Publié le 29 Novembre 2013
KC Douglas ( 1913 - 1975 )
Il débuta comme mécano dans un garage ...
Donnez moi la vie que j'aime le long de ma route un ruisseau donnez moi le ciel joyeux et le chemin de traverse ...
Publié le 29 Novembre 2013
KC Douglas ( 1913 - 1975 )
Il débuta comme mécano dans un garage ...
Publié le 27 Novembre 2013
Pour ceux qui ne le saurait pas, les 700 communes touchées par la guerre des chouans ne comptabilisent que 815 029 habitants. Les historiens proches des ultra catholiques ( Reynald Secher en tête ), estiment le nombre de victimes à 117 257 (« blancs » et « bleus » confondus), alors que Lorant Deutch parle d'un million de victimes
L'imprécision intentionnelle et en particulier la falsification de statistiques est une technique de propagande bien connue, mais qui reste efficace devant un auditoire sans esprit critique.
Pour ceux qui seraient intéressés par l'analyse, le décorticage et la mise en pièce des élucubrations de ce bouffon, je vous recommande le site suivant :
Publié le 25 Novembre 2013
Publié le 24 Novembre 2013
Un peu de soleil avec Dobet Gnahore, artiste aux multiples facettes...
Et une première vidéo dédicacée à Fanfanchatblanc, la chorégraphie me fait penser à son blog.
Publié le 22 Novembre 2013
Kim Wilson leader du groupe The fabulous thunderbirds depuis 1974 ...
Publié le 17 Novembre 2013
Le Bistanclaque ou Bistanclaque-pan est une onomatopée du parler lyonnais. Il désigne le métier à tisser (souvent un métier Jacquard) des ouvriers Canuts (quartier de la Croix-Rousse) d'après le bruit qu'il produit en fonctionnant !
Mais pas que ...
Publié le 13 Novembre 2013
Nous n’habitons nulle part nous ne brisons de nos mains
rouges de ressentiment que des squelettes de vent
nous tournoyons dans un désert d’images diffusées par les
invisibles ingénieurs du monde de la séparation permanente
retranchés dans les organismes planétaires planificateurs
infatigables du spectacle
nous ne sommes rien nous ne sommes qu’absence
une brûlure qui ne cesse pas nous n’embrassons nulle bouche
vraie nous parlons une langue de cendres nous touchons
une réalité d’opérette
nous n’avons jamais rendez-vous avec nous-mêmes
nous nous tâtons encore et toujours
nous errons dans un magma de signes froids nous traversons
notre propre peau de fantôme
le soleil du mensonge ne se couche jamais sur l’empire de
notre néant vécu atrocement au carrefour des nerfs
nous n’avons ni visage ni nom nous n’avons ni le temps
ni l’espace des yeux pour pleurer trente-deux dents
totalement neuves pour mordre
mais mordre où mais mordre quoi
de fond en comble toutes les chaînes
autour desquelles s’articulent nos chairs nos pensées
d’aujourd’hui
jusqu’à ce qu’elles cassent dans un hourrah de lumières de
naissances multiples
décrétons le refus global
les jardins des délices tremblent et éclairent au-delà
la révolte met le feu aux poudres
taillez enfants aux yeux d’air et d’eau les belles allumettes
dans la forêt des légitimes soifs
taillez les belles allumettes pour que flambe le théâtre d’ombres universel.
André Laude (In Testament de Ravachol)
Publié le 12 Novembre 2013
"La plus grande partie de chaque journée interminable à laquelle je me confronte est faite de pensées. Je n’ai rien d’autre pour faire passer le temps pendant les longues heures sans fin. L’ennui et la solitude sont des choses terribles, constantes et sans merci. Je n’ai qu’une arme unique pour les surmonter : mes propres pensées.
Pour passer le temps et maintenir ma température, je fais les cent pas. Parfois je reste devant la fenêtre de ma cellule à regarder les barbelés gris, ou alors je m’assieds sur mon matelas humide et sale, posé à même le sol dans le coin de ma tombe-donjon. Mais, toujours, je pense à quelque chose, à quelqu’un ou à quelque part. Parfois ce sont des pensées sérieuses et profondes, et parfois des rêveries pour échapper à la réalité de ma situation de cauchemar.
Parfois – en fait, le plus souvent – je m’inquiète de ce qui se passe autour de moi ou de ce qui m’attend. Nous sommes tous les jours confrontés, mes camarades et moi, à une lutte psychologique de survie. C’est une bataille très intense et l’ennemi est impitoyable.
