Publié le 17 Juillet 2012

Donnez moi la vie que j'aime le long de ma route un ruisseau donnez moi le ciel joyeux et le chemin de traverse ...
Publié le 17 Juillet 2012
Publié le 15 Juillet 2012
MADAME TAUBIRA, GEORGES ABDALLAH VA-T-IL ENFIN ÊTRE LIBÉRÉ ?
Vendredi 20 juillet 2012, à 18 heures, nous viendrons vous le demander
place Vendôme !
En ce mois de juillet 2012, Georges Ibrahim Abdallah, résistant communiste
libanais, est toujours en prison en France, où il est incarcéré depuis
près de 28 ans. Il est le plus ancien prisonnier politique détenu
actuellement dans notre pays. Depuis 1999 il a terminé la peine de sûreté
assortie à sa condamnation et il est donc légalement libérable. Madame
Taubira, allez-vous le garder indéfiniment captif de l'État français ?
En 2003, la juridiction régionale de Pau avait dailleurs ordonné sa
remise en liberté, à condition qu'il quitte définitivement le territoire
français. Mais, à la suite de pressions du gouvernement étatsunien, le
ministre de la Justice de l'époque est intervenu pour faire appel de la
décision de libération et maintenir ainsi Georges Abdallah en prison.
Madame Taubira, allez-vous continuer à céder aux ingérences étrangères
dans ce dossier ?
Le 6 juin dernier, le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim
Abdallah a écrit à Chritiane Taubira, nouvelle ministre de la justice,
demandant une entrevue afin de faire le point sur l'avancée du dossier de
libération de Georges Abdallah. Ce courrier rappelait entre autres
- comment une machination politico-policière avait abouti en 1987 à la
condamnation de Georges Abdallah à la réclusion criminelle à perpétuité
par la cour d'assises spéciale ;
- que le consul libanais de France a réaffirmé en novembre 2011 l'accord
des autorités libanaises autorisant la résidence de Georges Abdallah sur
son territoire, comme il l'avait déjà officiellement confirmé en juin
2007, et que le premier ministre libanais lui-même s'est entretenu sur ce
dossier avec Nicolas Sarkozy lors de sa visite officielle en France en
février 2012 ;
- qu'Yves Bonnet, directeur de la DST lors de l'arrestation de Georges
Abdallah, récemment entendu par le juge chargé du dossier, considère qu'il
est "anormal et scandaleux de maintenir Georges Ibrahim Abdallah en
prison".
Georges Abdallah a déposé en janvier dernier une nouvelle demande de
libération. Une fois de plus, il a subi les dispositions de l'inique loi
Sarkozy-Dati sur la rétention de sûreté (qu'un gouvernement réellement de
gauche devrait abolir, comme toutes les lois sécuritaires et répressives),
loi que le militant politique Georges Abdallah avait déjà expérimentée de
façon rétroactive en 2008, alors qu'elle avait été présentée comme devant
prévenir la récidive des seuls criminels sexuels.
En avril-mai 2012, il lui a donc été imposé, durant six semaines, un
nouveau séjour éprouvant au Centre national dévaluation de Fresnes, au
cours duquel administration pénitentiaire, médecins, psychologues et
psychiatres ont prétendu évaluer la "dangerosité" (notion absente du code
pénal et qui renvoie à la conception réactionnaire du "risque zéro") de
son engagement politique.
Deux mois plus tard, la commission pluridisciplinaire des mesures de
sûreté n'a toujours pas rendu son avis, indispensable pour la procédure de
libération. Nous dénonçons fermement ce blocage inadmissible. Madame
Taubira, allez-vous débloquer l'affaire Georges Abdallah ?
L'avancée du dossier de libération de Georges Abdallah ne doit pas être
suspendue à la décision de pseudo-experts en maladie mentale chargés de
vérifier si Georges Abdallah est guéri de son engagement politique.
Rappelons d'ailleurs que ces "experts" ont déjà été désavoués dans le cas
du militant d'Action directe, Georges Cipriani, lorsque la cour dappel
avait jugé en 2010 qu'ils avaient outrepassé leur mission en émettant un
avis défavorable à la libération conditionnelle en se fondant sur de
douteuses considérations dordre moral.
A son courrier du 6 juin à la ministre, envoyé de nouveau le 6 juillet, le
Collectif pour la libération de Georges Abdallah n'a pas reçu de réponse.
Vendredi 20 juillet 2012, à 18 heures, nous retournerons donc
accompagnés par tous les soutiens de Georges Abdallah qui pourront appuyer
cette démarche - au ministère de la justice, place Vendôme à Paris, où
nous avions été reçus par le prédécesseur de Madame Taubira, en décembre
2011, et nous protesterons contre le mépris affiché par la nouvelle
ministre dans ce dossier.
Nous demanderons des comptes à l'État français et au nouveau gouvernement,
nous exigerons des engagements concernant les prochaines échéances qui
doivent permettre à Georges Abdallah de quitter enfin la prison et de
retourner dans son pays.
Libérez Georges Ibrahim Abdallah !
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Paris, le 14 juillet 2012
liberonsgeorges@no-log.org - http://liberonsgeorges.over-blog.com/
Publié le 10 Juillet 2012
HAITI: Les dons aux victimes du séisme investis dans un hôtel cinq étoiles
par Julie Lévesque
Alors que 500 000 Haïtiens vivent toujours dans des camps de déplacés, on construit des hôtels cinq étoiles au cœur des bidonvilles.
Dans le cadre de la « reconstruction » du pays, le Clinton Bush Haiti Fund a récemment investi 2 millions de dollars dans l’hôtel Royal Oasis, un complexe de luxe construit dans une zone métropolitaine frappée par la pauvreté et « pleine de camps de déplacés abritant des centaines de milliers de personnes ». Le Royal Oasis appartient à un groupe d’investissement haïtien (SCIOP SA) et sera géré par la chaîne espagnole Occidental Hotels & Resorts.
AP rapportait en avril que des fonds amassés par les anciens présidents étasuniens afin d’aider les Haïtiens les plus démunis sont maintenant utilisés pour la construction d’un hôtel pour de riches étrangers, dont des touristes, ainsi que de nombreux travailleurs « humanitaires » en Haïti à l’heure actuelle. (Daniel Trenton, AP: New hotels arise amid ruins in Haitian capital, Clinton Bush Haiti Fund, 29 avril 2012.)
Il convient de rappeler que les gouvernements occidentaux ont insisté pour que l’aide financière récoltée pour Haïti soit donnée à des organisations non gouvernementales (ONG) et à des fondations plutôt qu’au gouvernement haïtien, qu’ils considèrent comme corrompu.
Dans la foulée du séisme de janvier 2010, les Étasuniens, les Canadiens et les Européens qui ont fait des dons à ces organisations humanitaires et ONG n’ont pas réalisé que leur contribution à la reconstruction d’Haïti serait affectée à la construction d’hôtels cinq étoiles pour héberger des hommes d’affaires étrangers. Leurs attentes étaient que l’argent servirait à nourrir et loger les Haïtiens.
Lire la suite : Mondialistion.ca : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31855
L'humanitaire est un filon inépuisable pour les états unis, après l'invasion au nom de la "démocratie" (Amérique latine, Irak, Lybie, Syrie ...), après les drones tueurs, les U.S.A. lachent les drones investisseurs ... oû comment faire du pognon avec des dons au coeur des bidonvilles d'une île ravagée !
Comme disait Madoff :
"Charité bien ordonnée commence par soi-même."
Bref, y a pas à tortiller : Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canards : c’est un canard. C’est vrai aussi pour les escrocs
Publié le 8 Juillet 2012
This land is your land, this land is my land
Ce pays est ton pays, ce pays est mon pays
From California, to the New York Island
De la Californie, à l'île de New York
From the redwood forest, to the Gulf Stream waters
De la forêt de séquoias, aux eaux du Gulf Stream
This land was made for you and me
Ce pays a été fait pour toi et moi
As I was walking a ribbon of highway
Alors que je marchais sur le bord de l'autoroute
I saw above me an endless skyway
J'ai vu au-dessus de moi une route aérienne sans fin
I saw below me a golden valley
J'ai vu sous moi une vallée d'or
This land was made for you and me
Ce pays a été fait pour toi et moi
[Chorus]
[Refrain]
I've roamed and rambled and I've followed my footsteps
J'ai rôdé et erré et j'ai suivi mes traces de pas
To the sparkling sands of her diamond deserts
Jusqu'aux sables éticelants de ses déserts de diamant
And all around me a voice was sounding
Et tout autour de moi, une voix se faisait entendre
This land was made for you and me
Ce pays a été fait pour toi et moi
[Chorus]
[Refrain]
The sun came shining as I was strolling
Le soleil se levait alors que je flânais
The wheat fields waving and the dust clouds rolling
Les champs de blé ondoyant et les nuages de poussière roulant
The fog was lifting a voice come chanting
Le brouillard se levait, une voix a commencé à chanter
This land was made for you and me
Ce pays a été fait pour toi et moi
[Chorus]
[Refrain]
As I was walkin' - I saw a sign there
Alors que je marchais - j'ai vu un signe ici
And that sign said - no trespassin'
Et ce signe disait - Défense d'entrer
But on the other side... . it didn't say nothin !
Mais sur l'autre côté... ca ne disait rien
Now that side was made for you and me !
Eh bien, ce côté a été fait pour toi et moi
[Chorus]
[Refrain]
In the squares of the city - In the shadow of the steeple
Sur les places de la ville - Dans l'ombre du clocher
Near the relief office - I see my people
Près du bureau de l'aide sociale - Je vois mon peuple
And some are grumblin' and some are wonderin'
Et certains se plaignent et certains se demandent
If this land's still made for you and me.
Si ce pays est encore fait pour toi et moi
Publié le 7 Juillet 2012
Petit rappel :
Les risques pour l'environnement des OGM:
1. réduction de la biodiversité due à l’agressivité des caractères compétitifs que les plantes OGM (dites PGM) expriment vis à vis de la flore et de la faune.
2. dispersion des transgènes par voies de pollinisation, avec risque de dissémination de gènes de résistance à des herbicides par exemple. Des « mauvaises herbes » résistantes aux herbicides totaux apparaîtront alors qui nécessiteront l’emploi de pesticides encore plus toxiques pour s’en débarrasser.
3. se pose aussi la question de la coexistence de différents systèmes agraires puisque des cultures n’utilisant pas d’OGM peuvent être polluées.
4. adaptation des prédateurs aux toxines transgéniques qui deviendront inefficaces et destruction d’insectes auxiliaires utiles.
5. modification possible de microorganismes du sol
6. accentuation de la pollution par les pesticides
Rappel : 71% des OGM sont des plantes prévues pour supporter des traitements herbicides et 28% sont des plantes prévues pour sécréter leur propre insecticide : 99% des plantes OGM sont donc des ‘plantes à pesticides’ ! (1)
En effet, les plantes OGM ont été présentées au public comme étant des plantes appelées à résoudre, outre la faim dans le monde, les problèmes de pollutions par les pesticides, en réduisant l’emploi de ceux-ci en agriculture.
Or, les firmes de l’agro-industrie ont vu, avec l’exploitation agricole industrielle des OGM, la possibilité d’augmenter la vente de certains pesticides par la commercialisation de plantes OGM résistantes à ces herbicides particuliers, comme le fameux Round Up.
Le principe est simple : quand des semences sont tolérantes à un herbicide, elles sont les seules à le supporter et le produit tuera donc toutes les autres « mauvaises herbes » du champ. Pour les firmes le bénéfice est double car elles vendent à la fois leur semence OGM (plus chère que la semence classique) et leurs pesticides. La culture du soja transgénique résistant au RoundUp aux Etats-Unis a conduit à une augmentation des ventes de cet herbicide de 72% depuis 1997.
1 : « OGM, le vrai débat », Gilles-Eric Séralini.coll Dominos Flammarion, 2000.
Source : http://www.mdrgf.org/62.OGMenvironnement.html
Les "valeurs" selon Monsanto source : http://www.monsanto.fr/presentation/nos_valeurs.asp
Respecter partout dans le monde les opinions des individus en matière de religion, de culture et d´éthique. La sécurité de nos collaborateurs, des communautés auprès desquelles nous opérons, de nos clients, des consommateurs et de l´environnement est notre priorité absolue.
Comme disait Goebbels : « Plus le mensonge est gros, plus il passe. »
Pour info , d'après le wall street journal du 28 juin 2012, les gains de Mosanto ont augmentés de 35 % ...
Publié le 7 Juillet 2012
Lynne Stewart : Une histoire américaine
Quand le système judiciaire se met au service de l'injustice pour nier les droits des citoyens...
par Claude Jacqueline Herdhuin
Il semblerait qu’en ce début du 21e siècle rien ne soit plus important que le secret. À une époque où la technologie permet de divulguer l'information en quelques secondes et d’un bout à l’autre de la planète, les pouvoirs ne cessent d’alléguer le droit au secret. L’argument massue des gouvernements pour empêcher l’information de circuler est la sécurité. Tous les moyens sont permis.
Le 11 septembre a marqué le point pivot qui a légitimé toutes les exactions. Le gouvernement des États-Unis, autoproclamé principale victime du terrorisme, a oublié ses exactions passées au Vietnam, dans des États d’Amérique latine, etc. pour brandir, une fois de plus, son étendard de la Démocratie. Comme si les États-Unis étaient le symbole et le bastion de la Démocratie.
La démocratie américaine est fondée sur la Constitution des États-Unis (17 septembre 1787) et sur The Bill of Rights (la Déclaration des droits) adoptée le 15 décembre 1791. La Déclaration des droits regroupe les dix premiers amendements à la Constitution. Le premier amendement garantit la liberté de parole ou de la presse : « Le Congrès ne fera aucune loi concernant l’établissement d’une religion ou interdisant son libre exercice; ou restreignant la liberté de parole ou de la presse, ou le droit du peuple de s’assembler paisiblement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des griefs. » (Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the government for a redress of grievances.) Le sixième amendement garantit le droit à tout accusé d 'être jugé promptement et publiquement par un jury impartial de l'État : « Dans toutes poursuites criminelles, l’accusé jouira du droit à un procès rapide et public par un jury impartial de l’État et du district dans lequel aura été commis le crime, district dont les limites auront été préalablement délimitées par la loi, et d’être informé de la nature et la cause de l’accusation, d’être confronté avec les témoins en sa faveur, et d’avoir l’assistance d’un avocat pour sa défense. » (In all criminal prosecutions, the accused shall enjoy the right to a speedy and public trial, by an impartial jury of the state and district wherein the crime shall have been committed, which district shall have been previously ascertained by law, and to be informed of the nature and cause of the accusation; to be confronted with the witnesses against him; to have compulsory process for obtaining witnesses in his favor, and to have the assistance of counsel for his defense.)
Je me concentre ici sur ces deux amendements, car deux exemples probants de violation de ces droits sont les cas de Lynne Stewart et de Julian Assange.
Jeudi, le 19 novembre 2009, le Juge John G. Koeltl a ordonné à Lynne Stewart, avocate spécialisée dans la défense des droits civils et militante de longue date, de se présenter immédiatement pour être incarcérée. Condamnée à 28 mois de prison le 16 octobre 2006 pour conspiration et soutien matériel au terrorisme, Lynne Stewart était en liberté conditionnelle. Le gouvernement américain a fait appel et a réclamé de 15 à 30 ans de prison. Le 15 juillet 2010, le juge Koetl a augmenté la peine de Lynne Stewart à dix ans. Il a retenu l’accusation de parjure et a reproché à Lynne Stewart de n’avoir manifesté aucun remords. Combattante de longue date, Lynne n’est pas restée silencieuse durant l’année qu’elle a passée en prison à New York. Elle n’a cessé de « travailler de l’intérieur », entre autres en écrivant des lettres pour différents évènements. Mais, le gouvernement a de nouveau frappé en transférant Lynne Stewart à la prison de Carswell, au Texas. En l’éloignant « brutalement » des siens et de ses supporters, il espère la faire taire et surtout qu’on l’oublie. Mais Lynne n’est pas facile à abattre et à réduire au silence. C’est une femme énergique et qui, de plus, connaît ses droits. Le 17 décembre, elle a envoyé le courriel suivant à son fils dans lequel elle décrit la brutalité d’un pouvoir qui ne respecte plus ses propres lois.
12/17/10. 10:45 am
Surreptitiously removed without my belongings or a chance to say good bye to anyone--I thought I was going to Beekman Hospital. Instead, I took a cold busride to newburgh, and was put on a plane --Brutally cold, no jacket etc. Went to Oklahoma City, overnight and then was driven to Dallas by van the next day.
It's not ideal but Ican make it. Will explain more next time. Much love to all.
Mom
Enlevée en cachette sans mes effets personnels ou la possibilité de dire au revoir à qui que ce soit- - Je pensais qu’on m’emmenait à l’hôpital Beekman. Mais, on m’a conduite en autobus à Newburg où on m’a fait monter dans un avion. Il faisait terriblement froid, pas de veste, etc. Suis allée à Oklahoma City pour la nuit, puis on m’a conduite en camionnette à Dallas le lendemain. Ce n’est pas idéal, mais je tiens le coup. Donnerai plus d’explication la prochaine fois. Je vous aime tous. Maman.
Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22464
Le 28 juin 2012, la cour d'appel des États-Unis pour le deuxième circuit (United States Court of Appeals for the Second Circuit), a maintenu la décision du juge Koeltl du 15 juillet 2010 d’augmenter à 10 ans la peine initiale de Lynne Stewart. Le 16 octobre 2006, ce même juge avait condamné Lynne Stewart à 28 mois de prison pour conspiration et soutien matériel au terrorisme.
Cette avocate, aujourd’hui radiée du barreau, a consacré sa vie aux pauvres, aux défavorisés, à la communauté noire et à la justice. Ceux d’entre eux qui n’avaient pas les moyens de payer les services d'un avocat pouvaient frapper à sa porte. Aujourd'hui, Lynne Stewart lutte non seulement pour sa liberté et ses droits, mais également pour la liberté et les droits de tous les Américains.
Âgée de 72 ans, elle est détenue à la prison de Carswell, au Texas depuis 32 mois. Il lui reste encore sept ans et demi avant de pouvoir espérer retrouver la liberté, à l’âge de 80 ans…
Si l'on fait un rapide retour sur le cas de Lynne Stewart, il ressort immédiatement qu'elle a servi de bouc émissaire au gouvernement des États-Unis. La justice américaine s’est intéressée à son cas seulement après le 11 septembre 2001. Rappelons que sa seule faute est d'avoir contrevenu aux mesures administratives spéciales (Special Administrative Measures, SAM) du bureau américain des prisons (US Bureau of Prisons). Elle avait été obligée de signer ces mesures pour pouvoir défendre le Cheik Omar-Abdel Rahman. Les SAM sont inconstitutionnelles : elles violent le Premier Amendement ainsi que le Sixième Amendement de la Constitution américaine selon lequel, tout accusé a droit à un avocat et à être jugé par un jury d’État impartial dans l’État même où le crime a été commis et seulement pour ce crime. L'Administration Clinton n'a pas considéré Lynne Stewart comme une terroriste et une traîtresse. À l’époque, son cas a simplement été considéré comme une faute administrative. Lynne Stewart a reçu une lettre à cet effet, et n’a pas pu rendre visite à son client pendant quelque temps. Puis, elle a pu reprendre ses visites au Cheik en prison et poursuivre son travail d’avocate. Ce n’est que le 9 avril 2002 qu’elle a été arrêtée à son domicile par le FBI, quelques mois après les évènements du 11 septembre 2001 et dans un climat d’hystérie collective. Le soir de son arrestation, John Ashcroft, ministre de la Justice des États-Unis, est allé à l’émission populaire de David Letterman, Late Night Show, et a déclaré à toute l’Amérique que Lynne Stewart était une traîtresse à la nation.
Lynne Stewart est devenue un double symbole. Le gouvernement américain et ses partisans voient en elle une menace pour l'autorité et la sécurité des États-Unis, en langage clair : une menace pour leurs intérêts. En réalité, ses années de travail acharné comme militante pour la justice sociale et le respect des droits civils, sa brillante carrière d’avocate de la défense et sa connaissance sans faille de la loi et du système judiciaire sont ses seules fautes. Devenue un exemple pour de nombreux avocats plus jeunes, elle représentait un danger réel pour le gouvernement. Un danger que la justice et la loi soient respectées aux États-Unis. Pour ses partisans et les partisans des droits et liberté et du respect de la Constitution , elle est le modèle à suivre. La femme derrière laquelle on se range pour monter aux barricades et prouver au gouvernement qu’on existe, que les lois existent et qu’on n’abandonnera pas la lutte pour la justice et les droits et libertés. Elle est une héroïne.
