victimes du Nazisme ou même contre l’antisémitisme avec ceux qui ont soutenu les opérations meurtrières sur la population civile désarmée et assiégée de Gaza. Cela nous semble un détournement ignoble de notre héritage. Pour nous la seule « mémoire » est celle des devoirs conférés par l’horreur nazie : plus jamais ça pour personne, solidarité avec tous les opprimés, lutte contre toutes les formes de racisme.

 

Messieurs du CRIF,

Nous sommes aujourd’hui à des années-lumière de vous, et nous vous plaignons d’avoir perdu tout sens éthique et toute sensibilité à la douleur d’autrui.

Mais nous vous le disons : Il est trop tard ! pour traiter la Cimade PACA d’antisémite, trop tard et ridicule. Les ficelles sont devenues trop grosses. Il suffit de consulter votre site, lire vos écrits pour comprendre où sont les appels à la haine. Une attitude qui ne mérite à nos yeux que mépris. Pourtant ne vous leurrez pas, et ouvrez les yeux. Dans votre dos, ceux-là même qui vous soutiennent en apparence, par crainte d’être traités d’antisémites, vous haïssent en réalité à cause de votre attitude menaçante, arrogante et insultante ; et ils vous haïssent avec des termes antisémites : « Ils sont les plus forts,... ils sont partout... !! »

Nous luttons avec la Cimade et beaucoup d’autres dans ce pays, contre tous les racismes l’islamophobie, le racisme anti-noir, anti-Rrom, pour les droits des sans-papiers, pour un avenir partagé entre Israéliens et Palestiniens sur la base de l’égalité des droits. Cela fait sans doute aussi de nous aussi des antisémites à vos yeux.

 

Pourtant l’Egalité c’est la devise de la République que vous invoquez si souvent.

 

Bureau national de l’UJFP le 20-02-2013



Source : Union Française Juive Pour La Paix

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 20 Mars 2013





Vivre sans électricité, une réalité quotidienne en Grèce [reportage de Docu Praxi]

  

Par Okeanos

10 mars 2013 - 9:38
 

En Grèce, la compagnie publique d'électricité grecque coupe le courant chaque mois à près de 30.000 foyers et entreprises en raison de factures impayées. Des groupes de soutien reconnectent l’électricité, même si ce type d'action est répréhensible.

Docu Praxi a réalisé ce court documentaire que nous vous proposons en français. Vous pouvez retrouver nos amis de Docu Praxi sur leur site Internet et les contacter à l'adresse docupraxi (at) gmail.com.











à voir également : Catastroïka




Source : OKEANEWS . http://www.okeanews.fr/#axzz2O1BJd7lL



 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 19 Mars 2013



Feu vert pour la recherche de gaz de schiste en Corrèze



La demande de permis de recherche de gaz de schiste sur la Corrèze, la Dordogne et le Lot est recevable sur la forme.

Ce n’est que la deuxième étape dans une procédure administrative qui en compte sept. Le Journal Officiel du 26 février a publié l’avis favorable rendu par la Direction régionale de l’environnement (ex-Drire) d’Aquitaine sur la demande déposée en 2010 par une société pétrolière de Singapour pour rechercher du gaz de schiste entre Corrèze, Dordogne et Lot.

Comme d’autres, ce permis, dit de Brive, est jugé recevable sur la forme. Il est désormais ouvert à la concurrence : outre Hexagon Gaz, à l’origine de la demande pour exploiter ces gaz piégés dans la roche, d’autres sociétés peuvent se mettre sur les rangs. Elles ont 90 jours pour se signaler au ministère du Développement durable.

Pendant ce temps, les services régionaux de l’État doivent examiner la demande sur le fond : programme de travaux, contraintes environnementales… Le périmètre de ce permis englobe, par exemple, les zones les plus touristiques de la Dordogne, du Lot et de la Corrèze. Même si la technique de la fracturation hydraulique est interdite, l’exploitation du gaz de schiste a ses opposants. À Brive, un collectif d’opposants s’est constitué depuis plusieurs semaines.

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Éric Porte


Source : Délit de Poèsie : http://delitdepoesie.hautetfort.com/



 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #apprentis sorciers

Publié le 18 Mars 2013

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festival international du film toronto 2012

free angela & all political prisoners

Un film de Shola Lynch

Sortie en salle le 3 avril 2013
Documentaire 1h37 - USA/France - 2012


Synopsis
 
Free Angela & all political prisoners raconte l'histoire d'une jeune professeure de philosophie, née en Alabama, issue d'une famille d'intellectuels afro-américains, politiquement engagée.
 
Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d'elle.
 
Féministe, communiste, militante du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis, proche du parti des Black Panthers, Angela Davis s'inverstit dans le comité de soutien aux Frères de Soledad, trois prisonniers noirs américains accusés d'avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d'un de leur codétenu.
 
Accusée en 1970 d'avoir organisé une tentative d'évasion et une prise d'otage qui se soldera par la mort d'un juge californien et de 4 détenus, Angela devient la femme la plus recherchée des Etats-Unis. Arrêtée, emprisonnée, jugée condamnée à mort, elle sera libérée faute de preuve et sous la pression des comités de soutien internationaux dont le slogan est FREE ANGELA !
 
Devenue un symbole de la lutte contre toutes les formes d'oppression : raciale, politique, sociale et sexuelle, Angela Davis incarne, dans les années 70, le "Power to People". Avec sa coupe de cheveux "boule" et sa superbe silhouette elle lancera, malgré elle, la mode "afro", reprise à cette époque par des millions de jeunes gens.
 
Quarante ans plus tard, à l'occasion de l'anniversaire de l'acquittement d'Angela Davis, Shola Lynch, avec Free Angela & all political prisoners, revient sur cette période cruciale de la deuxième partie du XXe siècle.
 
Toujours engagée, militante abolitionniste, l'icône Angela continue le combat.
 
Power to people !



 
 


Source  :  http://www.jour2fete.com/index.php/films/112-free-angela-all-political-prisoners



 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 17 Mars 2013



Deux cantiques de circonstance pour souhaiter la bienvenue à notre nouveau calotin en chef ...










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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 16 Mars 2013





Indiscipline.
 
 
L’ivrogne laisse derrière lui les maisons stupéfaites.
 
C’est que n’importe qui ne se hasarde pas à se promener ivre
 
en plein jour, au soleil. Il traverse la rue calmement,
 
et pourrait s’enfiler dans les murs, car il y en a des murs.
 
Seuls les chiens se promènent ainsi mais un chien s’arrête
 
quand il sent une chienne et il la flaire avec soin.
 
L’ivrogne ne regarde personne, et même pas les femmes.
 
Dans la rue, suffoqués de le voir, les gens ne rient pas
 
et voudraient qu’il n’y ait pas eu d’ivrogne, mais tous ceux
 
qui trébuchent en le suivant des yeux, regardent à nouveau
 
devant eux en jurant. Quand l’ivrogne est passé,
 
la rue tout entière se meut plus lentement
 
dans la lumière du soleil. Un homme qui repart
 
aussi pressé qu’avant, ne pourra jamais être l’ivrogne.
 
Les autres regardent, sans les distinguer, les maisons et le ciel
 
qui sont toujours là, même si personne ne les voit.
 
L’ivrogne ne voit ni le ciel ni les maisons mais il les connaît
 
car d’un pas chancelant il parcourt un espace
 
aussi net que les franges de ciel. Embarrassés, les gens
 
se demandent à quoi servent les maisons,
 
et les femmes s’arrêtent de regarder les hommes.
 
Tous ont peur, dirait-on, que soudain la voix rauque
 
éclate en un chant et les suive dans l’air.
 
Chaque maison a sa porte mais il est inutile d’y entrer.
 
L’ivrogne ne chante pas, mais il suit un chemin
 
où il n’y a pas d’autre obstacle que l’air. Heureusement
 
qu’au-delà il n’y a pas la mer, car l’ivrogne
 
en marchant calmement, entrerait également dans la mer
 
et, une fois disparu, il suivrait sur le fond toujours la même route.
 
Et dehors la lumière serait toujours la même.
 
1933.
 
Cesare Pavese (San Stefano Belbo, 1908 – Turin, 1950), Indiscipline, Ville à la campagne, in le recueil Travailler fatigue.







À l'intérieur d'une horloge brisée,

Déversant le vin avec tous les chiens de pluie,

Taxi, on préfère marcher,

Emboucher une entrée avec les chiens de pluie,

Car je suis chien de pluie, aussi


 


 
 
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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie