Publié le 29 Avril 2013

Lu sur La Provence :

Avignon : licencié par Véolia pour avoir refusé de couper l'eau

Marc, employé de Veolia Eau à Avignon, a été licencié début avril car il refusait de couper l'eau à des familles démunies suite au non-paiement de factures.

Sa générosité lui aura coûté cher. Ou du moins son poste. Marc, employé de Veolia Eau à Avignon, a été licencié début avril car il refusait de couper l'eau à des familles démunies suite au non-paiement de factures. "À l'origine, ça ne faisait pas partie du descriptif de mon poste et quand ça l'est devenu en 2006, quand on nous l'a imposé, je me suis toujours refusé à couper l'eau à des personnes en difficulté, explique l'homme de 48 ans. Au lieu de les enfoncer, j'essayais de trouver avec eux des solutions. Je les dirigeais par exemple vers des assistantes sociales ou on essayait d'établir un étalonnage des paiements".

Face à ce comportement, sa direction l'a plusieurs fois rappelé à l'ordre et l'a même convoqué en conseil de discipline mais qu'importe, Marc s'est toujours interdit de fermer les compteurs d'eau des clients considérés comme "mauvais payeurs" par Veolia Eau. Cela aura duré près de 7 ans, jusqu'à ce que l'entreprise le licencie finalement au début du mois car son refus de couper l'approvisionnement en eau nuisait à l'organisation du travail et que d'autres agents étaient obligés de le faire à sa place.

"Je n'ai jamais pensé à démissionner. Mais, plusieurs fois, j'ai demandé à changer de poste et cela m'a toujours été refusé sans aucune raison, témoigne Marc, qui a travaillé pour l'entreprise pendant 20 ans, aujourd'hui j'essaie de réintégrer mon entreprise en espérant qu'ils me transfèrent sur un autre posteoù je n'aurai pas un tel problème moral".

Aujourd'hui, la situation reste imprécise pour Marc mais il est prêt à engager, si besoin est, une procédure devant le conseil des prud'hommes avec l'aide de la CGT du Vaucluse et de son secrétaire général Thierry Lapoirie. "Une pétition sera mise en ligne pour aider à la réintégration de Marc dans son entreprise pour qui il a donné une grande partie de sa vie", déclare Thierry Lapoirie .

Stéphane Bernault

Veolia Eau participe au Fonds Solidarité Eau qui permet d'apporter une aide financière ciblée aux plus démunis pour le paiement de leur facture d'eau. 59 conventions ont déjà été signées en 2010.
Dans chaque département signataire, Veolia Eau s'engage à abandonner ses créances sur un certain nombre de clients qui connaissent des difficultés de pa
iement.

Source : Véolia : http://www.veoliaeau.com/missions/favoriser-acces-eau/#c400fDq9r1

La quantité globale d’eau nécessaire à un adulte de taille moyenne, vivant en région tempérée et ne fournissant pas d’effort physique particulier, est d’environ 2,5 litres par jour dont environ 1 litre est apporté par les aliments et 1,5 litre par les boissons. Sans apport d’eau d’aucune sorte, il ne peut vivre plus de deux ou trois jours ; s’il boit sans manger, il peut survivre environ quarante jours, à condition de ne fournir aucun effort.

Source : CNRS ; http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/usages/eauOrga.html

 Notre problème est l’obéissance civile  (Howard Zinn)

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié le 19 Avril 2013



Peetie Wheatstraw, de son vrai nom William Bunch, (1902-1941) est un pianiste et chanteur de blues américain, né à Ripley, au Tennessee et décédé à East Saint Louis, dans l'Illinois.
Le pseudonyme de « Peetie Wheatstraw » , que William Bunch prend, fait référence à un personnage du folklore afro-américain, la moitié maléfique d'une personnalité double. On le nomme aussi « le beau-frère du diable »




















 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 16 Avril 2013



En invoquant la différence culturelle des Roms, le ministre de l’Intérieur a franchi un cap. Xénophobie d’Etat ? Entretien avec le sociologue Eric Fassin.




Regards.fr. En déclarant récemment que les Roms « ne souhaitent pas s’intégrer », notamment « pour des raisons culturelles », Manuel Valls a-t-il franchi un cap ?

 

Eric Fassin. Il faut d’abord rappeler que le ministre socialiste choisit de donner cet entretien au Figaro : c’est pour mieux valider les thèses de la droite. Il est vrai que le terrain a été préparé, en 2010, par l’essai très médiatisé d’un sociologue qui se dit de gauche, Hugues Lagrange : contre ceux qui rappellent l’importance de la classe, mais aussi de la discrimination raciale, Le déni des cultures prétendait en effet expliquer la délinquance par la culture d’origine. Manuel Valls part des mêmes prémisses. Invoquer l’explication culturelle, c’est écarter toute autre explication des problèmes que connaissent les populations roms – comme la misère et la stigmatisation, l’une renforçant l’autre dans un terrible cercle vicieux. C’est une manière de dire que les problèmes sont de leur fait, et de leur faute – nous n’y sommes pour rien. C’est sans doute en raison de leur culture que les Roms vivent dans des bidonvilles à ciel ouvert, en bordure des routes… Le ministre de l’Intérieur affirme ainsi que les Roms « sont à l’origine de problèmes de cohabitation » avec les habitants des quartiers populaires ; et quand il ajoute que ces problèmes « prennent des formes parfois inquiétantes, comme en témoignent les incendies constatés la semaine dernière à Aubervilliers et Sarcelles », il néglige de dire que ce sont les Roms qui en sont les victimes !

 

Le discours de Grenoble prononcé par Nicolas Sarkozy en 2010 constitue-t-il un tournant politique dont nous continuons à sentir les effets, malgré le changement de présidence ?

 

La chasse aux Roms lancée par Manuel Valls pendant l’été 2012 faisait écho à celle lancée par l’ancien président de la République pendant l’été 2010. Le plus troublant, c’est peut-être aujourd’hui le retour d’une même rhétorique : d’un côté, on stigmatise, en faisant l’amalgame entre Roms et délinquance ; de l’autre, on prétend que c’est pour leur bien qu’on démantèle leurs camps « insalubres ». Le Figaro reprend d’ailleurs à son compte cette logique de persécution humanitaire : « Plusieurs camps, où des dizaines d’occupants se mettaient en danger en vivant sur le bord d’axes routiers, ont encore été évacués. » Mieux, Manuel Valls emprunte à Nicolas Sarkozy son expression favorite, en matière d’immigration – et il l’exporte au-delà de nos frontières : « Je partage les propos du premier ministre roumain quand ce dernier dit “Les Roms ont vocation à rester en Roumanie, ou à y retourner”. » L’euphémisme est remarquable : il permet de refouler la coercition ; tout se passe comme si la reconduite à la frontière n’était qu’une manière d’aider les Roms à accomplir leur vocation. L’expulsion choisie, c’est ce qu’on pourrait appeler un destin de choix. N’allons surtout pas demander ce qui leur a fait quitter la Roumanie, au risque d’être traités comme ils le sont ailleurs en Europe. Et ne nous soucions pas non plus de la contradiction : s’ils ne souhaitent pas s’intégrer, nous dit-on, c’est du fait de leur culture nomade ; aussi doivent-ils rester chez eux, nous explique-t-on ensuite, plutôt que de circuler librement !

 

A l’époque, la vice-présidente de la Commission européenne, Viviane Reding, s’insurgeait contre la « politique du bouc émissaire » révélée par une circulaire ministérielle qui demandait aux préfets de démanteler en priorité les camps de Roms. L’Europe peut-elle être aujourd’hui un rempart ?

 

En 2010, c’est l’Europe qui avait reculé. Depuis, on ne l’entend plus guère. Sans doute est-elle, en théorie, la garante des droits humains. Mais en pratique, c’est aussi la directive « retour » de 2008, dite « directive de la honte ». Et l’on peut se demander si le ciment de la politique européenne, aujourd’hui, ce n’est pas la politique d’immigration : à défaut de protéger contre les marchés, l’Union protège contre les étrangers. Aujourd’hui, l’Europe est donc une forteresse xénophobe plutôt qu’un rempart démocratique.

 

L’ouvrage publié par le collectif Cette France-Là en 2012 s’intitulait Xénophobie d’en haut. Le choix d’une droite éhontée. La gauche fait-elle mieux que la droite sur ce sujet ?

 

Les mêmes causes produisent les mêmes effets. On instrumentalise la question rom pour distraire d’autres enjeux – en particulier économiques. Pourtant, la crise n’est pas à proprement parler la cause de cette xénophobie d’État ; elle en est plutôt l’occasion. Il n’est pas surprenant que la gauche s’inscrive dans cette continuité : elle ne remet nullement en cause les formulations de droite, qu’il s’agisse du « problème de l’immigration » ou de la « question rom ». On se souvient de la fameuse phrase : le Front national apporterait de mauvaises réponses à de bonnes questions. Elle date de 1984, mais, pour la gauche, elle est toujours d’actualité, hélas. Toutefois, la nouveauté concerne les Roms : le problème, si l’on peut dire, c’est qu’ils sont européens ; il devient de plus en plus injustifiable de leur imposer un statut différent. En principe, il n’est donc pas possible de les traiter aussi mal que les non-Européens (en particulier, les Africains) – sauf à racialiser ce groupe, comme s’il était d’une nature différente. Mais la République française ne parle évidemment pas de race : aussi nous parle-t-on d’une différence culturelle. Il est d’ailleurs intéressant que ceux qui ont dénoncé les slogans différencialistes de SOS Racisme dans les années 1980 (« vive la différence ! »), comme Pierre-André Taguieff ou Alain Finkielkraut, ne protestent pas aujourd’hui contre le différencialisme d’État. Les ennemis du multiculturalisme d’inclusion n’auraient-ils rien à redire à ce culturalisme d’exclusion ?


Source : http://www.regards.fr/migrations/eric-fassin-manuel-valls-valide,6402



 

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 15 Avril 2013

Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #apprentis sorciers

Publié le 12 Avril 2013





Trois versions de Poor Boy A Long Way From Home ... Sans Lucky Luke ni Jolly Jumper.




















 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 11 Avril 2013















La paix



Le rêve de l'enfant, c'est la Paix,
Le rêve de la mère, c'est la Paix,
Des mots d'amour sous les arbres, c'est la Paix.
 
Le père qui rentre le soir un long sourire dans les yeux
Dans ses mains un panier rempli de fruits
Et sur son front des gouttes de sueur qui ressemblent
Aux gouttes d'eau gelées de la cruche posée sur la fenêtre...
C'est la Paix....
 
Quand se referment les cicatrices sur le visage blessé du monde
Et que dans les cratères creusés, on plante des arbres;
Quand, dans les coeurs carbonisés par la fournaise,
L'espoir fait ressurgir les premiers bourgeons
Et que les morts peuvent enfin se coucher sur le côté
Et dormir sans aucune plainte, assurés que leur sang
N'a pas coulé en vain...
 
La Paix, c'est la bonne odeur des repas,
Le soir quand l'arrêt d'une voiture sur la route
Ne provoque aucune peur,
Et que celui qui frappe à la porte, ne peut être qu'un ami
Et qu'à n'importe quelle heure, la fenêtre ne peut s'ouvrir
Que sur le ciel et laissant nos yeux refléter comme une fête
Des cloches lointaines de ses couleurs...
 
Quand les prisons deviennent des bibliothèques
Et que de porte en porte, une chanson s'en va dans la nuit...
Quand la lune du printemps sort des nuages semblables
A l'ouvrier qui le samedi soir sort fraîchement rasé
De chez le coiffeur du quartier, c'est la Paix.
La Paix, ce sont des meules rayonnantes dans les champs de l'été
C'est l'alphabet de la beauté sur les genoux de l'aube.
Quand tu dis, mon frère, demain, nous construirons,
Quand nous construisons et que nous chantons, c'est la Paix...
 
Quand la nuit ne prend que peu de place dans le coeur
Et que les cheminées nous montrent du doigt le chemin du bonheur,
Quand le poète et le prolétaire peuvent à égalité
Respirer le parfum du grand oeillet du crépuscule, c'est la Paix.
 
Mes frères, c'est dans la Paix que nous respirons à pleins poumons
L'univers entier avec tous ses rêves...
Mes frères, mes soeurs, donnez-vous la main, c'est celà la Paix.



Yannis Ritsos



 
 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie

Publié le 9 Avril 2013



Quand la justice revêt enfin un visage humain, ne nous privons pas de cette bonne nouvelle ...

Lu sur Rebellyon info : http://rebellyon.info/Le-prefet-du-Rhone-condamne-par-la.html





Le préfet du Rhône condamné par la justice

 

Jean-François Carenco, préfet du Rhône, a été condamné par un juge à héberger les familles de Villeurbanne qu’il venait d’expulser. Il disait appliquer les décisions de justice en expulsant. On attend maintenant qu’il applique les décisions de justice en hébergeant.

 

 

Au cours de la cam­pa­gne pré­si­den­tielle, François Hollande, avait écrit que lors des déman­tè­le­ments des cam­pe­ments de Roms, il sou­hai­tait que des solu­tions alter­na­ti­ves soient pro­po­sées. Depuis jeudi 4 avril 2013, c’est chose faite. Un juge a condamné le préfet du Rhône à pro­po­ser un héber­ge­ment à des famil­les Roms qu’il venait d’expul­ser d’un ter­rain.

 

Les familles revendiquent l’accès au droit commun

 

Le 28 mars 2013, des famil­les Roms expul­sées de leur bidon­ville sont recueillies par un prêtre qui les abrite dans une salle parois­siale . Aidées par le MRAP et Enfant Sans Toit, les famil­les mon­tent des dos­siers afin de saisir le juge des réfé­rés sur la base de la juris­pru­dence du Conseil d’État du 2 février 2012 qui estime que le refus d’un héber­ge­ment d’urgence à une per­sonne en situa­tion de détresse cons­ti­tue une atteinte grave à une liberté fon­da­men­tale.  Et oui, même les ani­maux ont des droits alors les Roms qu’on jette à la rue comme des chiens en ont aussi, n’en déplaise à mon­sieur Valls.

 

Les 12 famil­les expul­sées sai­sis­sent donc le Tribunal Administratif de Lyon et lui deman­dent de leur assu­rer un héber­ge­ment adapté à leur situa­tion puis­que la police les a jetés à la rue et qu’on a cassé leur bara­que. Manuel Valls pré­tend que les Roms des cam­pe­ments ne veu­lent pas s’inté­grer ? Et bien ils vont lui prou­ver le contraire en deman­dant au juge l’accès au droit commun. Le droit commun, c’est l’arti­cle L 345-2-2 du code de l’action sociale et des famil­les : « Toute per­sonne en situa­tion de détresse médi­cale, psy­chi­que et sociale à accès, à tout moment à un dis­po­si­tif d’héber­ge­ment d’urgence ».

 

L’audience se déroule devant une salle comble. Le préfet cou­ra­geux ne se pré­sente pas et n’envoie per­sonne. Les débats durent plus d’une heure trente. Au terme de l’audience, les famil­les, sans solu­tion, vont passer la nuit devant le tri­bu­nal avec le prêtre qui les a accueillis et les asso­cia­tions en atten­dant le ver­dict.

 

Le len­de­main à 16 heures, après de lon­gues heures d’attente, le résul­tat tombe. C’est gagné… Le préfet est condamné. Hollande avait raison, on ne peut pas expul­ser sans pro­po­ser de solu­tions alter­na­ti­ves.

 

Dans son ordon­nance, le juge sou­li­gne que le préfet à jeté à la rue des famil­les avec des enfants en bas âge alors qu’il connais­sait par­fai­te­ment leur situa­tion. Il ajoute qu’une fois à la rue, les ser­vi­ces de l’État qui ont été contac­tés n’ont rien fait pour appor­ter une solu­tion. Le juge estime donc qu’il y a une carence de l’État qui n’a pas assumé son rôle : « La carence de l’État dans son obli­ga­tion d’assu­rer un héber­ge­ment d’urgence à des per­son­nes sans abri est carac­té­ri­sée et cons­ti­tu­tive d’une atteinte grave et mani­fes­te­ment illé­gale à une liberté fon­da­men­tale des requé­rants ».

 

La conclu­sion est sans appel (sauf devant le Conseil d’État…). Il est enjoint au préfet de pro­po­ser un lieu d’héber­ge­ment sus­cep­ti­ble de les accueillir dans un délai de 4 jours et sous astreinte de 75 € par jour de retard.

 

Une décision qui fait jurisprudence

 

La déci­sion du juge est un véri­ta­ble séisme selon les asso­cia­tions. Dorénavant, toutes les expul­sions de cam­pe­ments prô­nées par Valls vont pou­voir être contes­tées devant les tri­bu­naux. La chasse aux Roms devrait sérieu­se­ment se com­pli­quer pour le gou­ver­ne­ment. Terminé les stands de tir à la foire où on gagne à tous les coups. Terminé les sem­pi­ter­nel­les lita­nies de Valls sur ces Roms qui vivent dans des condi­tions épouvantables et qu’on met à la rue pour leur plus grand bien. Terminé ces vio­la­tions inces­san­tes du droit. Enough is enough a dit le juge. Contrairement à Viviane Reding qui n’a fait que parler, le juge, lui tape du poing sur la table en rap­pe­lant le droit et en met­tant une astreinte en cas de non res­pect du juge­ment.

 

Cette his­toire démon­tre qu’à force de taper sur ceux qu’on croit les moins capa­bles de se défen­dre et bien on obtient l’effet contraire. Le gou­ver­ne­ment veut expul­ser les Roms en cas­sant leurs cam­pe­ments, et bien le voilà obligé de les héber­ger. Retour à l’envoyeur. Elle montre ensuite qu’à force de taper sur les plus fai­bles, on pro­vo­que la réu­nion, l’alliance et la mise en commun de dif­fé­ren­tes forces qui ensem­ble, font bouger les lignes. A Lyon, c’est grâce à des famil­les volon­tai­res et dignes, des asso­cia­tions indé­pen­dan­tes, des avo­cats dis­po­ni­bles et, fait nou­veau, grâce à un prêtre sou­tenu par son Cardinal que ce résul­tat a été obtenu. Cette his­toire montre enfin qu’en France, il y a des juges indé­pen­dants qui pren­nent des déci­sions au nom de la République et que per­sonne ne peut les igno­rer, pas même un préfet ou un minis­tre qui se croient au dessus des lois .

 

Il y en a marre de ces situa­tions scan­da­leu­ses où des pré­fets, censés assu­rer l’ordre et la tran­quillité, cau­sent des trou­bles à l’ordre public en jetant à la rue, par cen­tai­nes, des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants en bas âge sim­ple­ment parce qu’ils sont Roms. Il y en a marre de ces vio­la­tions du droit inter­na­tio­nal, du droit euro­péen et du droit fran­çais de ces pré­fets qui se croient, comme leurs hommes poli­ti­ques de tutelle, au dessus des lois. Il y en a marre de cette concep­tion pour­rie de la répu­bli­que où les lois sont vio­lées par ceux là mêmes qui les votent et par ceux qui ont la charge de les faire appli­quer.

 

Finalement, elle n’était pas si bête l’idée de François Hollande de ne plus expul­ser les cam­pe­ments sans pro­po­si­tions alter­na­ti­ves. Elle cor­res­pon­dait pile poil à ce que dit la loi. C’est juste un peu dom­mage qu’il ait mis au minis­tère de l’inté­rieur un homme qui ignore la loi et qui érige en grande cause natio­nale la vio­la­tion des liber­tés fon­da­men­ta­les des plus dému­nis. C’est un peu comme si il avait mis au minis­tère du budget un homme qui pos­sède un compte en Suisse et qui fraude le fisc.

 

On vit dans un monde de din­gues, vous ne trou­vez pas ?

 

Philippe Alain

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté