Publié le 30 Avril 2015
Si Freddie Gray n'avait pas été assassiné par le police, on aurait pu lui demander son avis ...
Donnez moi la vie que j'aime le long de ma route un ruisseau donnez moi le ciel joyeux et le chemin de traverse ...
Publié le 30 Avril 2015
Si Freddie Gray n'avait pas été assassiné par le police, on aurait pu lui demander son avis ...
Publié le 27 Avril 2015
Cet article est reposté depuis coco Magnanville.
La minéralité expliquée aux cailloux
Les vendanges de Roger sont les vendanges de la vie.
Le jour s'est levé haut sur le réel. Heures claires pour nos mains utiles. Vendanges de la vie Chacun apporte ses rêves que l'on se partage en commun. Un étranger est passé nous lui avons ouve...
http://cocomagnanville.over-blog.com/2015/04/la-mineralite-expliquee-aux-cailloux-9.html
Publié le 19 Avril 2015
Liza Kalverage était une activiste, qui a eu en particulier un grand investissement contre la guerre du Vietnam. Le 25 mai 1965, avec deux autres amies, elle avait bloqué le départ d’un navire qui devait livrer quelques tonnes de Napalm à l’armée américaine. Dans leurs plus beaux habits du dimanche, elles s’étaient tenues sur la plateforme menant au bateau, refusant d’en bouger. Il avait fallu les emmener de force, et elles avaient été arrêtées.
À son procès, elle avait raconté son histoire, et ce sont de ses propres mots que Pete Seeger a tiré magnifique chanson ici proposée. Elle avait expliqué à ses juges comment elle avait été amenée à prendre conscience des questions de responsabilité individuelle et collective. Née en 1923 à Nurenberg, elle avait grandi dans l’Allemagne nazie. Toute jeune, à la fin de la guerre, elle avait rencontré un militaire américain qui se trouvait là en garnison, et qui devait devenir le compagnon de toute une vie, Bernie Kalverage. Mais épouser un militaire américain, en 1945, pour une jeune allemande, n’allait pas de soi : elle avait été longuement interrogée sur son attitude passée à l’époque nazie. Elle n’était qu’une enfant, puis une adolescente quand ce système avait été mis en place. On lui avait alors demandé ce qu’avait été l’attitude de ses parents, et c’est là une question à laquelle elle ne savait pas répondre.
Devenue américaine, elle n’avait pas oublié la leçon. Elle savait qu’on ne doit pas assister sans réagir aux crimes qui se commettent. Elle savait qu’à défaut, on encourrait une responsabilité collective. Et que ses enfants sauraient quoi répondre lorsqu’on leur demanderait ce que faisait leur mère lorsque…
Liza Kalverage est décédée le 8 mars 2009, toujours militante. Cinq enfants, six petits-enfants, deux arrière-petits-enfants sauront répondre à la question.
Mon nom est Lisa Kalvelage
Mon nom est Lisa Kalvelage, je suis né à Nuremberg
Et quand les procès se sont tenus là il y a dix-neuf ans
Il m'a semblé ridicule de tenir toute une nation responsable
Pour les horreurs que le monde a subies
Quelques temps plus tard quand j’ai voulu épouser un G.I.
Un fonctionnaire du consulat américain m'a interrogé
Il a refusé mon permis de sortie, a dit que mes réponses n'ont pas montré
Que j'avais tiré ma leçon de la responsabilité.
Ainsi soudainement j'ai été forcé de commencer à penser sur ce thème
Et quand plus tard on m'a permis d'émigrer
On doit m'avoir demandé cent fois où j'étais et ce que j'ai fait
Dans ces années où Hitler a gouverné notre état
J'ai dit que j'étais un enfant ou au maximum un adolescent
Mais cela a seulement prolongé l'interrogation
Ils demanderaient, où étaient mes parents, mon père, ma mère
Et à tout ceci je ne pourrais rien répondre
La graine plantée là à Nuremberg en 1947
Commença à germer et grandir
Progressivement j'ai compris ce que ce verdict m'a signifié
Quand il y a des crimes que je peux voir et que je peux savoir
Et maintenant je sais aussi ce qu'il en est de la culpabilité massive
Une fois dans une vie c’est assez pour moi
Non, je ne pouvais le prendre une deuxième fois
Et c'est pourquoi je suis ici aujourd'hui.
Les événements du 25 mai, le jour de notre protestation,
Je mets un petit contrepoids de l'autre côté
Espérant qu'un jour ma contribution à la paix
Aidera juste un peu à renverser la marée
Et peut-être pourrais-je dire à mes six enfants
Et plus tard leurs propres enfants
Que finalement leur avenir ne doit pas être silencieux
Quand on leur demandera, Où était votre mère, alors ?
Pete Seeger
Publié le 18 Avril 2015
Réveillez-vous, réveillez-vous, ô égarés !
Vos religions sont subterfuges des Anciens.
Ils disent que le Temps mourra bientôt,
Que les jours sont à bout de souffle.
Ils ont menti – ils ignorent son échéance.
N’écoutez pas ces champions de fourberie.
Les gens voudraient qu’un imam se lève
Et prenne la parole devant une foule muette.
Illusion trompeuse – il n’est d’imam que la raison,
Notre guide de jour comme de nuit.
Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens
qui procurent la terreur à l'aide de versets,
Comme d'autres dans les tavernes
Procurent le plaisir.
Les lois divines ont semé parmi nous la rancune
Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs,
Les corps vont à la poussière.
Aucun savant ne sait où va l'âme.
Malgré moi, je suis sorti en ce bas monde,
Et mon voyage est pour un monde ailleurs.
Cela malgré moi aussi, et Dieu m'en est témoin !
Suis-je prédestiné, entre ces deux mondes,
A accomplir une tâche,
Ou suis-je libre de mes choix ?
Raison - demeures laissées à l'abandon
Ignorance - solides demeures habitées.
La religion - commerce de morts.
Pour cette raison, c'est un objet invendable
parmi les vivants.
L' égaré appelle impie celui qui ne partage pas sa foi.
Malheur à lui ! Quel homme n'a pas connu l'impiété ?
Le Livre est devenu trompettes des égarés,
Et les versets, mélodies.
Ils en ont joué, puis, dans leur infamie,
Les ont agitées comme des épées
Sur l'homme paisible qui veille
Au clair de lune.
Je ne blâme pas l'athée?
Mais plutôt celui qui, craignant l'enfer,
Persiste dans sa furie.
La raison ne peut que s'étonner des lois,
Qu'elles soient païennes, musulmanes,
juives ou chrétiennes.
Vos temples et vos bordels se valent.
Loin de moi, Ô genre humain!
Puissé-je rester sous terre et ne pas me lever
Quand Dieu vous appellera à la résurrection!
Quant à la certitude, elle n'existe pas.
L'apogée de mes efforts se trouve
Dans l'intuition et les pressentiments.
J'ai poussé loin mes recherches
Et mes investigations.
J'affirme, malgré cela,
Que je suis perdu et ignorant.
Le mensonge a détruit
Les habitants de la terre.
Leurs descendants se sont groupés en sectes
Qui ne peuvent fraterniser.
Si l'inimitié n'avait été dans leur nature,
Dès l'origine,
Mosquée, église et synagogue
N'auraient fait qu'une.
La vérité est soleil recouvert de ténèbres -
Elle n'a pas d'aube dans les yeux des humains.
La raison, pour le genre humain
Est un spectre qui passe son chemin.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Évangile
Prescrivant leurs lois ...
A toute génération ses mensonges
Que l’on s’empresse de croire et consigner.
Une génération se distinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité ?
Deux sortes de gens sur la terre :
Ceux qui ont la raison sans religion,
Et ceux qui ont la religion et manquent de raison.
Tous les hommes se hâtent vers la décomposition,
Toutes les religions se valent dans l'égarement.
Si on me demande quelle est ma doctrine,
Elles est claire :
Ne suis-je pas, comme les autres,
Un imbécile ?
Abu-l-Ala al-Maari Poète Syrien 973 – 1057
Publié le 17 Avril 2015
Publié le 16 Avril 2015
« Palestine en Vue » est le premier festival du cinéma palestinien en Rhône-Alpes.
C’est un événement organisé par l’association ERAP.
Il est accueilli à Cran-Gevrier par « La Turbine » du 2 au 4 Mai et à Annecy par« Mjc-NOVEL » du 6 au 9 Mai.
Publié le 15 Avril 2015
Enfin !!!
Sortie nationale du film "Howard Zinn, une histoire populaire Américaine"
le 29 avril 2015 !
Publié le 14 Avril 2015
Avec la rage au cœur
Je ne sais plus aimer qu'avec la rage au cœur
C'est ma manière d'avoir du cœur à revendre
C'est ma manière d'avoir raison des douleurs
C'est ma manière de faire flamber des cendres
A force de coups de cœur à force de rage
La seule façon loyale qui me ménage
Une route réfléchie au bord du naufrage
Avec son pesant d'or de joie et de détresse
Ces lèvres de ta bouche ma double richesse
A fond de cale à fleur de peau à l'abordage
Ma science se déroule comme des cordages
Judicieux où l'acier brûle ces méduses
Secrètes que j'ai draguées au fin fond du large
Là où le ciel aigu coupe au rasoir la terre
Là où les hommes nus n'ont plus besoin d'excuses
Pour rire déployés sous un ciel tortionnaire
Ils m'ont dit des paroles à rentrer sous terre
Mais je n'en tairai rien car il y a mieux à faire
Que de fermer les yeux quand on ouvre son ventre
Je ne sais plus aimer qu'avec la rage au cœur
Avec la rage au cœur aimer comme on se bat
Je suis impitoyable comme un cerveau neuf
Qui sait se satisfaire de ses certitudes
Dans la main que je prends je ne vois que la main
Dont la poignée ne vaut pas plus cher que la mienne
C'est bien suffisant pour que j'en aie gratitude
De quel droit exiger par exemple du jasmin
Qu'il soit plus que parfum étoile plus que fleur
De quel droit exiger que le corps qui m'étreint
Plante en moi sa douceur à jamais à jamais
Et que je te sois chère parce que je t'aimais
Plus souvent qu'a mon tour parce que je suis jeune
Je jette l'ancre dans ma mémoire et j'ai peur
Quand de mes amis l'ombre me descend au cœur
Quand de mes amis absents je vois le visage
Qui s'ouvre à la place de mes yeux - je suis jeune
Ce qui n'est pas une excuse mais un devoir
Exigeant un devoir poignant à ne pas croire
Qu'il fasse si doux ce soir au bord de la plage
Prise au défaut de ton épaule - à ne pas croire...
Dressée comme un roseau dans ma langue les cris
De mes amis coupent la quiétude meurtrie
Pour toujours - dans ma langue et dans tous les replis
De la nuit luisante - je ne sais plus aimer
Qu'avec cette plaie au cœur qu'avec cette plaie
Dans ma mémoire rassemblée comme un filet
Grenade désamorcée la nuit lourde roule
Sous ses lauriers-roses là où la mer fermente
Avec des odeurs de goudron chaud dans la houle
Je pense aux amis morts sans qu'on les ait aimés
Eux que l'on a jugés avant de les entendre
Je pense aux amis qui furent assassinés
A cause de l'amour qu'ils savaient prodiguer
Je ne sais plus aimer qu'avec la rage au cœur
A la saignée des bras les oiseaux viennent boire
ANNA GREKI
Publié le 13 Avril 2015
Le futur Crieur public de la Guillotière, qui va naître ce printemps, appelle à tous les cris. Cris du cœur, petits cris du quotidien, cris de colère et de révolte, cris pour s’amuser, cris pour s’organiser ou au moins déjà, se rencontrer : apportez-lui vos cris !
Cette année, le printemps va nous apporter un Crieur public, préposé au réveil des êtres sensibles. Il s’agit d’un tout petit réveil, infime, intime, mais potentiellement grand, puissant et indomptable. Il ne s’agit pas de « nous parler », il ne s’agit pas de « vivre ensemble », il ne s’agit pas de « mixité sociale » ou de « diversité ». Il s’agit de faire peuple ici, à la Guillotière. Il s’agit de cesser de construire des autres pour partir à la recherche du multiple, du foisonnant, de la folie qui nous traverse et qui nous constitue. Il s’agit de faire confiance à notre grand rire intérieur, d’ouvrir nos portes et qui sait, peut-être de succomber au bonheur incandescent d’une véritable rencontre ?
Pour cela, le Crieur nous invite à jaillir hors de nous-mêmes et à pousser de beaux cris. Le Crieur veut lire et faire entendre nos grands cris du cœur comme nos petits cris du quotidien. Nos cris en désordre, cris du Désordre : les petits et grands soleils qui nous illuminent, ou l’absence de soleil, nos poésies, nos blagues, nos colères, les grondements de nos batailles, le fracas des portes que nous ouvrons, quelques mots pour extirper la grisaille, nos petites annonces parce qu’il n’y a pas de raison que le Crieur ne soit pas utile de temps à autres, nos recettes de cuisine, nos conseils de jardinage, nos déclarations d’amour, de guerre, d’indépendance ou même d’impôts. Et tout le reste aussi bien sûr.
Pour un Bulletin collectif de nouvelles populaires
Selon le proverbe, la dictature c’est « ferme ta gueule », et la démocratie c’est « cause toujours ». Le Crieur, lui, nous invite à faire s’élever nos voix plutôt que de les laisser s’envoler. A nous répondre d’une criée sur l’autre, d’une semaine sur l’autre, à partager les nouvelles qui nous touchent, à annoncer le temps qu’il fait, à commémorer les dates qui nous importent, à parler du très proche et du très lointain pour prendre part au Monde que nous avons envie de voir grandir. A construire, chaque semaine, un Bulletin collectif de nouvelles populaires, crié sur la place publique pour éloigner la terrifiante « actualité » qu’on nous assène à longueur d’écran et de papier gratuits.
