Publié le 30 Avril 2015

Si Freddie Gray n'avait pas été assassiné par le police, on aurait pu lui demander son avis ...

Baltimore 1968

Baltimore 1968

Baltimore 2015

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté, #Répression

Publié le 27 Avril 2015

Cet article est reposté depuis coco Magnanville.

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Publié le 19 Avril 2015

Sunday Music

 

Liza Kalverage était une activiste, qui a eu en particulier un grand investissement contre la guerre du Vietnam. Le 25 mai 1965, avec deux autres amies, elle avait bloqué le départ d’un navire qui devait livrer quelques tonnes de Napalm à l’armée américaine. Dans leurs plus beaux habits du dimanche, elles s’étaient tenues sur la plateforme menant au bateau, refusant d’en bouger. Il avait fallu les emmener de force, et elles avaient été arrêtées.

À son procès, elle avait raconté son histoire, et ce sont de ses propres mots que Pete Seeger a tiré magnifique chanson ici proposée. Elle avait expliqué à ses juges comment elle avait été amenée à prendre conscience des questions de responsabilité individuelle et collective. Née en 1923 à Nurenberg, elle avait grandi dans l’Allemagne nazie. Toute jeune, à la fin de la guerre, elle avait rencontré un militaire américain qui se trouvait là en garnison, et qui devait devenir le compagnon de toute une vie, Bernie Kalverage. Mais épouser un militaire américain, en 1945, pour une jeune allemande, n’allait pas de soi : elle avait été longuement interrogée sur son attitude passée à l’époque nazie. Elle n’était qu’une enfant, puis une adolescente quand ce système avait été mis en place. On lui avait alors demandé ce qu’avait été l’attitude de ses parents, et c’est là une question à laquelle elle ne savait pas répondre.

Devenue américaine, elle n’avait pas oublié la leçon. Elle savait qu’on ne doit pas assister sans réagir aux crimes qui se commettent. Elle savait qu’à défaut, on encourrait une responsabilité collective. Et que ses enfants sauraient quoi répondre lorsqu’on leur demanderait ce que faisait leur mère lorsque…

Liza Kalverage est décédée le 8 mars 2009, toujours militante. Cinq enfants, six petits-enfants, deux arrière-petits-enfants sauront répondre à la question.

 

 

 

 

 

 

Mon nom est Lisa Kalvelage

 

 

Mon nom est Lisa Kalvelage, je suis né à Nuremberg

Et quand les procès se sont tenus là il y a dix-neuf ans

Il m'a semblé ridicule de tenir toute une nation responsable

Pour les horreurs que le monde a  subies

Quelques temps plus tard quand j’ai voulu épouser un G.I.

Un fonctionnaire du consulat américain m'a interrogé

Il a refusé mon permis de sortie, a dit que mes réponses n'ont pas montré

Que j'avais tiré ma leçon de la responsabilité.

 

Ainsi soudainement j'ai été forcé de commencer à penser sur ce thème

Et quand plus tard on m'a permis d'émigrer

On doit m'avoir demandé cent fois où j'étais et ce que j'ai fait

Dans ces années où Hitler a gouverné notre état

J'ai dit que j'étais un enfant ou au maximum un adolescent

Mais cela a seulement prolongé l'interrogation

Ils demanderaient, où étaient mes parents, mon père, ma mère

Et à tout ceci je ne pourrais rien répondre

 

La graine plantée là à Nuremberg en 1947

Commença à germer et grandir

Progressivement j'ai compris ce que ce verdict m'a signifié

Quand il y a des crimes que je peux voir et que je peux savoir

Et maintenant je sais aussi ce qu'il en est de la culpabilité massive

Une fois dans une vie c’est assez pour moi

Non, je ne pouvais le prendre  une deuxième fois

Et c'est pourquoi je suis ici aujourd'hui.

 

Les événements du 25 mai, le jour de notre protestation,

Je mets un petit contrepoids de l'autre côté

Espérant qu'un jour ma contribution à la paix

Aidera juste un peu à renverser  la marée

Et peut-être pourrais-je  dire à mes six enfants

Et plus tard leurs propres enfants

Que finalement leur avenir ne doit pas être silencieux

Quand on leur demandera, Où était votre mère, alors ?

