Publié le 18 Novembre 2012
En soutien au peuple Palestinien
Donnez moi la vie que j'aime le long de ma route un ruisseau donnez moi le ciel joyeux et le chemin de traverse ...
Publié le 18 Novembre 2012
Publié le 15 Novembre 2012
Publié le 12 Novembre 2012
Occupant la cellule de Mumia
Je chante pour Mumia
brillant et fort
et sur la captivité
dont quelques hommes noirs s'évadent
s’ils sont aussi libres
qu’il l'est devenu.
Quel professeur, il est pour nous tous.
Près de trente ans de réclusion
et toujours,
Lui-même.
Il va mourir lui-même.
Un homme noir;
que beaucoup considèrent comme
un musulman, quoique ce ne soit pas
ce à quoi se résume
la croisée des sentiers oû son âme chemine.
Peut-être qu'il est plus simple de l'appeler
un amoureux de la vérité
qui refuse de se taire.
Y a-t-il quelque chose de plus persécuté
En ce pays ?
Aucune botte ne sera autorisée
bien sûr
de sorte qu'il mourra
pieds nus;
mais il y aura toujours les bottes
de la pensée et de l'esprit
et du cœur et de l'âme.
Les siennes seront noires et brillantes
(Ou peut-être couleur arc en ciel)
et elles lui donneront des ailes.
Mumia, ils ont décidé enfin
De ne pas te tuer
en espérant que le sang ne
tache les mains du tribunal populaire
mais pour te permettre de continuer à
mourir lentement
en créant et chantant
tes propres chansons au rythme solitaire
parfois terrorisé,
des décennies de longues nuits
dans la petite cage de ta cellule.
Nous déplorons notre impuissance: car nous avons échoué
pour te sortir de là.
Ta crinière majestueuse est peut-être amoindrie
comme nos verrous , ces drapeaux de souveraineté,
ont peut-être même disparu;
attendant la fin de cette sentence injuste,
jusqu'à ce que nous soyons, comme toi, devenus vieux.
Pourtant, si tu le veux : acceptes notre gratitude
que tu te tiennes , déchaussé,
sur tes pieds. Nous voyons
que peu de ceux qui nous entourent,
bien chaussés et marchant,même en s’appropriant les rues
sont libérés.
Comme tu l’as été d’une certaine manière.
Assez pour nous rappeler
L’infernal amour de la Liberté
Et son inéradicable graine
Quelle magnifique lion
Tu as été toutes ces
Désastreuses années
Passées te présentes
Alice Walker
Source : http://www.freemumia.com/
Publié le 6 Novembre 2012
Aurore
C’est pour nous révéler toute sa cruauté
Après avoir brûlé les roulottes
Machiavelant l’hiver
Qu’il acharne sa haine sur
les racines de l’Arbre de Guernica
Faisant parler la fourberie dans un sourire
Complice au Cerbère de Carabanchel
Le Vandale de Beauvau chasse
Dans l’Iraty et la vallée des Aldudes
La faune de l’Adour qui ose lui résister
Brandissant fièrement son bâton de néflier
C’est pour les faire plier que d’un geste brutal
A l’hirondelle des rochers, il a coupé les ailes
Jetant dans un puits de silence
Cet oiseau que l’on aimait tant
Les lueurs du matin n’illuminent plus
La rosée de Lapurdi
Hobo-Lullaby
Publié le 3 Novembre 2012
Publié le 29 Octobre 2012
Enfermés dans une salle blanche, sous une lumière crue
Toutes les 5 minutes, ils me demandent si je vais bien
Enfermés dans une salle blanche nu comme le jour où je naquis
24 lumière aveuglante, 24 tout seul
Ce que j'ai fait prouve une certaine vérité au travailleur
Ce que j'ai fait est le coup de sifflet qui annonce le début du jeu
Dites la vérité et il vous rendra libre
C'est ce qu'ils m'ont appris comme à un enfant
Mais comment rester silencieux après tout ce que j'ai vu et fait
24 lumière aveuglante Je suis presque disparu, presque disparu
Enfermés dans une salle blanche, mourant d'envie de communiquer
Essayer de tenir bon sous pendant cette attente écrasante
Enfermés dans une salle blanche, jefais toujours face au temps
24 lumière aveuglante 24 sur toute la ligne
Ce que j'ai fait prouve une certaine vérité au travailleur
Ce que j'ai fait est le coup de sifflet qui annonce le début du jeu
Mais j'ai d’abord fait mon devoir envers mon pays
C'est ce qu'ils m'ont enseigné comme à un homme
Mais comment rester silencieux après tout ce que j'ai vu et fait
24 lumière aveuglante je suis presque disparu, presque disparu
(Traitez-moi comme un être humain, traitez moi comme un homme)
Graham Nash & James Raymond
Publié le 27 Octobre 2012
Publié le 25 Octobre 2012
Lu sur : http://mouvementsansterre.wordpress.com/
Nous – 50 hommes, 50 femmes, 70 enfants -, communautés Guarani-Kaiowá originaires de Tekoha Pyelito kue/Mbrakay, nous voulons exposer par cette lettre notre situation historique et notre décision définitive, face à l’ordre de notre expulsion ordonnée par la Justice Fédérale de Navirai- Mato Grosso du Sud, dossier nº 0000032-87.2012.4.03.6006, daté du 29/09/2012.