Pour quelqu’un de satisfait, ou sans souci, qui mène une vie appelée banale, vous trouverez peut-être que ma situation psychologique est difficile à comprendre. Il y a deux raisons à cela : d’abord, mon incapacité à décrire la lutte psychologique que nous menons, moi et mes trois cent cinquante camarades; ensuite, c’est très dur, sinon impossible, de concevoir dans son imagination la douleur et le stress de la torture psychologique ou de connaître toutes ses formes, ou de comprendre ses effets variés.
Imaginez ce que vous ressentiriez si on vous enfermait nus en isolement total, vingt-quatre heures par jour, et qu’on vous privait de tout, pas seulement des choses de tous les jours, mais des besoins vitaux comme les habits, l’air frais et l’exercice, la compagnie d’autres êtres humains.
Bref, imaginez que vous vous retrouviez dans une tombe, nu et seul, une journée entière. Pouvez-vous imagnier cela, et pendant vingt terribles mois?
Maintenant, gardez tout cela en tête et essayez d’imaginer la même situation dans un endroit qui ressemble à une porcherie, et vous êtes accroupis nu dans un coin, complètement gelé, entouré d’ordures pourrissantes et puantes, avec des asticots blancs grouillant partout, des mouches énormes venant harceler votre corps nu, le silence qui rend fou, la tête en émoi.
Vous êtes là, assis à attendre que les matons viennent vous tirer brutalement de votre cellule pour vous traîner vers le bain forcé. Vous avez déjà vu l’effet horrible que çà fait sur de nombreux camarades à la Messe. Vous savez très bien ce que çà signifie : la peau sera arrachée de votre corps à coups de brosse à chiendent. Les matons vous ont dit que c’était à votre tour. Vous attendez toute la journée, à y penser. Votre esprit est démoli. Ils ont peut-être oublié, essayez-vous de vous dire; mais vous savez bien qu’ils n’oublient jamais.
Ils ne viennent pas. Le lendemain c’est pareil, et le jour après, et le jour après. Vous êtes de plus en plus déprimé. Depuis quelques jours, vous n’avez qu’une chose en tête : la peur, la peur de ce qui vous attend.
Imaginez cette peur, mais tous les jours! Savoir qu’on va vous tabasser jusqu’à deux doigts de la mort, vous baigner de force, vous immobiliser pendant qu’on vous fouille l’anus. C’est le quotidien des blocs H.
Il est impossible de concevoir ce que vit un jeune de dix-huit ans quand une douzaine de matons lui sautent dessus et le tabassent à coups de bâtons, de pieds et de poings, tout en le traînant par les cheveux le long du couloir, ou quand ils lui serrent les parties jusqu’à ce qu’il s’évanouisse, ou quand ils jettent de l’eau bouillante sur son corps nu. C’est tout aussi impossible pour moi de décrire – et pour vous, d’imaginer – notre état d’esprit quand on attend que tout ceci nous arrive. Je peux dire que cette torture physique et psychologique des blocs H a conduit beaucoup d’hommes au seuil de la folie.
Nous sommes dans une situation très, très mauvaise maintenant. Que serons-nous à la fin de la journée ou dans les années à venir? Mon esprit est profondément marqué. C’est une pensée tellement inquiétante que nous finirons peut-être incapables même de penser. Avec cela en tête, je vais vous laisser. Réfléchissez-y mais ne faites pas que cela."
Bobby Sands – Un jour dans ma vie, écrits de prison
Publié le 11 Novembre 2013
Dis Papa, comment tu f'sais
Pour monter à l'assaut
Quand les balles sifflaient
Tirées par les feldgrau ?
Parc'que moi, quand y pleut,
J'hésite déjà à sortir,
Tous ces gros nuages bleus,
J'préfère rester dormir...
Les deux pieds dans la boue
Tout au fond de ton trou,
Tu récoltais des coups,
Tu trouvais ça relou.
D'temps en temps de l'arrière,
Quelqu'un criait "tiens bon !"
La gueule dans la poussière
Tu répondais "Pauv' con !"
Tout au fond de ta tranchée,
Complèt'ment déchiré,
Lentement tu cuvais
Entouré d'éclopés
Qui criaient tous très fort
"Maman y faut qu'tu viennes !"
Tu picolais plus fort
Et à la tienne, Etienne !...
Dis Papa, comment qu'tu f'sais
Pour monter à l'assaut
Quand ta jeunesse fondait
Brûlée par des salauds ?
Eux, ils faisaient la guerre
Sur cartes d'états major,
Toi, tu buvais d'la bière
Pour supporter la mort...
Publié le 10 Novembre 2013
Cette semaine, la minéralité expliquée aux cailloux regarde la vie au travers d'un prisme d'opale ...
J’attendais le jour où la nature en son sein
accueillerait enfin ma joie d’aimer au rythme de ses jours
S’il est un chez moi, il n’est pas dans ce monde
Mais la vie et la terre ont domptés mon futur.....