 

 

Pete Seeger

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 18 Avril 2015

  Réveillez-vous, réveillez-vous, ô égarés !

 

    Vos religions sont subterfuges des Anciens.

 

    Ils disent que le Temps mourra bientôt,

 

    Que les jours sont à bout de souffle.

 

    Ils ont menti – ils ignorent son échéance.

 

    N’écoutez pas ces champions de fourberie.

 

    Les gens voudraient qu’un imam se lève

 

    Et prenne la parole devant une foule muette.

 

    Illusion trompeuse – il n’est d’imam que la raison,

 

    Notre guide de jour comme de nuit.

 

    Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens

 

    qui procurent la terreur à l'aide de versets,

 

    Comme d'autres dans les tavernes

 

    Procurent le plaisir.

 

    Les lois divines ont semé parmi nous la rancune

 

    Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs,

 

    Les corps vont à la poussière.

 

    Aucun savant ne sait où va l'âme.

 

    Malgré moi, je suis sorti en ce bas monde,

 

    Et mon voyage est pour un monde ailleurs.

 

    Cela malgré moi aussi, et Dieu m'en est témoin !

 

    Suis-je prédestiné, entre ces deux mondes,

 

    A accomplir une tâche,

 

    Ou suis-je libre de mes choix ?

 

    Raison - demeures laissées à l'abandon

 

    Ignorance - solides demeures habitées.

 

    La religion - commerce de morts.

 

    Pour cette raison, c'est un objet invendable

 

    parmi les vivants.

 

    L' égaré appelle impie celui qui ne partage pas sa foi.

 

    Malheur à lui ! Quel homme n'a pas connu l'impiété ?

 

    Le Livre est devenu trompettes des égarés,

 

    Et les versets, mélodies.

 

    Ils en ont joué, puis, dans leur infamie,

 

    Les ont agitées comme des épées

 

    Sur l'homme paisible qui veille

 

    Au clair de lune.

 

    Je ne blâme pas l'athée?

 

    Mais plutôt celui qui, craignant l'enfer,

 

    Persiste dans sa furie.

 

    La raison ne peut que s'étonner des lois,

 

    Qu'elles soient païennes, musulmanes,

 

    juives ou chrétiennes.

 

    Vos temples et vos bordels se valent.

 

    Loin de moi, Ô genre humain!

 

    Puissé-je rester sous terre et ne pas me lever

 

    Quand Dieu vous appellera à la résurrection!

 

    Quant à la certitude, elle n'existe pas.

 

    L'apogée de mes efforts se trouve

 

    Dans l'intuition et les pressentiments.

 

    J'ai poussé loin mes recherches

 

    Et mes investigations.

 

    J'affirme, malgré cela,

 

    Que je suis perdu et ignorant.

 

    Le mensonge a détruit

 

    Les habitants de la terre.

 

    Leurs descendants se sont groupés en sectes

 

    Qui ne peuvent fraterniser.

 

    Si l'inimitié n'avait été dans leur nature,

 

    Dès l'origine,

 

    Mosquée, église et synagogue

 

    N'auraient fait qu'une.

 

    La vérité est soleil recouvert de ténèbres -

 

    Elle n'a pas d'aube dans les yeux des humains.

 

    La raison, pour le genre humain

 

    Est un spectre qui passe son chemin.

 

    Foi, incroyance, rumeurs colportées,

 

    Coran, Torah, Évangile

 

    Prescrivant leurs lois ...

 

    A toute génération ses mensonges

 

    Que l’on s’empresse de croire et consigner.

 

    Une génération se distinguera-t-elle, un jour,

 

    En suivant la vérité ?

 

    Deux sortes de gens sur la terre :

 

    Ceux qui ont la raison sans religion,

 

    Et ceux qui ont la religion et manquent de raison.

 

    Tous les hommes se hâtent vers la décomposition,

 

    Toutes les religions se valent dans l'égarement.

 

    Si on me demande quelle est ma doctrine,

 

    Elles est claire :

 

    Ne suis-je pas, comme les autres,

Un imbécile ?

 

Abu-l-Ala al-Maari Poète Syrien  973 – 1057

 

Les rets d'éternité

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie

Publié le 16 Avril 2015

« Palestine en Vue » est le premier festival du cinéma palestinien en Rhône-Alpes. 
C’est un événement organisé par l’association ERAP.

Il est accueilli à Cran-Gevrier par « La Turbine » du 2 au 4 Mai et à Annecy par« Mjc-NOVEL » du 6 au 9 Mai.

 

 

Palestine en vue
Palestine en vue
Palestine en vue
Palestine en vue

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Palestine, #cinéma

Publié le 15 Avril 2015

Enfin !!!

Sortie nationale du film "Howard Zinn, une histoire populaire Américaine"

le 29 avril 2015 !

Pour en savoir plus sur le film et les projections, c'est ici

 

Pour soutenir le film ou souscrire aux prochains épisodes, c'est

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #howard zinn, #cinéma

Publié le 14 Avril 2015

Avec la rage au cœur

Femmes arméniennes d'autodéfense pendant les massacres hamidiens, 1894-96

 

 

 

 

 

Avec la rage au cœur

 

Je ne sais plus aimer qu'avec la rage au cœur

C'est ma manière d'avoir du cœur à revendre

C'est ma manière d'avoir raison des douleurs

C'est ma manière de faire flamber des cendres

A force de coups de cœur à force de rage

La seule façon loyale qui me ménage

Une route réfléchie au bord du naufrage

Avec son pesant d'or de joie et de détresse

Ces lèvres de ta bouche ma double richesse

 

A fond de cale à fleur de peau à l'abordage

Ma science se déroule comme des cordages

Judicieux où l'acier brûle ces méduses

Secrètes que j'ai draguées au fin fond du large

Là où le ciel aigu coupe au rasoir la terre

 

Là où les hommes nus n'ont plus besoin d'excuses

Pour rire déployés sous un ciel tortionnaire

Ils m'ont dit des paroles à rentrer sous terre

Mais je n'en tairai rien car il y a mieux à faire

Que de fermer les yeux quand on ouvre son ventre

 

Je ne sais plus aimer qu'avec la rage au cœur

Avec la rage au cœur aimer comme on se bat

Je suis impitoyable comme un cerveau neuf

Qui sait se satisfaire de ses certitudes

Dans la main que je prends je ne vois que la main

Dont la poignée ne vaut pas plus cher que la mienne

C'est bien suffisant pour que j'en aie gratitude

De quel droit exiger par exemple du jasmin

Qu'il soit plus que parfum étoile plus que fleur

De quel droit exiger que le corps qui m'étreint

Plante en moi sa douceur à jamais à jamais

Et que je te sois chère parce que je t'aimais

Plus souvent qu'a mon tour parce que je suis jeune

Je jette l'ancre dans ma mémoire et j'ai peur

Quand de mes amis l'ombre me descend au cœur

Quand de mes amis absents je vois le visage

Qui s'ouvre à la place de mes yeux - je suis jeune

Ce qui n'est pas une excuse mais un devoir

Exigeant un devoir poignant à ne pas croire

Qu'il fasse si doux ce soir au bord de la plage

Prise au défaut de ton épaule - à ne pas croire...

 

Dressée comme un roseau dans ma langue les cris

De mes amis coupent la quiétude meurtrie

Pour toujours - dans ma langue et dans tous les replis

De la nuit luisante - je ne sais plus aimer

Qu'avec cette plaie au cœur qu'avec cette plaie

Dans ma mémoire rassemblée comme un filet

 

Grenade désamorcée la nuit lourde roule

Sous ses lauriers-roses là où la mer fermente

Avec des odeurs de goudron chaud dans la houle

Je pense aux amis morts sans qu'on les ait aimés

Eux que l'on a jugés avant de les entendre

Je pense aux amis qui furent assassinés

A cause de l'amour qu'ils savaient prodiguer

 

Je ne sais plus aimer qu'avec la rage au cœur

 

A la saignée des bras les oiseaux viennent boire

 

ANNA GREKI

 

 

 

Kobané 2015

Kobané 2015

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie, #Liberté

Publié le 13 Avril 2015

Le futur Crieur public de la Guillotière, qui va naître ce printemps, appelle à tous les cris. Cris du cœur, petits cris du quotidien, cris de colère et de révolte, cris pour s’amuser, cris pour s’organiser ou au moins déjà, se rencontrer : apportez-lui vos cris !

