Articles avec #musique tag

Publié le 23 Février 2014

 

lu sur le site de l'Union Juive Farnçaise pour la Paix  ( UJFP )  :

http://www.ujfp.org/

 

 

Titi Robin a été invité à participer au Festival des Musiques Sacrées de Jérusalem pour l’édition 2014. Voici sa réponse aux organisateurs

 

"Bonjour, je vous remercie de votre invitation qui me touche beaucoup de jouer à Jérusalem à l’occasion du Festival des Musiques Sacrées. Mais, en raison de la politique dramatique de l’état d’Israël à l’égard des Palestiniens et de la municipalité de Jérusalem à l’égard de ses habitants non juifs, je ne peux y répondre positivement.* Je soutiens tous ceux, Juifs, Musulmans, Chrétiens et de toute autre appartenance qui luttent contre l’attitude de ce gouvernement et de l’idéologie qui la sous-tend. Cela a des répercussions dans le monde entier et nous les vivons aussi douloureusement en France. Je salue avec respect mon public de Gaza, Naplouse, Tel Aviv, Bethléem, Bir Zeit, Nazareth, Haïfa, Ramallah, des nombreux camps de réfugiés que je n’oublie jamais, ... et bien sûr de Jérusalem. J’espère qu’un beau jour proche, la justice règnera sur cette terre sainte et que nous pourrons revenir célébrer en musique notre longue histoire commune ensemble fraternellement."

Titi Robin

 

 

Petite sélection pour ceux qui ne connaissent pas ...

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 14 Février 2014

message personnel : je ...

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Blues, #musique

Publié le 7 Février 2014

 

 

Comme disait  Albert ...

 

 

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Blues, #musique

Publié le 3 Février 2014

 

 

Si j’avais un banjo, je serais le prince des vagabonds

Avec une  paire de chaussures à deux dollars qui me tuerait les pieds

J’irai user la piste qui longe la légende de Joe et Woody

J’irai chanter le long des voix ferrées,

Dans les meetings des Industrials workers,

Dans la poussière des dust bowl.

Je porterai José Marti sur mes épaules pour lui faire voir les sourires de l’Hudson river

Verser ma Guajira hors de mon âme et partager le sort des plus pauvres

J’irai détrousser les idées courtes et botter le cul des nantis

Mettre en joue les banquiers, traquer les inégalités

Avec comme seul arme un banjo et un putain d’sourire d’ado

Si j’avais un banjo, je l’aiderai à choisir les mots

Pour faire de mon chant une lullaby

Et chier dans les bottes de Mac Carthy

Je voyagerais de Greenwich village à Vladivostok, de Sidney à Buenos Aires

Pour  apprendre et partager, pour chanter le malheur de mes frères

Si j’avais un Banjo, il pleurerait comme un indien

Il danserait comme un masaï

Il aurait le sourire d’un mexicain devant un épi de maïs

Je lui apprendrais les chansons du peuple

Celles qu’on chante dans les champs de coton

Sur les chantiers de chemins de fer ou tout en haut des buildings

Celles que chante le berger à ces taurillons

Les chansons de la peine,  les chansons du partage

Si seulement j’avais un banjo, je le baptiserai dans un concert

Je lui donnerais pour nom Seeger

Pour rendre hommage à mon pote Pete

Qu’avait pour seul arme un banjo

Et un putain d'sourire d’ado

 

 

Hobo-Lullaby

 

 

Cette machine deteste la haine et la force à se rendre

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Publié le 29 Décembre 2013

La vie s’écoule, la vie s’en­fuit

La vie s’écoule, la vie s’en­fuit

Les jours défilent au pas de l’ennui

Parti des rouges, parti des gris

Nos révo­lu­ti­ons sont tra­hies

Le tra­vail tue, le tra­vail paie

Le temps s’achète au su­per­m­arché

Le temps payé ne re­vi­ent plus

La jeu­nesse meurt de temps perdu

Les yeux faits pour l’amour d’aimer

Sont le re­flet d’un monde d’ob­jets.

Sans rêve et sans réalité

Aux ima­ges nous som­mes con­damnés

Les fu­sillés, les affamés

Vi­en­nent vers nous du fond du passé

Rien n’a changé mais tout com­mence

Et va mûrir dans la vio­lence

Brûlez, re­pai­res de curés,

Nids de mar­chands, de po­li­ciers

Au vent qui sème la tempête

Se récol­tent les jours de fête

Les fu­sils sur nous dirigés

Cont­re les chefs vont se re­tour­ner

Plus de di­ri­ge­ants, plus d’État

Pour pro­fi­ter de nos com­bats

Raoul Van­ei­gem

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 15 Décembre 2013

Que diriez vous d'une promenade en roulotte sur les sentiers rocailleux d'Irlande ...

Le gitan dépeigné

Il y avait trois gitans, qui sont venus à notre porte
courageux et audacieux
un chantait bas et l'autre haut
et l'autre chantait comme un gitan dépeigné

et madame a monté les escalier
et s'est mis un robe de cuir
on écouta un cri à la porte
"Elle est allé avec un gitans dépeigné"

Tard la nuit retourna le comte
et demanda où était son épouse
le servant lui répondit
"Elle est partit avec un gitan dépeigné"

"Selle-moi mon cheval blanc comme la neige
puisque mon grand cheval n'est pas assez rapide
et vais chercher mon épouse, jusqu'à ce que je la trouve
Elle est partit avec un gitan dépeigné"

Il est allé sur son cheval à l'est et à l'ouest
au nord et au sud
jusqu'à ce qu'il arrive dans une vaste plaine
là il a repéré son épouse

"Comment est-ce que tu a pu abandonner ton lit de plume d'oie?
avec les couvertures si magnifiquement décorés
Comment as tu pu abandonner ton époux á peine marié?
pour un gitan dépeigné?"

"Que m'importe mon lit de plume d'oie
avec les couvertures si magnifiquement décorés
Cette nuit je serai sur une vaste plaine
dans les bras d'un gitan dépeigné"

"Comment as tu pu abandonner ta maison et tes terres?
Comment as tu pu abandonner ton or?
Comment as tu pu abandonner ton époux á peine marié
pour un gitan dépeigné?"

"Que m'importe ma maison et mes terres?
Que m'importe l'or?
Je préfère un baiser des lèvres jaunes d'un gitan
Je suis partie avec un gitan dépeigné"

Je suis partie avec un gitan dépeigné

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 1 Décembre 2013

Phil Ochs ( 1940 - 1976 )

Dylan disait de lui qu'il n'était pas un chanteur folk, mais un journaliste.

Plus tard Ochs déclara qu'il aimerait être moitié Elvis Presley, moitié Che Guevara !

Trop de martyrs

 

Dans l’État du Mississippi, il y a bien des années de cela

Un garçon de 14 ans a senti passer la loi du Sud

Il a vu son ami pendu avec pour seul crime sa couleur

Et le sang sur sa chemise laissa une marque dans son esprit

Trop de martyrs et trop de morts

Trop de mensonges, trop de paroles creuses prononcées

Trop souvent pour trop d’hommes en colère

Puisse cela ne plus jamais se produire

Il s’appelait Medgar Evers et il suivait sa propre route

Comme Emmett Till et des milliers d’autres à jamais anonymes

Ils ont essayé d’incendier sa maison et ils l’ont passé à tabac

Mais au fond d’eux, tous deux savaient ce qu’il fallait pour l’arrêter

Le tueur attendait devant chez lui, à l’abri de la nuit

Lorsque Evers descendit de sa voiture pour se retrouver dans sa ligne de mire

Il pressa lentement la détente, la balle partit de son côté

Elle frappa le cœur de chaque homme quand Evers tomba et mourut

Ils l’ont descendu dans sa tombe au son du clairon

Descendu dans sa tombe alors que la victoire était proche

Nous attendions le futur, la liberté partout

Mais le pays a gagné un tueur et le pays a perdu un homme

Y A-T-IL QUELQU’UN ICI

Y a-t-il quelqu’un ici qui échangerait ses habits contre un uniforme ?

Y a-t-il quelqu’un ici qui croit seulement servir au cœur de la tempête ?

Y a-t-il quelqu’un ici avec la gloire dans les yeux,

Loyal jusqu’au bout, avec la mort pour devoir ?

Je veux le voir, je veux lui souhaiter bonne chance,

Je veux lui serrer la main, je veux dire son nom,

Lui offrir une médaille !

Y a-t-il quelqu’un ici qui aimerait enrouler un drapeau autour d’un trop jeune cercueil ?

Y a-t-il quelqu’un ici qui croit qu’il est plus grand sur la vague du combat ?

Y a-t-il quelqu’un ici qui voudrait participer,

Soldat du monde, héros de cœur ?

Je veux le voir, je veux lui souhaiter bonne chance,

Je veux lui serrer la main, je veux dire son nom,

Lui offrir une médaille !

Y a-t-il quelqu’un ici qui soit fier des défilés,

Qui aimerait crier sa joie et montrer qu’il n’a pas peur ?

Je voudrais lui demander ce qu’il essaie de défendre,

Je voudrais lui demander ce qu’il compte en retirer.

Y a-t-il quelqu’un ici qui croie que suivre les ordres suffit à vous dédouaner ?

Y a-t-il quelqu’un ici qu’un meurtre appelé différemment ne gênerait pas ?

Y a-t-il quelqu’un ici dont l’orgueil soit au front,

Avec l’honneur des courageux et le courage des aveugles ?

Je veux le voir, je veux lui souhaiter bonne chance,

Je veux lui serrer la main, je veux dire son nom,

Lui offrir une médaille !

QUAND JE SERAI PARTI

Je n’aurai plus d’endroit à moi en ce monde quand je serai parti

Et je ne ferai plus la différence entre le bien et le mal quand je serai parti

Et tu ne me verras plus chanter cette chanson quand je serai parti

Je suppose que je vais devoir le faire tant que je serai là.

Et je ne sentirai plus le temps s’écouler quand je serai parti

Tous les plaisirs de l’amour ne seront plus miens quand je serai parti

Plus un vers ne coulera de mon stylo quand je serai parti

Je suppose que je vais devoir le faire tant que je serai là.

Et je ne pourrai plus respirer plus l’air frais quand je serai parti

Et je ne m’inquièterai même plus de rien quand je serai parti

On ne me demandera plus de faire ma part quand je serai parti

Je suppose que je vais devoir le faire tant que je serai là.

Et je ne fuirai plus la pluie quand je serai parti

Et je ne connaîtrai même pas la douleur quand je serai parti

Je ne dirai plus qui aimer et qui blâmer quand je serai parti

Je suppose que je vais devoir le faire tant que je serai là.

Je ne verrai plus le soleil doré quand je serai parti

Soirs et matins seront identiques quand je serai parti

Je ne pourrai pas chanter plus fort que les fusils quand je serai parti

Je suppose que je vais devoir le faire tant que je serai là.

Mes jours ne seront pas tous des parties de plaisir quand je serai parti

Et je n’aurai plus de sable dans les yeux quand je serai parti

Je ne pourrai pas ajouter mon nom aux combattants quand je serai parti

Je suppose que je vais devoir le faire tant que je serai là.

Les mensonges ne me feront pas rire quand je serai parti

Et je ne pourrai pas demander comment ou quand ou pourquoi quand je serai parti

Je ne serai jamais assez fier de ma vie pour mourir quand je serai parti

Je suppose que je vais devoir le faire tant que je serai là.

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique