Publié le 19 Juillet 2013

Paul Robeson comme trait d'union entre le Mississippi et la Volga

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Blues

Publié le 18 Juillet 2013

 

 

Cette semaine, dans La minéralité expliquée aux cailloux, Roger Colombier nous dessine un sentier qui mène vers un ailleurs qui préfère le devenir à l'histoire ...

... Une bonne idée, non ?

 

Ils vont revenir chez eux

Chargés de semences

Et faire flotter la pierre

Sous le fil de l’eau.

 

 

La suite : ici

 

 

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie

Publié le 17 Juillet 2013

Grands complots de l’Histoire : une « loi Tapie » pour indemniser les victimes ?

Excellent billet lu sur : http://www.lintrus.info/

Il est trop tôt pour dire si Bernard Tapie est victime des Illuminati, du Bilderberg, du Bohemians Club, des francs-maçons, des sionistes, de la Scientologie, des extra-terrestres ou des compagnons du Taste-Vin. Mais Bernard Tapie l’a révélé : il est victime d’un complot. On ne peut que le croire, car il a beau trainer les médias dans la boue face au journaliste David Pujadas, qui a courageusement pris la défense de ses confrères (vous ne l’avez pas vu parce que France2 garde le rush pour le bêtisier de fin d’année), Tapie est quand même un patron de presse, donc soucieux de la qualité et la véracité de l’information. Il l’a rappelé, d’ailleurs, et s’en est opportunément rappelé, qu’il est patron de presse, quand il s’est agi de mettre la pression sur la Justice, sur l’air des lampions : saisir les biens de Bernard Tapie, c’est mettre en péril l’avenir des salariés du pôle Nice-Matin La Provence. Tandis que le laisser gérer, c’est leur salut. Les (ex)salariés de Manufrance (abandonnée), la Vie Claire (revendue en piteux état), Terraillon (dont Tapie avait réduit le personnel par 5), Testut (une faillite qui avait valu à l’homme d’affaires, sinon « des affaires », sa première condamnation), Donnay (achetée en faillite, revendue en faillite), peuvent en témoigner… Mais Bernard Tapie a de la ressource. Il pourrait même revenir en politique, ambition qu’on lui prête d’ailleurs à Marseille. Ce qui lui permettrait de contribuer à l’élaboration d’une loi qui permettrait d’indemniser les victimes de complots. A condition que les victimes soient multimillionnaires, il ne s’agit pas d’indemniser les chômeurs contraints de rembourser des droits trop perçus. Et à condition que ces victimes soient indemnisées avec l’argent des contribuables, qui ont l’habitude.

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié le 16 Juillet 2013

 

 

   Avocate et activiste Américaine, Lynne Stewart a consacré sa vie à la défense des plus démunis, mais aussi d'opposants politiques au pouvoir américain. Suite aux attentats du 11 septembre, elle prend la défense de Omar Abdel Rahman accusé de terrorisme. Inculpée puis condamnée à 28 mois de prison pour avoir fourni des communiqués de presse à son client, sa peine est alourdie à 10 ans en 2010 pour "informations inexactes et manque de remords" lors de son premier procès.

 

Lynne Stewart est atteinte d'un cancer du sein en phase 4, c'est à dire en phase terminale, les métastases ayant essaimé dans les poumons et l'omoplate. Son état de santé nécessite des soins qui ne peuvent lui être prodigués en prison. Agée de 73 ans, son vœu est de finir ses jours parmi ses enfants et petits enfants. Sa demande de libération par compassion vient de lui être refusée par Kathleen Kenney, conseiller général pour le Bureau fédéral des prisons à Washington, DC, en prétextant que son état de santé "s'améliore" sic !

 

On voit très bien les raisons politiques de ce refus, Lynne paie pour toute une vie d'engagement. Le pouvoir américain fait du même coup pression sur la coorporation des avocats, en particulier, ceux qui défendent "certaines causes". Dire que dans ce pays, il faut prêter serment sur la bible, ou il est dit dans l'évangile selon saint Mathieu ch14 v14 : "Quand il débarqua, il vit une grande foule, il en eut compassion et il guerit leurs malades".

ça donne simplement envie de vomir.

 

Une pétition est en ligne sur le site : http://lynnestewart.org/

 

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié le 30 Juin 2013

 

 

De 1990 à 2000 (date du suicide de leur charismatique chanteur Dédé Fortin), Les Colocs, connaissent une fulgurante et profonde histoire d'amour avec le public Québécois

 

 

Beaudelaire par Les Collocs

Tu brilles comme une comète ...

