Le Rythme du Temps
Publié le 18 Février 2013
Le Rythme du Temps
Il ya une chose intérieure en chaque homme,
Savez-vous ce truc mon ami?
Il a résisté à des coups de millions d’années,
Et le fera jusqu’à la fin.
Il est né quand le temps n’existait pas,
Et il a grandi hors de la vie,
Il terrasse les vignes du mal,
Comme un brûlant couteau tranchant.
Il a allumé des feux quand il n’y en a pas,
Et brûlé l’esprit de l’homme,
Au cœur d’acier tempétueux et amaigri,
Depuis le temps que le temps a commencé.
Il pleurait par les eaux de Babylone,
Et quand tous les hommes ont été une perte,
Il hurla en se tordant agonie,
Et il était suspendu saignant depuis la Croix.
Il est mort à Rome par le lion et l’épée,
Et dans l’assemblée cruelle et provocante,
Lorsque le mot mortel a été « Spartacus »
Le long de la voie Appienne
Il marcha avec le pauvre de Tyler
Et le seigneur et roi effrayé,
Et il a été décoré dans leur regard mortel,
Comme s’il était une chose vivante.
Il sourit en sainte innocence,
Avant les conquistadors de jadis,
Ainsi doux, docile et inconscient,
De la puissance mortelle de l’or.
Il éclata dans les rues pitoyables de Paris,
Et pris d’assaut la vieille Bastille,
Et marcha sur la tête du serpent,
Et l’écrasa de son talon.
Il est mourut dans le sang sur les plaines de Buffalo,
Et affamés par des lunes de pluie,
Son coeur fut enterré à Wounded Knee,
Mais il viendra pour se relever à nouveau.
Il a crié à haute voix par les lacs de Kerry,
Comme il était agenouillé sur le sol,
Et il mourut en grande résistance,
Alors qu’ils l’abattirent froidement.
Il se trouve dans chaque lueur d’espoir,
Il ne connaît ni frontières ni espace
Il s’est élevé dans le rouge noir et blanc,
Il est là dans chaque quête.
Il se trouve dans le cœur des héros morts,
Il crie dans les yeux des tyrans,
Il a atteint le sommet des hautes montagnes,
Il arrive brûlant à travers les cieux.
Il éclaire l’obscurité de cette cellule de prison,
Il tonne de toute sa puissance,
Il est « la pensée que l’on ne peut décourager », mon ami,
Cette pensée qui dit « j’ai raison! »
Bobby Sands