Enfin, pourquoi ne pas replonger dans l’enfance, au moins pour un instant ? Le Crieur veut par-dessus tout nous faire entendre des contes. Quoi de mieux pour réveiller nos êtres sensibles et ouvrir nos portes ? Quoi de mieux pour invoquer le désordre rieur, insouciant et généreux de la vie, partout sur Terre et en nous-mêmes ? Le Crieur viendra avec les contes qui nichent déjà sur son épaule. Mais il invite chacun et chacune à apporter « ses » histoires, histoires de la Guillotière, de Lyon, d’ailleurs et de toutes parts. Ainsi, le Crieur s’apprête à conter, et le conteur s’apprête à crier. Non pas avec la prétention de changer le monde gris qui nous harcèle, mais pour que ce monde-là, lui, ne nous change pas. En un mot ? Il espère nous emporter avec lui.
LE CRIEUR PUBLIC DE LA GUILLOTIÈRE
PLACE DU JARDIN ORANGE (MAZAGRAN)
TOUS LES JEUDIS À 18H DÈS LE DÉBUT DU PRINTEMPS
Envie de crier ? Les boîtes à cris sont dispersées dans le quartier !
Pour tout renseignement, contacter le Secrétariat du Ministère : genereuxdesordre [at] riseup.net
Publié le 12 Avril 2015
Joe Hill, né Joel Emmanuel Hägglund le 7 octobre 1879 à Gävle, et aussi connu sous le nom de Joseph Hillström, mort le 19 novembre 1915, est un syndicaliste, membre du syndicat américain IWW (Industrial Workers of the World) et auteur de quelques textes de chansons. Exécuté pour meurtre après un procès controversé, il est devenu une figure des luttes sociales.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, c'est ici : http://poiesique.lautre.net/
Avant son exécution, il écrivit ces simples mots :
"Ne perdez pas de temps dans le deuil. Organisez-vous !
I dreamed I saw Joe Hill last night,
J'ai rêvé avoir vue Joe Hill la nuit derniere,
Alive as you and me.
Vivant comme vous et moi.
Says I "But Joe, you're ten years dead"
J'ai dit " Mais Joe, tu es mort il y a dix ans"
"I never died" said he" (x2)
" Je ne suis jamais mort " A-t-il repondu
"The Copper Bosses killed you Joe,
J'ai dit"Les Copper Bosses vous ont tué,
They shot you Joe" says I.
Ils t'ont tiré dessus" Ai-je dis
"Takes more than guns to kill a man"
"Il faut plus que des armes pour tuer un homme"
Says Joe "I didn't die"(x2)
Joe a dit " Je ne suis pas mort "
And standing there as big as life
Se tenant là, comme plein de vie
And smiling with his eyes.
Et souriant avec ses yeux
Says Joe "What they can never kill
Joe a dit" ce qu'ils ne pourront jamais tuer
Went on to organize" (x2)
A continué à s'organiser"
From San Diego up to Maine,
De San Diego jusque dans le Maine
In every mine and mill,
Dans toutes les mines et les usines
Where working-men defend there rights,
Ou des hommes travailleurs defendent leurs droits
It's there you find Joe Hill. (x2)
C'est là que vous trouverez Joe Hill
I dreamed I saw Joe Hill last night,
J'ai rêvé avoir vue Joe Hill la nuit derniere,
Alive as you and me.
Vivant comme vous et moi.
Says I "But Joe, you're ten years dead"
J'ai dit " Mais Joe, tu es mort il y a dix ans"
"I never died" said he (x2)
" Je ne suis jamais mort " A-t-il dit
En 1968, Phil Ochs lui rendra hommage en reprenant la musique de la Ballade de Tom Joad de Woody Guthrie ...
En 2000, c'est au tour de Fred Alpi de nous rappeler qu'on ne peut pas tuer les chansons ...
Oui, c'est en Suède que Joe Hill est né
Avant de vivre aux USA
Où la misère s'appelle Liberté
Elle l'a attrapé dans ses bras
Joe a choisi d'être apatride
Car il était de ceux
Qui ne possèdent que leurs rides
Une fois qu'ils sont vieux
On peut fusiller un chanteur
Personne ne peut tuer des chansons
Il n'existe aucun projectile
Capable d'arrêter Joe Hill
Joe Hill chantait le noir de la colère
Avec le rouge de son sang
Même les jours où la soupe est bien claire
Tant qu'on chante on est vivant
C'est le feu de la révolution
Qui réchauffait le cœur
Des camarades de l'Association
Internationale des Travailleurs
On peut fusiller un chanteur
Personne ne peut tuer des chansons
Il n'existe aucun projectile
Capable d'arrêter Joe Hill
Parce que Joe Hill n'a pas voulu trahir
L'état l'a jeté en prison
Puis a tenté d'effacer son sourire
Avec quelques grammes de plomb
Ses cendres ont vaincu la laideur
En se dispersant
Elles ont aidé quelques fleurs
À éclore au printemps
On peut fusiller un chanteur
Personne ne peut tuer des chansons
Il n'existe aucun projectile
Capable d'arrêter Joe Hill