En s’acharnant contre elle, l’Administration américaine contribue à en faire une héroïne encore plus grande. Lynne Stewart l’a déjà prouvé, elle n’abandonnera pas le combat. Et c’est ce que les juges lui reprochent. En sa qualité d'ancienne avocate, elle connaît tous les rouages du système judiciaires ainsi que ses droits. Elle n'est pas à la veille de se taire ou de baisser les bras. Et, advenant qu’elle ne sorte de prison qu’à l’âge de 80 ans, il est fort probable qu’elle sortira debout, le poing levé et que nombreuses seront les personnes qui l'attendront quand elle franchira les grilles.
Ce cas états-unien s'inscrit dans la logique mondiale d'aujourd'hui : instaurer la peur en votant et appliquant des lois contraires aux droits et libertés, cibler quelques figures pour en faire un exemple, Lynne Stewart, Julian Assange, entre autres. Tout cela au nom de la sécurité des citoyens. Le Québec ne fait pas exception comme en attestent la Loi 78 et les différentes mesures adoptées par le gouvernement Charest.
Claude Jacqueline Herdhuin
Auteure, réalisatrice, doctorante en Études et pratique des arts
Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31726
Quand on pense que le 4 juin 2009, dans un discours au Caire, Barack Obama déclarait :
"Mais j’ai la ferme conviction que tous les peuples aspirent à certaines choses : la possibilité de s’exprimer et d’avoir une voix dans la façon dont ils sont gouvernés ; la confiance en l’État de droit et l’application équitable de la justice ; un gouvernement qui est transparent et qui ne vole pas ce qui appartient à son peuple ; la liberté de vivre selon leur choix. Il ne s’agit pas simplement d’idéaux américains, il s’agit des droits de l’homme et c’est pourquoi nous les encouragerons dans le monde entier."
Dis donc Barack ? Tu serais pas en train de nous prendre pour des jambons ? Parce que ta justice, elle pue la loi d'exception, le Pétinisme frémissant et le totalitarisme en manque ! Et les grands médias donneurs de leçons et assoiffés de démocratie, qui ferment leur gueule. ça fait non seulement froid dans le dos, mais ça donne envie de gerber !
Vidéo-clip du documentaire sur Lyne Stewart et pétition :
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=16312 (en anglais)
Publié le 1 Juillet 2012
Publié le 1 Juillet 2012
Les sociètés en crise ont besoin d'être rassurées, elles ont besoin d'hommes forts prêts à tout pour sauver la nation. De la montée du nazisme après la crise des années 30 en passant par les lois d'exceptions de Pétains après la défaite de 39, jusqu'à la guerre d 'Irak après le 11 septembre. Barrack Obama, notre cher prix Nobel de la paix, défenseur des droits de l'homme, avait frappé un grand coup avec la "Kill list" et les drones meurtriers, loi d'exception que n'aurait renié aucun criminel de guerre digne de ce nom.
Mais voilà que son emminent confrère, ex président des Etats unis et prix Nobel de la Paix, Jimmy Carter, dans un article du New york times, dénonce son successeur, sans le nommer et à mots couverts (faut pas déconner non plus) et l'accuse d'être un criminel :
« En dépit d’une règle arbitraire que tout homme tué par des drones est déclaré être un ennemi terroriste, la mort de femmes et d’enfants innocents se trouvant à proximité est considérée comme inévitable… Nous ne savons pas combien de centaines de civils innocents ont été tués dans ces attaques, chacune d’entre elles approuvées par les plus hautes autorités à Washington. Ceci aurait été impensable dans le passé. »
Voir : http://www.legrandsoir.info/un-ex-president-americain-accuse-obama-d-etre-un-assassin.html
Jimmy Carter ? vous vous souvenez ? Si, c'est lui qui soutenait le régime du Shah d'Iran et qui a initié l'insurrection islamique en Afghanistan !
Quelle mouche t'as piquée Jimmy ? T'es jaloux parcequ'il est plus balaise que toi ou bin ?