Nous avons reçu l’information que nous, les communautés, allons être attaquées et expulsées par la force des rives du fleuve, par la propre Justice Fédérale de Navirai- Mato Grosso du Sud. Ainsi, il est évident pour nous que l’action même de la Justice Fédérale génère et augmente les violences contre nos vies, ignorant nos droits de survivre sur les rives d’un fleuve, à proximité de notre territoire traditionnel Pyelito Kue/Mbarakay.
Ainsi, nous comprenons clairement que cette décision de la Justice Fédérale de Navirai- Mato Grosso du Sud est une partie du génocide historique du peuple indigène natif de Mato Grosso du Sud /Brésil, c’est-à-dire que la propre action de la Justice Fédérale viole et extermine nos vies. Nous voulons manifester au Gouvernement et à la Justice Fédérale que nous avons perdu l’espoir de survivre dignement et sans violence sur notre territoire ancestral et que nous ne croyons plus dans la Justice du Brésil.
A qui allons-nous dénoncer les violences pratiquées contre nos vies ? A quelle justice du Brésil ? Si la Justice Fédérale elle-même génère et alimente des violences contre nous ? Nous avons évalué notre situation actuelle et nous avons conclu que nous allons tous mourir dans peu de temps, nous n’avons pas et nous n’aurons pas de perspective de vivre justement et dignement tant sur la rive du fleuve que loin d’ici. Nous campons ici à 50 mètres du fleuve Hovy où ont déjà été tuées 4 personnes, deux par suicide, deux sous les coups et la torture d’hommes armés au service des grands propriétaires. Nous vivons sur les rives de ce fleuve Hovy depuis plus d’un an, nous ne recevons aucune assistance, nous sommes isolés, encerclés par les hommes armés et nous avons résisté jusqu’à aujourd’hui. Nous ne mangeons qu’une fois par jour. Tout cela nous le subissons quotidiennement pour récupérer notre territoire ancestral Pyleito Kue/Mbarakay.
En réalité nous savons très bien qu’au centre de notre territoire ancestral sont enterrés plusieurs de nos aïeux et aïeules, bisaïeux et bisaïeules. Ici est le cimetière de tous nos ancêtres. Conscients de ce fait historique nous allons et nous voulons être tués et enterrés aux côtés de nos ancêtres ici même où nous sommes aujourd’hui. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement et à la Justice Fédérale de ne pas décréter l’ordre de nous expulser mais de décréter notre mort collective et de nous enterrer tous ici. Nous demandons, une fois pour toutes, de décréter notre extermination totale, en plus d’envoyer des tracteurs pour creuser une grande fosse pour y jeter et enterrer nos corps. Telle est la demande que nous les Guarani et Kaiowa de Pyelito Kue/Mbarakay, faisons aux juges fédéraux.
Nous avons tous décidé de ne pas partir d’ici, sachant qu’il ne nous est plus possible de survivre dignement sur notre territoire ancestral, nous avons déjà beaucoup souffert et déjà nous sommes massacrés et nous mourons à un rythme rapide. Nous savons que nous serons expulsés d’ici, des rives du fleuve, par la justice, mais nous n’allons pas quitter les rives du fleuve. En tant que peuple indigène historique, nous décidons simplement d’être tués collectivement ici. Nous n’avons pas d’autre option, telle est notre dernière décision unanime face à la décision de la Justice Fédérale de Navirai- Mato Grosso du Sud.
Source : http://www.mst.org.br/node/14003
Traduction du portugais : Thierry Deronne
Si vous avez envie de pleurer tapez 1
Si vous avez envie de hurler tapez 2
Si vous avez envie de mettre une bombe FAITES LE !!!
Tristes Tropiques !!!
Publié le 20 Octobre 2012
Venez
le plus nombreux possible
le 23 octobre 2012
à 14h30
devant la prison de Lannemezan
pour soutenir notre camarade Georges Abdallah
La procédure judiciaire concernant la 8e demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah suit son cours...
La date choisie est-elle un hasard ? Le lendemain, 24 octobre 2012, date anniversaire de son arrestation en 1984, marquera l'entrée de Georges dans sa 29e année de détention...
Pour mémoire, suite à un passage de six semaines au Centre national d'évaluation de Fresnes, où Georges Abdallah a subi des entretiens sensés évaluer la dangerosité de son engagement politique, la commission pluridisciplinaire a émis un avis négatif à sa demande de libération.
Selon un arrêté du 3 novembre 2008 (loi sur la rétention de sûreté ), dans le cadre de la libération conditionnelle des condamnés à perpétuité, un avis consultatif de la commission pluridisciplinaire est obligatoire, les juridictions ne pouvant accorder une libération conditionnelle sans l'avoir préalablement recueilli.
En ces temps de commémoration du massacre de milliers de Palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila en 1982, massacre dont les responsables ne sont toujours pas pénalement condamnés, le refus jusqu'à ce jour de libérer un résistant libanais apparaît tout simplement scandaleux.
Georges est un résistant à l'impérialisme, un militant de la cause palestinienne, un communiste révolutionnaire qui n'a jamais renié son engagement politique tout au long de ses 28 ans d'incarcération.
Son procès est un procès politique. Il est de notre responsabilité politique collective d'exiger sa libération.
Publié le 9 Octobre 2012