Publié le 28 Février 2015
Publié le 27 Février 2015
Dans la famille Blues, je voudrais :
Kinsey père
Kinsey fils
Musselwhite Père et fille
Verbeke Père et Fils
Sims père et fille
Publié le 23 Février 2015
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La minéralité expliquée aux cailloux
Le camarade Roger est inspiré par le mur de pierres : Sans le verbe être Le cœur n’a plus de bouche. Peut-on remonter La vie Sans détourner la tête Pour l’arbre humain
image " Caussols pierres crues ". Sous licence CC BY 2.5 via Wikimedia Commons - Christian Lassure *** Le jour qui se fane Éteint ses flammes lasses. Sur l'horloge Le temps va s'inscrire dans le ...
http://cocomagnanville.over-blog.com/2015/02/la-mineralite-expliquee-aux-cailloux-45.html
Publié le 22 Février 2015
Milk Coffee and Sugar duo formé en 2008 à Paris
Gaël Faye et Edgar Sekloka alias Suga.
Publié le 20 Février 2015
né en 1944 dans le Mississippi, Charlie Musselwhite acompagné les plus grands bluesmen
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Musselwhite
Publié le 13 Février 2015
Publié le 11 Février 2015
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La minéralité expliquée aux cailloux
Déclinaisons poétiques autour d'un mur de pierres..... ......Une plume de rose apprivoise les vents Et dévoile les astres à nos cœurs engourdis Je flaire les certitudes des fleurs qui s’enlacent Je résous l’aporie des pierres qui s’embrassent...... .
Inaltérable Mes doigts aveugles effleurent l'interstice Et je vois le bourgeon dans le désert Une bouche murmure la faible lueur Le vid
http://cocomagnanville.over-blog.com/2015/02/la-mineralite-expliquee-aux-cailloux-4.html
Publié le 8 Février 2015
Publié le 2 Février 2015
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La minéralité expliquée aux cailloux
Un moment de poésie électrique et électrisante envahit le blog de la minéralité. Les cailloux résisteront-ils à ce coup de foudre aux sons du rock n'roll ?
Une immersion dans l'univers du gratteur-fou nous transporte aux antipodes De la douce mélodie du guitariste classique soucieux de l'harmonie et du son qui charme Et qui transporte vers un au-del...
http://cocomagnanville.over-blog.com/2015/02/la-mineralite-expliquee-aux-cailloux.html
Publié le 1 Février 2015
TOUT LE SANG DU MONDE
Tu m'as à peine frappé,
Au fond, c'est ton métier
Et tu en as reçu l'ordre...
Et moi, j'ai fabriqué comme un pauvre couillon
Ces lois inouïes,
Ma prison
Car je suis noir,
Je suis arabe –n'est-ce pas.
Tout le sang du monde
Mais pas l'italien..
Car je suis noir,
Je suis arabe – n'est-ce pas.
Tout le sang du monde
Mais pas l'italien.
Et toi, le magistrat,
Tu m'as condamné plus
Pour faire un exemple
Que pour mon délit...
Et je cuis ton pain
Et je presse ton vin
Pas tout seul, c'est certain
Je ne suis qu'un pantin
Et puis je suis noir,
Je suis arabe – n'est-ce pas.
Tout le sang du monde mais pas l'italien..
Et puis je suis noir,
Je suis arabe – n'est-ce pas.
Tout le sang du monde
Mais pas l'italien.
Et toi ma bonne dame,
Tu peux m'insulter,
Tu as acheté le droit de blesser et d'humilier..
Et je paie l'amour si je ne peux pas faire sans
Dans cette ruelle qui est moins sale
C'est certain que ta conscience
Car je suis noir,
Je suis arabe – n'est-ce pas.
Tout le sang du monde
Mais pas l'italien..
Je suis noir,
Je suis arabe – n'est-ce pas.
Tout le sang du monde
Mais pas l'italien..
Pourtant quand vous êtes venus
Dans mon pays
Vous m'avez colonisé
Moi, je veux juste manger
Et aujourd'hui, comme hier,
C'est vous qui nous tuez
Et nous qui avons laissé
Notre été pour votre hiver.
Et puis je suis noir,
Je suis arabe – n'est-ce pas.
Tout le sang du monde mais pas l'italien..
Je suis noir,
Je suis arabe – n'est-ce pas.
Tout le sang du monde
Mais pas l'italien.
Mon pays est celui
dont je mange le pain
Où l'amour est un fruit que je cueille
Quand j'ai faim
Si j'en apprends la langue,
Et si j'en cultive les plantes,
Mes yeux restent
Ceux d'un émigrant
Car nous sommes tous noirs
et tous nous venons d'ailleurs
nous sommes les travailleurs
Car nous sommes tous arabes
Nous sommes tous des émigrés
Nous sommes la richesse
Nous sommes les oubliés.
Car nous sommes tous noirs
Et tous nous venons d'ailleurs
Nous sommes les travailleurs
Car nous sommes tous arabes
Nous sommes tous des émigrés
Nous sommes la richesse
Nous sommes les oubliés.
MALATESTA
Dors dors Malatesta
car l’histoire continue de tourner
comme un corbeau à la lune déclinante
dors dors dans ton lit
de cette caisse en zinc
on te surveille de près
dans la nuit scellée
Dors dors Malatesta
car ici tout va bien maintenant
chaque nuit on se réveille
chaque chose avec son prix
la justice est un uniforme
on l’enfile avant de partir
l’égalité est un bien énorme
on l’a même cotée en bourse
On l’a même cotée en bourse…
Dors dors Malatesta
gratte-ciel de douleur
élevés comme des pierres
sur le cœur
de ce chaos si malade que nous appelons notre vie
dans la pensée que la joie soit l’énième blessure
Dors dors Malatesta
les dirigeants penseront à diriger la fête
à digérer jusqu’aux fragments
de la terre rude tassée essoufflée
tandis qu’un bourreau qui ne faiblit pas(1)
te garrotte encore un tour
Te garrotte un autre tour…
Dodo dodo Malatesta tu vois que tout va bien
sur le précipice du futur
l’obligation des chaînes
on ne devrait jamais y penser
celui qui en part ne revient pas
dans cette solitude ultramoderne
Réveille-toi réveille-toi Malatesta, Pietro Gori, Bakounine
au son de la trompette faites naître le matin
chefs de bonne espérance pour doubler la passion
prisonniers dans une chambre bientôt une révolution
Bientôt la révolution…
La tombe de Bakounine
Je repose à l'ombre du silence que maintenant j'entends
je repose à l'ombre du béton
je repose à l'ombre du pouvoir plus absolu
celui que j'ai toujours combattu
je repose à l'ombre de votre condition d'esclaves
qui vous a toujours agenouillés
et c'est vous les portes, et vous n'avez pas les clés
je repose à l'ombre de l'état
Pour la liberté seule
je suis né un jour et ai vécu
j'ai luté et ai perdu.
Pour la liberté seule
je suis né un jour au milieu de gens
qui ne veulent rien entendre
Pour la liberté seule
j'ai mis sur pied la révolte
sur chaque route et à chaque virage.
Pour la liberté seule.
Je repose à l'ombre de mes compagnons tués
du temps qui ensuite nous a divisés
de votre regard qui se pose sur le mien
sur quelque photo poussiéreuse.
Je repose à l'ombre de votre oubli blême
je repose toujours sans paix :
toujours des patrons et toujours quelque dieu
pour opprimer un peuple qui se tait !
Pour la liberté seule
j'ai toujours couru de par le monde
sans l'ombre d'un remords.
Pour la liberté seule
j'ai refusé maison et or
le pouvoir et le travail.
Pour la liberté seule
d'un monde qui n'en voulait pas
mais qui - enchaîné - la pleurait.
Pour la liberté seule.
Je repose à l'ombre de ceux qui croient que j'ai été
un rêveur ou un exalté
de ceux qui croient qu'aujourd'hui tout va bien :
démocratie et nouvelles chaînes.
Je repose à l'ombre de ceux qui lisent un de mes traités
au lieu d'occuper les rues
et moi qui hurle, moi qui ai couru, moi qui ai lutté
je repose dans les librairies.
Pour la liberté seule
j'ai écrit, aimé et lutté
et non pour être étudié
Pour la liberté seule
si je ne pouvais lancer des pierres
j'ai fait de nouveaux pas
Pour la liberté seule
contre toute forme de pouvoir
et pour ne pas devoir vendre
ma chère liberté...
Ma chère liberté
un haillon rouge, sanglant
d'un état plus intrigant.
Ma chère liberté
vendue comme une putain :
liberté américaine.
Ma chère liberté
devenue un mot
qui s'étrangle dans la gorge.
Pour la liberté seule.
Je repose à l'ombre, à l'ombre sombre, obscure
je repose à l'ombre et à la peur
je repose à l'ombre qui se fait toujours plus noire :
hiver sans printemps..
...pourtant il y en a encore pour lutter dans cette salle
pour demander, pour en vouloir !
Et alors un rayon lumineux d'espoir
me fait reposer au soleil...
Me fait reposer au soleil !
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