Publié le 10 Septembre 2012
Publié le 9 Septembre 2012

L'association Au "mi" lieu du blues a fermé ses portes ...

Alors en ce dimanche matin, j'ai choisi Ray Carles et les Blues Brothers pour nous redonner la pêche et souhaiter bonne route à Jacques
Publié le 6 Septembre 2012

Je suis un homme ordinaire, rien de spécial rien de grandiose
j'ai eu à travailler pour tout ce que j'ai
Je n'ai jamais demandé beaucoup, je suis satisfait de ce que je suis
Assez pour tenir ma famille et ma maison
Maintenant, ils disent que les temps sont durs et ils ont m'a rendus mes cartes
Ils disent qu'il n'y a pas de travail pour tout le monde
Et au coup de sifflet, les portes seront définitivement fermées
Ce soir, ils vont fermer cette usine à jamais
Puis ils vont la démolir
Pendant vingt ans je les ai servi de mon mieux
maintenant avec une poignée de main et un chèque il semble si facile d'oublier
ma loyauté pendant les bons et les mauvais moments
Le propriétaire dit qu'il est triste de voir que les choses se passent mal
Mais les capitaines d'industrie ne le laisseront pas perdre
il conduit toujours une voiture et fume son cigare
il continue d’emmener sa famille en croisière, il ne perdra jamais
il est plus riche que jamais
maintenant mon chèque est dépensé et je ne peux pas payer le loyer
Il ya une loi pour les riches, l'autre pour les pauvres
Chaque jour, j'ai essayé de sauver une partie de ma fierté
Pour trouver du travail car je devais payer mon chemin
Oh, mais partout où je vais, la réponse est toujours non
Il n'y a pas de travail pour tous aujourd'hui, plus de travail aujourd'hui
comme des milliers à côté de moi dans la file d'attente
je regarde ma femme chérie en essayant de tirer le meilleur de la vie
Et Dieu sait ce que les enfants vont faire
maintenant que nous sommes confrontés à ce gaspillage humain
une génération mis de côté
Et aussi longtemps que je vivrai, je n’oublierai jamais
Vous m’avez dépouillé ma dignité et de ma fierté, vous m’avez dépouillé
vous m’avez dépouillé, vous m’avez dépouillé.
********************
Victor Jara
Victor Jara a vécu du Chili comme une étoile filante
Il a combattu pour le peuple du Chili avec ses chansons et sa guitare
Ses mains étaient douces et ses mains étaient fortes
Victor Jara était un jeune paysan d’à peine six ans
assis sur la charrue de son père, il regardait la terre se dérouler
Quand il y avait un mariage chez les voisins ou que l’un de leur enfants mourrait
Sa mère chantait toute la nuit pour eux avec Victor à ses côtés
Il a grandi pour être un combattant debout contre ce qui n'allait pas
il a appris de la douleur et de la joie des peuples et l'a transformé en chanson
Il a chanté pour les mineurs de cuivre et ceux qui cultivaient la terre
il a chanté pour les ouvriers qui savaient que Victor était leur ami
Il a fait campagne jour et nuit pour l’élection d’Allende
Chantant de prendre la main de son frère pour que l'avenir commence aujourd'hui
Lorsque Pinochet s’est emparé du Chili, ils ont arrêté Victor
Ils l'ont emprisonné dans ce stade avec 5000 hommes effrayés
Victor a pris sa guitare sa voix résonnait fort
Et il a chanté pour ses camarades jusqu'à ce que les gardes interrompent sa chanson
Ils ont brisé les os de ses mains et l'ont frappé sur la tête
ils l’ont torturé avec des fils électriques, puis ils l'ont abattu
Victor Jara a vécu du Chili comme une étoile filante
Il a combattu pour le peuple du Chili avec ses chansons et sa guitare
Ses mains étaient douces et ses mains étaient fortes
Arlo Guthrie / A. Mitchell
Publié le 5 Septembre 2012
"pas un lieu pour mener une action politique"


"un lieu de recueillement"

Mireille, ta chanson ne compte plus désormais que 99 997 colombes, Ton wladimir adoré vient d'en jeter trois en camp de travail !
Mais comme je suis pas rancunier, je te dédie cette chanson que tu pourras écouter en te tripotant le chapelet
Comme disait Desproges : "Dieu est éternel, mais pas autant que la connerie humaine"
Publié le 4 Septembre 2012
Publié le 3 Septembre 2012
Publié le 2 Septembre 2012
Publié le 2 Septembre 2012
Madame,
Je tiens tout d'abord à vous remercier de l'attention que vous avez bien voulue porter à mon courrier et d'avoir pris la peine de me répondre.
