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Publié le 25 Mars 2023

Publié le 18 Février 2023

Publié le 14 Janvier 2023

Dans une maison de retraite, une petit vieux demande à un autre :

"t'es nouveau ici ?"

non, je bosse ici ...

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Publié le 8 Mars 2020

Un petit coup de pub pour une chaine Youtube qui mêle science, réflexion et poésie

exemple :  

 

 

En gardant un ton neutre, Balade mentale est une chaîne de vulgarisation scientifique qui partage émerveillement et rigueur, bref si vous aviez pas compris, j'aime bien cette chaine

Alors comme il leur manque un peu de sou pour un projet qui a l'air sympa, je leurs fais un peu de pub ...

 

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Publié le 31 Décembre 2019

J'espère que Léo ne m'en voudra pas pour ce détournement ...

 

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Publié le 23 Septembre 2019

Publié le 22 Mai 2019

liste des fusillés de Chateubrillant  22 octobre 1941

 

Jules Auffret, 39 ans, ouvrier gazier, de Bondy, conseiller général communiste de la Seine.

Henri Barthélémy, 58 ans, de Thouars, retraité de la SNCF, militant communiste.

Titus Bartoli, 58 ans, de Digoin, instituteur honoraire, militant communiste.

Maximilien Bastard, 21 ans, de Nantes, chaudronnier, militant communiste.

Marc Bourhis, 44 ans, de Trégunc, instituteur, militant communiste trotskiste.

Émile David, 19 ans, de Nantes, mécanicien-dentiste, militant communiste.

Charles Delavacquerie, 19 ans, de Montreuil, imprimeur, militant communiste.

Maurice Gardette, 49 ans, de Paris, artisan tourneur, conseiller général communiste de la Seine.

Désiré Granet, 37 ans, de Vitry-sur-Seine, secrétaire général de la Fédération CGT des papiers et cartons.

Jean Grandel, 50 ans, employé des PTT, maire communiste de Gennevilliers, conseiller général communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération postale de la CGT.

Pierre Guéguin, 45 ans, de Concarneau, professeur, maire communiste de Concarneau et conseiller général du Finistère, communiste critique : refuse d'accepter le pacte germano-soviétique et rompt avec le PCF, puis se rapproche des trotskistes.

An Huynh-Khuongb,15 dit « Luisne », 29 ans, de Paris, professeur, militant communiste.

Eugène Kérivel, 50 ans, de Basse-Indre, capitaine côtier (marin pêcheur), militant communiste.

Raymond Laforge, 43 ans, de Montargis, instituteur, militant communiste.

Claude Lalet, 21 ans, de Paris, étudiant, dirigeant des Jeunesses communistes.

Edmond Lefevre, 38 ans, d'Athis-Mons, métallurgiste, militant communiste.

Julien Le Panse, 34 ans, de Nantes, peintre en bâtiment, militant communiste.

Charles Michels, 38 ans, de Paris, ouvrier de la chaussure, député communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération CGT des cuirs et peaux.

Guy Môquet, 17 ans, de Paris, étudiant, militant communiste, fils du député de la Seine Prosper Môquet déporté au bagne de Maison-Carrée.

Antoine Pesqué, 55 ans, d’Aubervilliers, docteur en médecine, militant communiste.

Jean Poulmarc'h, 31 ans, d'Ivry-sur-Seine, secrétaire général de la Fédération CGT des produits chimiques, militant communiste.

Henri Pourchasse, 34 ans, d'Ivry-sur-Seine, employé de préfecture, responsable de la Fédération CGT des cheminots, militant communiste.

Victor Renelle, 42 ans, de Paris, ingénieur-chimiste, militant communiste, créateur du syndicat des techniciens des industries chimiques.

Raymond Tellier, 53 ans, de Paris, ingénieur-chimiste, militant communiste.

Maurice Ténine, 34 ans, d’Antony, docteur en médecine, militant communiste.

Jean-Pierre Timbaud, 31 ans, de Paris, mouleur en bronze, secrétaire général de la Fédération CGT de la métallurgie, militant communiste.

Jules Vercruysse, 48 ans, de Paris, ouvrier du textile, secrétaire général de la Fédération CGT des textiles, militant communiste.

 

Les vingt-sept fusillés de Châteaubriant, tous communistes ou proches du parti, sont étrangers à l'attentat de Nantes : la majeure partie des communistes ont été arrêtés à partir d’août 1939 

SOURCE  : WIKIPEDIA

Mr Riolo, si vous pensez qu'être fusillé par les nazis, c'est collaborer avec eux, votre place se trouve aux cotés de  Faurisson, mais je ne doute pas que le chèque que vous touchez en fin de mois pour faire le buzz est pour vous plus important que la vérité et l'objectivité

les gens qui vous emploient sont autant condamnables que votre haine et votre cupidité ...

 

 

 

Observez bien le comportement de ces gens :
Trouvez-le surprenant, même s'il n'est pas singulier
Inexplicable, même s'il est ordinaire
Incompréhensible, même s'il est la règle.
Même le plus petit acte, simple en apparence
Observez-le avec méfiance ! Surtout de ce qui est l'usage
Examinez la nécessité !
Nous vous en prions instamment :
Ne trouvez pas naturel ce qui se produit sans cesse !
Qu'en une telle époque de confusion sanglante
De désordre institué, d'arbitraire planifié
D'humanité déshumanisée,
Rien ne soit dit naturel, afin que rien
Ne passe pour immuable.

L'Exception et la règle, Bertolt Brecht  1930

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Publié le 17 Janvier 2016

 

 

Je me suis réveillé un matin,
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Je me suis réveillé un matin,
Et j'ai trouvé l'envahisseur.
Hé ! partisan emmène-moi
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Hé ! partisan emmène-moi,
Car je me sens pour mourir
Et si je meurs en partisan
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Et si je meurs en partisan,
Il faudra que tu m'enterres.
Que tu m'enterres sur la montagne
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Que tu m'enterres sur la montagne,
À l'ombre d'une belle fleur
Et les gens qui passeront
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Et les gens qui passeront
Me diront « Quelle belle fleur »
C'est la fleur du partisan
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
C'est la fleur du partisan
Mort pour la liberté
 
 
 

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Publié le 23 Octobre 2015

Un Blues du vendredi dédié à mon camarade Georges Ibrahim Abdallah qui entamera demain sa 32è année de prison.

 

Les cerises et les figues



Les ministres et les juges ont gravés des rayures

Dans l’oubli des cachots et ses rêves d’Antigue

Sur un cèdre courbé aux blanches tavelures

Qui chantonne le temps, les cerises et les figues



Dans les silences de Sabra et Chatila

Il est des murs à la mémoire ensanglantée

Des rues où soudain la terreur résonna

Où le fantôme d’Oradour sembla déambuler



Il n’est de résistant que celui qui se dresse

Repousse la barbarie dans une colère de larmes

Il n’est de sentiment pire que la détresse

De rempart plus terrible que de prendre les armes



Et c’est suivant le lieu, l’époque et les vainqueurs

Que vos cendres reposent tranquilles au panthéon

Et c’est suivant le vœu des grands inquisiteurs

Que vos os croupissent au fond d’une prison



La justice est un mot aux allures de mensonge

Quand l’oncle d’Amérique intime ses vassaux

Le pantin de Beauvau la souffrance prolonge

Jetant le droit des hommes au fond du caniveau



Je sais un Abdallah aux yeux pleins de fatigue

Et un Georges qui chante les cerises et les figues 
 
 
 
 

 

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Publié le 1 Juin 2015

1 74 09 99 192.168.0.1

[Soutien à Iaata.info] 1 74 09 99 192.168.0.1 en procès pour lire et soutenir la presse libre

 
 


Je suis 1 74 09 99 192.168.0.1. Je risque 5 ans de prison et 40 000 euros d’amende parce que je suis lecteur et solidaire de la presse libre…
Je suis 1 74 09 99 192.168.0.1.Parce que ce sont des traces numériques que le grand filet de la surveillance a relevées, des traces d’appareils électroniques.
Je suis 1 74 09 99 192.168.0.1.Parce que je suis un parmi d’autre, des femmes et des hommes, qui ont plus à craindre qu’à espérer de l’action de l’Etat. 
Je suis celui qui « faisait l’apologie de la violence » [1], qui rédige le « vade-mecum du parfait casseur » [2].Pour les 755 000 lecteurs et lectrices de la Dépêche je serai toujours« un homme de 40 ans, qui avait incité sur un site internet à commettre davantage de casses… » [3].Et ce au mépris d’un certain nombre de règles légales, la présomption d’innocence par exemple. Mais combien cela me coûterait-il de porter plainte ? Pourquel résultat au final ? Est-ce que cette justice qui m’attaque est capable de me défendre ? J’en doute.
Je suis 1 74 09 99 192.168.0.1. La police est venue me chercher à 6h30 du matin. J’ai passé 10 heures dans une geôle qui sentait l’urine, ils ont menacé de venir chercher mon fils au lycée,de m’inculper pour apologie de terrorisme… Parce que je lis et que je soutiens la presse libre.
Presse libre parce que libérée des intérêts marchands. Presse libre parce que diverse et déterminée, ancrée localement au plus près des luttes. Une presse qui ne me dit pas quoi penser mais qui me donne à voir, à comprendre, en prenant clairement position.

L’espace médiatique est la grande scène où se situent les scènes principales de la vie collective ; elle lescompose et elle les reflète. [4]

Sans ces sites internet, ces radios libres, ces journaux il y a tout un tas de choses que je n’aurais sans doute jamais sues. Quelques exemples : Bilal Nzohabonayo tué par la police et qui a été présenté tout d’abord comme djiadiste, c’est grâce au travail du site le Rotative.info que la version policière sera démentie ; les circonstances réelles de la mort de Rémi F. sont révélées dans leur intégralité par Reporterre avant que cela soit admis officiellement ; la grève de Radio France en février qui annonçait la plus longue grève de la radio publique de son histoire a été relayée sur Canal Sud et d’une manière générale, ce sont des medias libres qui relaient les paroles des personnes qui luttent. La richesse et la diversité de cette presse est incommensurable. Si je n’ai plus la presse libre je deviens à moitié aveugle. Mon monde n’est plus exprimé que par des artistes et des journalistes, des économistes et des experts, avec qui j’ai, socialement, peu de chose à voir. Cette presse là, ne me donne pas de prise sur le monde qui m’entoure. Au contraire, cette information me le rend distancié, flou, parce que sans correspondance avec ma vie et mes préoccupations. Comme si ce que je vivais n’avait pas de consistance collective. Le monde semble vivre à mille lieux de mon expérience concrète, du chômage, de la précarité, de l’injustice que je constate autour de moi.

À la façon des lunettes, les journaux fabriquent des non-vu à partir duquel le monde est vu [5].

Ces derniers mois ont eu lieu de nombreuses manifestations à Toulouse. Systématiquement la presse locale et nationale a titré sur les « violences », le verre brisé, les courses poursuites. Ça manquait cruellement de certains détails. J’ai vu 500 policiers pour 300 manifestant.e.s, j’ai vu la violence et le mépris vis à vis de tout ce qui ne portait pas d’uniforme. J’ai vu des hommes cagoulés, armés, bloquer des rues. J’ai vu des citadin.ne.s gazé.e.s sans distinction. J’ai vu les condamnations judiciaires pleuvoir sur des personnes arrêtées au hasard. J’ai vu les entorses à la procédure. J’ai vu la violence du maintien de l’ordre.
Je n’ai rien lu de tout cela dans la presse dominante [6]. Il n’y a que la presse libre qui s’en est fait le relais.. C’est seulement là que j’ai perçu que je n’étais pas seul à être scandalisé et en colère. Au bout de ces mois d’occupation policière et de procès expéditif, comme si cela ne suffisait pas, je me retrouve moi aussi pris dans la machine judiciaire.

Je sais que mon cas n’est pas isolé. Je sais que beaucoup, qui comme moi, luttent pour un monde débarrassé de l’exploitation et des dominations, connaissent la prison, les vexations, les mutilations… Je sais que beaucoup, parcequ’ilelles sont au mauvais endroit au mauvais moment, parce qu’ilelles ont la "mauvaise" couleur de peau, le mauvais passeport, parce qu’ilelles sont pauvres, connaissent aussi la prison, les vexations, les mutilations…
Je sais que ce système repose sur une part non négligeable de violence légale. Je le sais parce que je le vis, mais aussi parce que je peux connaître des cas semblables, savoir ce que beaucoup vivent. Parce que je lis la presse libre.

Est-il donc absolument impossible d’opposer aux puissances de l’élimination l’organisation des éliminés ? [7]

Ces sites, ces radios, ces journaux sont une organisation concrète des éliminé.e.s, des exploité.e.s, des dominé.e.s, des opprimé.e.s. Et c’est pour ça qu’on les attaque, qu’on veut les faire taire.
Je suis 1 74 09 99 192.168.0.1. Je risque 5 ans de prison et 40 000 euros d’amende pour faire taire la solidarité et la presse libre !

Quelques exemples de presse libre :
RebellyonParis-Luttes.infoBrest-InfoRenverse.chla RotativeReims médias libres,IAATA ; Rennes Infole Jura libertaire« Article 11 »Soyons sauvagesEspoir ChiapasCollectif Bon pied bon oeilAtelier médias libresCourant AlternatifEditions AcratiePanthères enragéesPrimitiviéditions Albache« Jef Klak »le Numéro ZéroLa Brique« La Lettre à Lulu »Révolte numériqueRadio Zinzinezad.nadir.orgContre-faits,collectif Ciné 2000l’Actu des luttes (FPP)Journal Résister (Nancy)Revue LutopikLe collectif Contre Les Abus Policiers - C.L.A.P33L’Orchestre Poétique d’Avant-guerre O.P.A.L’Envolée pour en finir avec toutes les prisonsLundi MatinRadio CanutLignes de forceDemain le Grand SoirArchyvesRevue « Z »Le Canard sauvageIndymedia NantesHors Sol Confusionnisme.infoMille BabordsIacam« La Gazette de Gouzy »,« le Monde libertaire »Regarde à Vueradio Canal SudLa Horde, radio La Locale (Ariège), le collectif deInfoautéditions Entremondeéditions Libertalia,Acrimedradio Bartas (Lozère), la plate-forme Antifa-net.fr,Les Morback VénèresCQFD journalIndymedia Lille

Notes

[1La dépêche du vendredi 8 mai 2015 page 21

[220 minutess.fr en ligne le 07 mai 2015

[3La dépêche op.cit.

[4Georges Balandier, Le pouvoir sur scènes, Paris, Fayard, 2006, p. 163.

[5Patrick Champagne, Faire l’opinion  : lenouveau jeu politique, Paris, les Éd. de Minuit, coll. « Le Senscommun », 1990, p. 244

[6Avec quelques exceptions notables le plus souvent des tribunes ou des blogs périphériques (le monde, médiapart)… Finalement des points de vue qui ne rentre pas dans la catégorie « information ».

[7B. Brecht Théorie de la radio 1932 La radio appareil de communication. Discourssur la fonction de la radio

 

 

Source : REBELLYON INFO

 

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