« Il est difficile de vivre et de mourir en beauté, mais il est tout aussi difficile tant de vivre que de mourir de façon profondément horrible. C’est là l’humaine condition » - Mishima Yukio

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 29 Juin 2013

Lu sur rebellyon

En qualifiant la France de « réactionnaire », Monsieur Barroso, Président de la Commission Européenne a provoqué un concert de protestations dans toute la France. Les politiques de gauche comme de droite se lèvent tous comme un seul homme pour protester contre cette attaque insupportable qui vise la patrie des droits de l’homme, de Johnny Hallyday et de la baguette

Dans une inter­view à l’International Herald Tribune, Barroso déclare : « Certains (de ceux qui défen­dent l’excep­tion cultu­relle) disent être de gauche, mais ils sont en fait extrê­me­ment réac­tion­nai­res » [1]. La France n’est pas citée nom­mé­ment, mais tout le monde aura com­pris. La classe poli­ti­que fran­çaise est en état de choc. « Ces propos sont abso­lu­ment cons­ter­nants. Ils sont inac­cep­ta­bles » déclare la minis­tre de la culture. « Je ne veux pas croire que le pré­si­dent de la Commission euro­péenne ait pu tenir des propos sur la France qui seraient ainsi for­mu­lés » déclare François Hollande.
Même la fille Le Pen bondit sur l’occa­sion : « Les insul­tes du pré­si­dent de la Commission euro­péenne contre la France, qua­li­fiée de réac­tion­naire par José Manuel Barroso, confir­ment la vio­lence du sys­tème euro­péen qu’on impose aux Français et aux peu­ples d’Europe contre leur gré ». Marine Le Pen qui défend les rap­peurs fran­çais, on aura tout vu.

Monsieur Barroso est donc sourd, sauf pour la musi­que. Il s’offus­que de la volonté de la France de pro­té­ger ses artis­tes et leurs CD, mais le sort de cer­tains êtres humains lui importe moins. Depuis des mois, il est pour­tant alerté par dif­fé­rents orga­nis­mes sur le trai­te­ment dis­cri­mi­na­toire que la France inflige aux Roms, la plus grande mino­rité eth­ni­que euro­péenne. En sep­tem­bre 2010, après la cir­cu­laire illé­gale contre les Roms, l’Europe avait fait sem­blant de taper du poing sur la table avec la sortie de Viviane Reding, qui elle aussi avait pro­vo­qué une vague d’indi­gna­tion en France.
Elle décla­rait à propos des expul­sions à répé­ti­tion : « j’ai été per­son­nel­le­ment cho­quée par des cir­cons­tan­ces qui don­nent l’impres­sion que des per­son­nes sont ren­voyées d’un État membre uni­que­ment parce qu’elles appar­tien­nent à une cer­taine mino­rité eth­ni­que. Je pen­sais que l’Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situa­tion après la Seconde Guerre mon­diale » [2]. Depuis, plus rien. Pas un mot, pas une pro­tes­ta­tion.

Au pre­mier tri­mes­tre 2013, d’après un rap­port de l’AEDH [3], le nombre d’expul­sions de Roms de leur lieu de vie a aug­menté de plus de 30 % par rap­port à la même période de 2012.
En 2012, le nombre d’expul­sions d’étrangers du ter­ri­toire fran­çais a lui aussi battu tous les records : 36 822, parmi les­quels plus de 12 000 Roms. En mars 2013, Manuel Valls qui pense se donner une sta­ture pré­si­den­tielle en pour­chas­sant des ter­ro­ris­tes fan­tô­mes et en tapant sur les Roms, mul­ti­plie les décla­ra­tions racis­tes contre cette mino­rité en toute impu­nité : « les occu­pants de cam­pe­ments ne sou­hai­tent pas s’inté­grer dans notre pays pour des rai­sons cultu­rel­les ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés dans la men­di­cité ou la pros­ti­tu­tion » . [4]
La poli­ti­que ségré­ga­tion­niste de la France socia­liste contre les Roms touche également les enfants et se tra­duit par des clas­ses ghetto, comme à Ris-Orangis où des enfants vont en classe dans un gym­nase. A Saint-Fons, la séna­trice-maire socia­liste, madame Demontès, innove en créant une classe eth­ni­que spé­ciale réser­vée aux enfants Roms d’un bidon­ville. La salle de classe se situe dans le même bâti­ment que la police natio­nale et la police muni­ci­pale. Là, au moins, ils sont bien gardés, ces futurs délin­quants. En revan­che, ils n’ont pas fait beau­coup de pro­grès en fran­çais et pour la mixité, on repas­sera. [5]

La répres­sion poli­cière contre les Roms atteint elle aussi des som­mets. A Saint-Fons encore, la police orga­nise une expé­di­tion puni­tive pour se venger d’un jet de pierre et va gazer des enfants, sac­ca­ger des caba­nes, jeter des chiens poli­ciers contre des vieillards. [6]
La police s’amuse également à placer en garde-à-vue des nour­ris­sons, ne sachant ni parler, ni mar­cher en les accu­sant … de men­dier… [7]

Chaque jour, les arres­ta­tions au faciès se mul­ti­plient, les expul­sions vers la Roumanie conti­nuent et la chasse aux Roms va repren­dre de plus belle avec la tor­peur de l’été enfin ins­tallé.

Alors M. Barroso qua­li­fie la France de réac­tion­naire et il a raison. Le score du Front National aux der­niè­res élections, notam­ment celles de Villeneuve-sur-Lot prouve que de plus en plus de fran­çais, pour des rai­sons mul­ti­ples, se tour­nent désor­mais sans com­plexe vers l’extrême droite et se reconnais­sent dans le dis­cours de haine de Le Pen.

En qua­li­fiant aussi dure­ment la France pour sa poli­ti­que cultu­relle, Barroso montre clai­re­ment les prio­ri­tés de cette Europe qui met à genoux des popu­la­tions entiè­res afin de pré­ser­ver les ban­ques, mais qui est inca­pa­ble de pro­té­ger une mino­rité per­sé­cu­tée dans tous les pays où elle croit trou­ver refuge.
Pour mon­sieur Barroso, on peut stig­ma­ti­ser une popu­la­tion toute entière, pour­chas­ser des femmes, des enfants et des vieillards en raison de leur appar­te­nance eth­ni­que, lais­ser la police se livrer impu­né­ment aux pires vio­len­ces, pas de pro­blème. Vous pouvez comp­ter sur son silence. En revan­che, pas touche au busi­ness.

Tapez sur vos Roms, Barroso se tait, pro­té­gez vos CD, Barroso pro­teste.

Bienvenue dans l’Europe des mar­chan­di­ses et des ban­quiers.

Philippe Alain

Après l’exception culturelle, sauvons la chasse aux Roms, une autre tradition française

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 28 Juin 2013

Joshua Daniel White (11 février 1914 - 5 septembre 1969) est un guitariste et chanteur de blues américain (côte est) des années d'après-guerre.

Il est l'un des principaux initiateurs du Protest song of America, poursuivi par le Ku Klux Klan, inquiété par la commission McCarthy. Josh White est avec Blind Blake un des grands fondateurs du blues de la côte est, ou Piedmont blues. Son jeu de guitare, qui mêle avec bonheur l'influence évidente de Lonnie Johnson avec le fingerpicking de sa Caroline natale, est remarquable, caractérisé par un son cristallin et un splendide vibrato.

(source Wikipédia)

The judge said, "You black boy, forty years on the hard rock pile."

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Blues

Publié le 26 Juin 2013

C'est l'histoire d'un père qui est assis à table avec ses trois fils et qui mange de la soupe aux vermicelles.

Le premier fils dit :

"Papa, t'as un vermicelle collé sur la gueule."
Le père se lève et, PAN !, lui donne une grande gifle en pleine figure.
Le second fils s'exclame :
"Il est vraiment chié, le vieux !"
Le père se retourne alors, et PAN !, lui met aussi une gifle magistrale. En retournant à sa place, le père voit son troisième fils qui essaie de se protéger avec ses mains.
"Mais n'aie pas peur comme ça, voyons. Tu n'as rien dit, je ne te ferai rien."
Et le petit garçon répond :
"Ben, on sait jamais : t'es tellement con."

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié le 25 Juin 2013

Lu sur Actuchomage : http://www.actuchomage.org/2013062125202/Social-economie-et-politique/emplois-disponibles-ou-non-pourvus-lenfumage-continue.html

Les majorités se succèdent, mais les bons vieux enfumages prospèrent… sous la houlette du Medef. Depuis dix ans, un chiffre revient sur la table. Il varie d’une année sur l’autre. Parfois 300.000, parfois 500.000 ou 700.000… Il s'agit du chiffre des emplois soit-disant non pourvus. Décryptage d’un enfumage en «bande organisée».