Je suis conscient des efforts éffectués par l'équipe municipale de Vénissieux, la votre comme celles de vos prédécesseurs, Marcel Houel et André Gerin. Vénissieux est depuis longtemps le parent pauvre de l'agglomération Lyonnaise. Je me souviens des années soixante dix, de la construction des Minguettes. L'arrivée d'une population immigrée, l'intégration qui se faisait tant bien que mal. Et petit à petit de cette explosion démographique qui a abouti à un phénomène de Ghetto avec pour point d'orgue les évènements du début des années 80, orchestrés par les médias qui stygmatisaient la mairie communiste, les journalistes qui glissaient un billet aux gamins pour qu'ils mettent le feu aux voitures, de cette image médiatique dont Vénissieux a mis longtemps à se débarrasser. Et pourtant, petit à petit, la municipalité a redressé la barre, en faisant preuve d'une politique volontaire, et d'une lutte quotidienne avec peu de moyens. Je me souviens aussi des premiers arretés municipaux contre les expulsions locatives, de l'opposition de la préfecture. des efforts incessants de la municipalité pour sauvegarder l'emploi au sein de la commune. Mais je me souviens aussi de ces bons riverains de Parilly comme d'autres quartiers pour qui les Roms sont les Bougnoules d'aujourd'hui. La mendicité agressive (bel oxymore aux accents de langue de bois) est le reflet d'une délinquance qui ne peut qu'exister dans un milieu social défavorisé. Je ne dis pas que la tâche de la municipalité est aisée, et il n'a pas à Vénissieux que des habitants qui soutiennent le Maire.
Vous avez déclaré le 10 novembre 2011 :
"Depuis 2 ans, je demande l’organisation d’une table ronde, placée sous l’égide du Préfet, avec toutes les villes de l’agglomération, le Conseil général et le Grand Lyon, afin d’apporter aux 800 personnes Roms, en errance dans l’agglomération, une réponse décente et digne. Aujourd’hui se renvoyer la patate chaude ne sert à rien, ne sert personne, ni les associations, ni les villes, ni l’État et encore moins ces familles."
Le problème, c'est que tout le monde dit exactement la même chose et personne ne fait rien. Donc les démantèlements de campements et autres squats ne servent à rien. On prend alors pour prétexte l'hygiène et la sécurité et on envoi la police. Ce que je voulais vous dire, et peut être n'avez vous pas saisi le sens profond de ma lettre, c'est que cette abberation n'est pas digne d'un Communiste. Je ne veux pas vous donner de leçon d'humanisme, mais simplement vous sensibiliser sur le fait qu'une expulsion constitue un remède pire que le mal ! Vous pourrez en prendre conscience en lisant ce tweet envoyé à Valèrie Trierweiller par un petit garçon rom de 7 ans : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article129416 , dont voici un extrait :
"Mardi matin, j’ai été expulsé « d’un campement insalubre » en application d’une décision de justice. Je ne sais pas pourquoi cette expulsion a eut lieu au mois d’août. Le jugement et le commandement de quitter les lieux ont été notifiés au mois de mai.
De mauvaises langues disent que monsieur Valls à attendu le milieu de l’été pour expulser tout le monde en même temps dans l’espoir que cela passerait inaperçu.
Toute la journée, nous avons dû marcher parce que la police nous empêchait de nous reposer et de poser nos affaires. « Ce sont les ordres » disait le chef de la police. Une voiture de policiers en civil nous a suivis partout. On s’est sentis traqués comme des bêtes.
Le soir, nous avons trouvé un endroit au milieu de nulle part. Il y avait déjà des Roms qui venaient d’un autre campement expulsé. Nous avons construit des abris de fortune avec des bouts de bois et des branches. La nuit je n’ai pas dormi. J’avais peur. Il y avait beaucoup de bruits étranges. Avant nous, il y avait d’autres animaux qui occupaient cet endroit. Ils ne devaient pas être très contents que nous soyons ici. Plus personne ne veut de nous.
Le lendemain matin, des policiers en civil sont venus nous dire de partir. Nous avons dit que nous avions le droit de rester parce que les premières personnes étaient arrivées ici il y a une semaine. Le chef de la police à appelé quelqu’un au téléphone et puis au bout d’une heure, il nous a dit que non, qu’il fallait partir tout de suite ou alors qu’il appellerait des renforts.
Nous avons refusé. Des dizaines de CRS sont arrivés. Ils nous criaient dessus : « Dégage », « Retourne dans ton pays », « Si ça ne tenait qu’à moi, je les mettrais tous dans un train et direction, la Roumanie ». Je ne comprends pas pourquoi ils nous parlent comme ça. Mon pays c’est la France, je vais à l’école, je parle français et je n’ai jamais mis les pieds en Roumanie."
Ce que je ne considère pas comme "Un combat Communiste, combat pour une digne vie" J'ajouterai que la seule façon d'intègrer cette population réside dans la scolarisation des enfants, chose irréalisable dans de telles conditions.
Je ne veux pas rejetter sur vous la responsabilité de cette situation. Il est évident que dans cette affaire, le gouvernement ne tient pas ses promesses électorales et que l'union Européenne néglige le problème. Est ce pour autant que les collectivités locales doivent fuir certaines responsabilités ? Vous avez mis à disposition des bungalows dans le cadre du plan grand froid; N'y a t'il pas quelques budgets à amputer pour une mise à disposition plus longue (en attendant mieux) ? Vous avez aussi un droit de réquisition de logements ou d'entrepots. Même s'il faut passer devant une commission, même si la réquisition concerne les personnes en situation régulière ( les roms ne sont pas tous en situation irrégulière) . Vous avez aussi la possibilité de réquisitionner du matériel ( de btp en particulier). Cela n'empèche pas dans un même temps d'organiser une manifestation regroupant les populations locales solidaires et volontaires ( Lyon et agglo) le roms, les associations et d'investir le siège de la région, la préfecture ou le siège de la Courly ( le Grand Lyon comme on dit maintenant) . Vous réclamez une table ronde, peut être faut il que ce soit le peuple qui l'exige ! Ce sont peut être des solutions toutes faites, mais si de vraies solutions doivent être trouvées, elles ne peuvent l'être qu'avec un peu de volonté, en réveillant notre conscience humaine.
Fraternellement
Serge
Publié le 30 Août 2012
Voici la réponse, recue par mail, de Michèle Picard Maire de Vénissieux à ma lettre ouverte ...
Monsieur,
A vous lire, je constate que vous parlez d’une situation que vous ne connaissez pas. D’une part, celle du squat qui a été démantelé à la demande d’un propriétaire privé, situé à proximité de la place Grand Clément (Parilly) à Vénissieux, de leurs occupants et des riverains, et d’autre part, celle qui concerne l’investissement du Maire et des services de la ville sur cette question.
Vénissieux mène, dans ce domaine, une politique volontaire et cohérente, dans la limite de ses compétences. Elle est la seule commune à avoir mis en place un dispositif pour prévenir les risques et mettre en sécurité les occupants de squats et les riverains. En 2010, nous avons eu un incendie à l’intérieur d’un squat avec, à proximité, des bouteilles de gaz qui aurait pu engendrer un drame. Dorénavant, les services municipaux font le tour quotidiennement des squats, le service communal d’hygiène et de santé, assure un suivi médical sur chaque site, en relai avec la Protection Maternelle Infantile et Médecins du monde, et les enfants sont vaccinés. Le service éducation veille à la scolarisation des enfants dans les différents groupes scolaires. Nous travaillons en lien avec les associations d’aide à ces populations. Quand les conduites d’eau ont gelées cet hiver, nous avons fourni aux occupants des bouteilles d’eau, répondant ainsi à l’urgence. Quand la ville a été sollicitée par le Préfet pour l’installation de mobil homes sur la commune dans le cadre du dispositif Grand froid, nous avons été une des premières communes à accepter et nous avons largement communiqué pour faire savoir que ce dispositif concernait également les Roms.
Nous traitons la question des squats, à notre niveau, avec humanité. L’Etat et l’Union européenne laissent les collectivités gérer seules les problèmes d’hygiène, de sécurité et les risques sanitaires encourus par les conditions de vies précaires de ces populations. L’errance des Roms est une question nationale qui doit être traitée au bon niveau, sinon nous en serons réduits à mettre des pansements sur une jambe de bois (+ de 1000 Roms errent sur l’agglomération). J’ai plusieurs fois alerté le Préfet et demander une table ronde avec tous les acteurs pour traiter avec dignité et décence ces populations.
Chaque squat a ses propres problématiques. Nous avons eu à gérer en même temps sur la ville jusqu’à cinq squats. Jamais nous n’avions connu autant de nuisances que celui de Parilly. Les agents de la ville ou du Grand Lyon se faisaient agresser lorsqu’ils géraient l’évacuation des déchets (15 mètres cubes étaient évacués par semaine). Les habitants et les voisins étaient confrontés à une mendicité agressive que nous n’avions connue sur aucun autre squat. Le trouble à l’ordre public à proximité du squat était permanent et la population était exaspérée. Le maire ne peut pas faire la sourde oreille et se doit de l’entendre. Il faut à la fois tout tenir, le droit à une vie digne pour ces populations et la sécurité et à la tranquillité pour les habitants. Je me refuse à accepter des bidonvilles et la misère, c’est le sens de mon engagement sur ma ville. Vénissieux comporte plus de 53 % de logements sociaux et nous sommes confrontés chaque jour aux difficultés de vie de nos administrés : difficultés à se loger, à se nourrir, à se soigner. La dernière étude Compas a révélé que Vénissieux se trouvait à la 14ème place sur cent communes, avec un taux de pauvreté de 32 %. Ce n’est pas une surprise pour nous qui voyons chaque jour l’aggravation du niveau de vie des vénissians (3912 foyers touche le RSA sur la ville). Si vous consultiez mon site, vous verriez toutes les actions, initiatives que je mène pour lutter contre la pauvreté sur la ville. Je pense notamment aux arrêtés contre les expulsions locatives, les coupures d’eau et d’énergie, à la commission de lutte contre la grande pauvreté pour une vie digne, mise en place en 2008 et qui travaille avec les associations pour répondre à l’urgence sociale et au travail considérable des services sociaux de la ville (l’aide sociale a progressé de 20 % en un an, les réductions de cantine dans la même proportion). Mais accompagner la misère ne suffit pas, il faut aussi la combattre. C’est ce que je fais au quotidien, en dénonçant et en alertant sur une situation qui ne cesse de s’aggraver. Je n’ai donc en matière d’humanisme aucune leçon à recevoir.
Vous proposez un centre, un local pour installer des populations Roms et vous avez une solution toute faite : annuler des projets de la ville, des actions culturelles. Sachez que les vénissians ont élu l’équipe municipale sur un programme et que nous veillons à respecter cet engagement. Les vénissians ont aussi droit au « beau », à des équipements, à la culture…tant il est vrai que l’éducation la culture, le sport participent à la lutte contre l’exclusion et favorisent l’intégration. Dans un contexte où les budgets des collectivités sont restreints (dotations et subventions en baisse, transfert de charges sans contreparties financières), bien que nous soyons souvent confrontés à des choix cornéliens, nous gardons, à Vénissieux, le cap d’une politique sociale forte et ambitieuse.
Vous faites référence au communisme et à ses valeurs, il est évident que les Roms sont aussi des victimes du capitalisme. Mais le vrai sujet n’est pas de laisser les maires seuls gérer ces situations sur leurs territoires, mais bien de porter politiquement le débat au niveau national et européen, une union européenne ultra libérale plus soucieuse des capitaux que des peuples qui la compose. Dénoncer, agir, c’est le rôle du parti communiste et des forces de gauche. En tant que militante, je porte aussi ce débat dans mon parti. Il n’y a pas de fatalité à la misère. Le combat communiste, c’est le combat pour une vie digne.
J’espère que ces éléments vous permettront d’être un peu plus objectif sur l’action de la ville de Vénissieux et de son maire.
Recevez Monsieur mes salutations.
Michèle Picard
Maire de Vénissieux
http://www.michele-picard.com
Hôtel de Ville
5 avenue Marcel-Houël - 69200 VENISSIEUX
Tel : 04.72.21.45.20
Fax : 04.72.2145.15
Michèle, je vous remercie de l'attention que vous avez porté à mon courrier, je vais prendre le temps de vous répondre, car il y a deux trois ptites choses qui me turlupinent. Je souhaite le faire dans un état d'esprit constructif, tout simplement.
Amicalement
Serge
Publié le 26 Août 2012
Pour l'ensemble de nos langues nous ne pouvons pas communiquer,
Avec des promesses de paradis et des cadeaux de perles et de couteauxmissionnaires et pionniers sont des soldats déguisés
Sauveurs et conquérants, ils nous font attendre,
les pêcheurs d'hommes agitent leur vérité comme appât
Avec la touche d’une innocente main étrangère qui tourne à la honte,
l'esprit qui les habitait dort maintenant sous la pluie
Pour l'ensemble de nos langues nous ne pouvons pas communiquer,
pour l'ensemble de nos langues maternelles, nous sommes tous ici des indigènes,
Les cicatrices du passé sont lentes à disparaître,
les cris des morts sont toujours à nos oreilles,
seul le sage peut parler du bien et du mal,
Parmi ceux qui ont été forcés de choisir,
il y en a qui choisissent de combattre.
Pour l'ensemble de nos langues que nous ne pouvons pas communiquer.