Ne t'inquiète pas on sait que tu veux garder une image de modéré et que ton article te permet de garder la main mise sur les milieux pouvant influencer les mouvements populaires (genre Occupy), on sait jamais ...
Par contre, la prochaine fois, fais toi interviewer par Pujadas ou Chazal, ça serai sympa qu'on t'entende en France quand tu mets les pieds dans le plat sans être obligé d'allé fouiner dans les tréfonds d'internet ! Ne me dis pas qu'ils ont des ordres pour ne pas relayer ce genre d'info venant d'un vrai démocrate dans un journal démocrate, je ne te croirai pas ! Ce sont de vrais journalistes et indépendants avec ça. Bon je te laisse, y mon émission punk sur radio Canut.
Bisous mon drone
Publié le 30 Juin 2012
Publié le 29 Juin 2012
Ondes de Choc : le festival de Radio Canut 102.2 FM !
Le Samedi 30 Juin, Radio Canut sort des murs du studio des pentes pour investir une place de la Guillotière et faire son show !
Emissions, concerts, fête de quartier, ateliers pour enfants etc...
De 13h à Minuit, même si l’affiche annonce 14h, ne vous m’éprenez pas, Radio canut s’installe sur la place Mazagran, pose micros, enceintes pour 12 heures de direct en plein air et dans les postes de vos radios.
Au programme :
◦ Interview du squat 63 (rue Montesquieu) bientôt expulsable ; des chibaniAs revenuEs d’une grosse manif de Toulouse, du collectif de solidarité contre les violences policières etc...
◦ Un peu de propos féministes, de paroles politiques de récits des luttes kurdes et des migrantEs.
◦ Beaucoup de musique : funk, reggae, rap, punk, indé, électro etc...
◦ Des concerts avec les Pizzas OD, Nemesis, un chanteur kurde, Boop bap factory
◦ Un concentré des émissions de radio canut tels que Boolimix, Échec et Glutamat, Petit tas dans le mou, On n’est pas des cados versus Lilith, martine et les autres, SAV, radio falafel, Visages d’amérique latine, Ombre sur la mesure, Art’ère, Mix furtif etc... ET l’éternel, célèbre canut info à 19h pointé !
J’en oublie encore ! Alors venez donc nous rejoindre dès 13h ou à chaque minute de la journée sur la place Mazagran/ Guillotière/ Lyon 7e pour participer à ce moment convivial et radiophonique, vous laisser surprendre par les différentes ambiances sonores, rencontrer les animatrices et animateurs, danser, s’amuser et s’informer !
Auberge espagnole pour le repas du soir et buvette de soutien pour l’apéro dès 18h.
Entrée libre et gratuite
affiche de l’évènement à diffuser autour de vous
Programme détaillé :
13h : Début du direct en musique
13h30 : reportage sur le squat du 63 rue montesquieu (par l’émission Mégacombi)
14h : Echec & glutamat (l’émission déjantée à l’heure du gouter propos sketchs & théatre burlesque.
14h30 : Visage d’Amérique Latine, la plus vieille émission de la radio propose un voyage en musiques.
15h : interview du collectif sur les violences policières
15h30 : Petit tas dans le mou, émission de création poético-sonore. musique)
16h : Soundsystem reggae par l’émission « Oldies trains »
16h30 : interview du « patio des ainés » (association de ChibaniAs)
17h : Concert rap par l’émission « de l’ombre sur la mesure »
17h30 : Les deux émissions féministes et LGBT « martine, lilith et les autres » et « on n’est pas des cadeaux » se rejoignent !
18h : Emission issue des ateliers enfant de l’après-midi
18h30 : Le kurdistan en musique et en reportage
19h : Canut infos spécial avec l’équipe du jeudi et l’émission Bivouak
19h 45 : Les DJ de Boolimix enflamment la place
20h30 : freestyle HIP HOP par l’émissio « art’ère »
21h : Emission spéciale de « Radio Falafel city » (reportages, rock, punk)
21h30 : Mix rock indé punk par l’émission S.A.V
22h : concert de Pizza OD (punk de lyon)
22h30 : Electroclash riot grrrl avec DJ la tache.
23h15 : Final électro par l’émission « le mix furtif »
SOURCE : http://rebellyon.info/Ondes-de-Choc-le-festival-de-Radio.html