Et le Medef et le gouvernement de pleurnicher, chaque année, constatant que des centaines de milliers d’emplois ne trouvent pas preneurs. L'annonce de tous ces jobs non pourvus tombe toujours pile-poil quand l’Insee prévoit une forte dégradation du marché du travail.

«Comment ça ? Quoi ? Le chômage atteint des sommets alors qu’il y a tant d’emplois disponibles mais non pourvus ? Quelle honte ! Qu’est-ce qu’ils attendent tous ces fainéants de Chômeurs ? Leurs allocs en fin de mois, c’est tout ? Qu'on les mette au turbin !».

Voilà une argumentation imparable dans l’esprit du grand public. 300.000, 500.000 ou 700.000 emplois vacants, vous imaginez le scandale ? Un seul constat s'impose : Les chômeurs ne veulent pas bosser, tout simplement. En vérité si je mens, il n’y a pas 3,2 millions de demandeurs d’emploi en catégorie A, mais 300.000, 500.000 ou 700.000 de moins, si on soustrait tous les fainéants qui ne veulent pas occuper les emplois dispos.

La mécanique est bien huilée. Ça marche à tous les coups ! Et les médias de reprendre en chœur cette info, en interrogeant quelques patrons et autres badauds outrés : «Voilà où mène notre système de protections sociales forcément trop généreux ! À la fainéantise, ma Bonne Dame, à la fainéantise !».

La première question qu'on devrait pourtant poser aux auteurs de cet «enfumage en bande organisée» (c’est très à la mode la «bande organisée»), c’est : Où qu’ils sont ces 300.000 à 700.000 emplois ?

Pas chez Popôle en tous cas, dont le site affiche – quand il fonctionne – 140.000 à 180.000 offres (dans le meilleur des cas), dont une majorité écrasante de CDD de quelques heures, de quelques jours ou de quelques semaines. Alors où qu’ils sont, hein ?

«Mais voyons, ouvrez les yeux ! On manque cruellement de bras dans certains secteurs comme le bâtiment, la restauration… Interrogez un patron du BTP ou un gérant de restaurant, vous verrez. Des boulots, il y en a plein de dispos !»

Ah bon ? Comme c’est étrange ! On manque de bras dans des secteurs où le «travail au black» - comme on dit - est quasiment institutionnalisé ? Dans des secteurs grands pourvoyeurs d’emplois non déclarés ? Une pratique de plus en plus répandue qui, bien évidemment, fait l’affaire… des patrons qui «oublient» de payer les cotisations et de remplir leurs obligations sociales.

Ainsi, on manque de bras dans des secteurs où un emploi sur trois ou quatre est occupé par des travailleurs non déclarés. Il suffit de faire un petit tour dans les arrière-cuisines des restaurants et brasseries pour apprécier la proportion de travailleurs qui enchaînent des heures et des heures de boulot pour des salaires leur permettant à peine de se loger à 4 ou 5 dans une chambre de bonne.

Comme sur ces chantiers où, à présent, on entend plus parler polonais et ukrainien, que portugais et arabe. Comme aurait dit Coluche : «Qu’est-ce c’est que ces Polonais qui viennent piquer le pain de nos Arabes ?».

On l’aura compris, l’histoire des emplois disponibles dans des secteurs comme la restauration et le BTP, c'est complètement bidon ! Tout simplement parce que les employeurs préfèrent embaucher des gens peu regardant sur le montant de leur fiche de paie et sur leurs conditions de travail, que des casse-bonbons qui veulent gagner correctement leur vie et bénéficier des protections sociales habituellement accordées en France (plus pour longtemps !).

Forcément, entre un Polonais qui accepte de bosser 10 heures par jour (même le week-end) pour 1.300 euros cash, et un Français payé 1.500 euros nets hors cotisations sociales et avantages divers (congés payés, prise en charge des transports…), il n’y a pas photo ! D’un côté, ça coûte 1.300 euros, de l’autre 2.600 ! Le calcul est vite fait.

Tout ça pour dire que, dans certains secteurs, tout le monde – à commencer par le patronat – se satisfait d’une situation où des centaines de milliers de travailleurs sont payés à la «va-que-je-t’embrouille». À part l'URSSAF, personne ne le déplore. On laisse faire à grande échelle !

Les soi-disant emplois non pourvus dans ces secteurs le sont d’une façon détournée.

Les mieux informés vous diront : «Mais il n’y a pas que dans le BTP ou la restauration qu’il y a des postes vacants. Il existe plein d’autres secteurs qui cherchent des bras, comme celui des services à la personne, dans la grande distribution, et même ailleurs, dans la plomberie, la boucherie, dans beaucoup de métiers artisanaux». C’est exact ! Mais alors, qu’est-ce qui coince ?

C'est simple comme bonjour : On ne forme plus assez de bouchers ! On ne forme plus assez de plombiers ! Imaginez-vous qu’on ne forme plus assez de… médecins ! 20 à 30% des praticiens qui s’installent aujourd’hui en zones rurales viennent de l'étranger, de Roumanie par exemple ou d’Afrique. Ben alors ? Qu’est-ce qu’on attend pour former des médecins, des plombiers et des bouchers bien de chez nous ? Des travailleurs qui occuperont des emplois dans les secteurs dits en tension (où les postes ne sont pas pourvus faute de candidats).

Qui a imposé des numerus clausus hyper strictes en France ? Qui n’a pas formé assez de médecins pendant des années et des années ? Et même des bouchers, des plombiers, des menuisiers… ?

Que fout l’Éducation nationale ? Que foutent le ministère du Travail et de l’Emploi, le Conseil Économique et Social, les Chambres de commerce et d'industrie, les Chambres de métiers, les organisations patronales et syndicales ? Ils sont payés à quoi faire ? Pantoufler pénardement pendant que le chômage et la précarité explosent ?

Pour conclure, il existe un moyen efficace de pourvoir un emploi vacant (ou des centaines de milliers, comme l'affirment les enfumeurs), une technique imparable pour trouver un collaborateur dans n’importe quel corps de métier, y compris les plus pénibles. Et ce moyen s’appelle la paie ! Ben oui, il fallait y penser !

Si elle est bonne, si elle est incitative, les candidats se bousculeront. Rares sont ceux qui préfèrent végéter au chômage à 600 ou 700 euros par mois (pendant 23 mois maximum) que travailler dans des conditions décentes pour 1.300 ou 1.500 euros nets (hors congés payés et compagnie).

Forcément, quand on propose des emplois payés au lance-pierre, exercés dans des conditions dégradées, les postulants ne se bousculent pas au portillon. Mais là, j’entends déjà monter des rangs des organisations patronales l'argument qui tue, l'argument selon lequel : «La mondialisation et la concurrence internationale nous imposent une stricte modération salariale. Si nos entreprises veulent rester compétitives, il faut bloquer les salaires et augmenter le temps de travail». Amen !

OK, OK ! Mettons-nous d’accord. Ces mesures de blocage des rémunérations et d’augmentation de l'activité professionnelle concernent qui exactement ? Les ouvriers, les cadres moyens, les cadres supérieurs, les hauts fonctionnaires, les professions libérales ou les patrons ?

Aaaaaaah, vous me rassurez ! Vous parlez des ouvriers et des employés. Enfin, de celles et ceux qui sont «au bas de l’échelle»… Me voilà soulagé !

Emplois vacants (et blocage des rémunérations des moins bien lotis) : Foutaises !

Yves Barraud pour Actuchomage.org

PS : Jean-Marc Ayrault vient d'annoncer (en conclusion de la Conférence Sociale, le 21 juin) que 30.000 chômeurs seront prochainement formés pour occuper quelques-uns des 300.000 postes non pourvus . Nous voilà sauvés ! ;-)

30.000, c'est moins de 1% des 3,2 millions de chômeurs de catégorie A. Moins de 0,6% de tous les inscrits à Pôle Emploi.

C'est même moins que le nombre de chômeurs enregistrés au mois d'avril dernier (40.000). Enfumage, vous avez dit enfumage ?

Emplois vacants : l’enfumage continue

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié le 24 Juin 2013

Cette semaine, La minéralité expliquée aux cailloux vous invite à suivre les abeilles qui prennent le maquis ...

Au loin on croyait apercevoir au milieu des herbes sauvages

Un petit bout de pierre comme une île flottante au doux visage.

C’était une borie de pierres sèches construite par un berger

Mais elle était devenue ruche pour les abeilles abandonnées

Et c’était un bourdonnement constant, confus et chaleureux

La suite ici

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Rédigé par hobo-lullaby