Cette année, le printemps va nous apporter un Crieur public, préposé au réveil des êtres sensibles. Il s’agit d’un tout petit réveil, infime, intime, mais potentiellement grand, puissant et indomptable. Il ne s’agit pas de « nous parler », il ne s’agit pas de « vivre ensemble », il ne s’agit pas de « mixité sociale » ou de « diversité ». Il s’agit de faire peuple ici, à la Guillotière. Il s’agit de cesser de construire des autres pour partir à la recherche du multiple, du foisonnant, de la folie qui nous traverse et qui nous constitue. Il s’agit de faire confiance à notre grand rire intérieur, d’ouvrir nos portes et qui sait, peut-être de succomber au bonheur incandescent d’une véritable rencontre ?

Pour cela, le Crieur nous invite à jaillir hors de nous-mêmes et à pousser de beaux cris. Le Crieur veut lire et faire entendre nos grands cris du cœur comme nos petits cris du quotidien. Nos cris en désordre, cris du Désordre : les petits et grands soleils qui nous illuminent, ou l’absence de soleil, nos poésies, nos blagues, nos colères, les grondements de nos batailles, le fracas des portes que nous ouvrons, quelques mots pour extirper la grisaille, nos petites annonces parce qu’il n’y a pas de raison que le Crieur ne soit pas utile de temps à autres, nos recettes de cuisine, nos conseils de jardinage, nos déclarations d’amour, de guerre, d’indépendance ou même d’impôts. Et tout le reste aussi bien sûr.

Pour un Bulletin collectif de nouvelles populaires

Selon le proverbe, la dictature c’est « ferme ta gueule », et la démocratie c’est « cause toujours ». Le Crieur, lui, nous invite à faire s’élever nos voix plutôt que de les laisser s’envoler. A nous répondre d’une criée sur l’autre, d’une semaine sur l’autre, à partager les nouvelles qui nous touchent, à annoncer le temps qu’il fait, à commémorer les dates qui nous importent, à parler du très proche et du très lointain pour prendre part au Monde que nous avons envie de voir grandir. A construire, chaque semaine, un Bulletin collectif de nouvelles populaires, crié sur la place publique pour éloigner la terrifiante « actualité » qu’on nous assène à longueur d’écran et de papier gratuits.

Enfin, pourquoi ne pas replonger dans l’enfance, au moins pour un instant ? Le Crieur veut par-dessus tout nous faire entendre des contes. Quoi de mieux pour réveiller nos êtres sensibles et ouvrir nos portes ? Quoi de mieux pour invoquer le désordre rieur, insouciant et généreux de la vie, partout sur Terre et en nous-mêmes ? Le Crieur viendra avec les contes qui nichent déjà sur son épaule. Mais il invite chacun et chacune à apporter « ses » histoires, histoires de la Guillotière, de Lyon, d’ailleurs et de toutes parts. Ainsi, le Crieur s’apprête à conter, et le conteur s’apprête à crier. Non pas avec la prétention de changer le monde gris qui nous harcèle, mais pour que ce monde-là, lui, ne nous change pas. En un mot ? Il espère nous emporter avec lui.

P.-S.

LE CRIEUR PUBLIC DE LA GUILLOTIÈRE
PLACE DU JARDIN ORANGE (MAZAGRAN)
TOUS LES JEUDIS À 18H DÈS LE DÉBUT DU PRINTEMPS
Envie de crier ? Les boîtes à cris sont dispersées dans le quartier !
Pour tout renseignement, contacter le Secrétariat du Ministère : genereuxdesordre [at] riseup.net

Source Rebellyon info

 

 

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Publié le 12 Avril 2015

Joe Hill, né Joel Emmanuel Hägglund le 7 octobre 1879 à Gävle, et aussi connu sous le nom de Joseph Hillström, mort le 19 novembre 1915, est un syndicaliste, membre du syndicat américain IWW (Industrial Workers of the World) et auteur de quelques textes de chansons. Exécuté pour meurtre après un procès controversé, il est devenu une figure des luttes sociales. 

 

Pour ceux qui veulent en savoir plus, c'est ici : http://poiesique.lautre.net/

 

Avant son exécution, il écrivit ces simples mots :

"Ne perdez pas de temps dans le deuil. Organisez-vous !

Mon testament est facile à décider,
Car il n'y a rien à diviser,
Ma famille n'a pas besoin de se plaindre et d'ergoter
"Pierre qui roule n'amasse pas mousse"
Mon corps? Ah, si je pouvais choisir,
Je le laisserai se réduire en cendres,
Et les brises joyeuses souffler
Ma poussière là où quelques fleurs pousseront.
Ainsi peut-être qu'une fleur fanée
Reviendrait à la vie et fleurirait une nouvelle fois.
Ceci est ma dernière et ultime volonté,
Bonne chance à tous, Joe Hill."
 
 
 

I dreamed I saw Joe Hill last night,
J'ai rêvé avoir vue Joe Hill la nuit derniere,
Alive as you and me.
Vivant comme vous et moi.
Says I "But Joe, you're ten years dead"
J'ai dit " Mais Joe, tu es mort il y a dix ans"
"I never died" said he" (x2)
" Je ne suis jamais mort " A-t-il repondu

"The Copper Bosses killed you Joe,
J'ai dit"Les Copper Bosses vous ont tué,
They shot you Joe" says I.
Ils t'ont tiré dessus" Ai-je dis
"Takes more than guns to kill a man"
"Il faut plus que des armes pour tuer un homme"
Says Joe "I didn't die"(x2)
Joe a dit " Je ne suis pas mort "

And standing there as big as life
Se tenant là, comme plein de vie
And smiling with his eyes.
Et souriant avec ses yeux
Says Joe "What they can never kill
Joe a dit" ce qu'ils ne pourront jamais tuer
Went on to organize" (x2)
A continué à s'organiser"

From San Diego up to Maine,
De San Diego jusque dans le Maine
In every mine and mill,
Dans toutes les mines et les usines
Where working-men defend there rights,
Ou des hommes travailleurs defendent leurs droits
It's there you find Joe Hill. (x2)
C'est là que vous trouverez Joe Hill

I dreamed I saw Joe Hill last night,
J'ai rêvé avoir vue Joe Hill la nuit derniere,
Alive as you and me.
Vivant comme vous et moi.
Says I "But Joe, you're ten years dead"
J'ai dit " Mais Joe, tu es mort il y a dix ans"
"I never died" said he (x2)
" Je ne suis jamais mort " A-t-il dit

 

 

En 1968, Phil Ochs lui rendra hommage en reprenant la musique de la Ballade de Tom Joad de Woody Guthrie ...

 

 

 

 

En 2000, c'est au tour de Fred Alpi de nous rappeler qu'on ne peut pas tuer les chansons ...

 

 

 

Oui, c'est en Suède que Joe Hill est né
Avant de vivre aux USA
Où la misère s'appelle Liberté 
Elle l'a attrapé dans ses bras
Joe a choisi d'être apatride
Car il était de ceux
Qui ne possèdent que leurs rides
Une fois qu'ils sont vieux

On peut fusiller un chanteur
Personne ne peut tuer des chansons
Il n'existe aucun projectile
Capable d'arrêter Joe Hill

Joe Hill chantait le noir de la colère
Avec le rouge de son sang 
Même les jours où la soupe est bien claire
Tant qu'on chante on est vivant
C'est le feu de la révolution
Qui réchauffait le cœur
Des camarades de l'Association
Internationale des Travailleurs

On peut fusiller un chanteur
Personne ne peut tuer des chansons
Il n'existe aucun projectile
Capable d'arrêter Joe Hill

Parce que Joe Hill n'a pas voulu trahir
L'état l'a jeté en prison
Puis a tenté d'effacer son sourire
Avec quelques grammes de plomb
Ses cendres ont vaincu la laideur 
En se dispersant
Elles ont aidé quelques fleurs 
À éclore au printemps

On peut fusiller un chanteur
Personne ne peut tuer des chansons
Il n'existe aucun projectile
Capable d'arrêter Joe Hill

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique