Publié le 16 Mars 2013
À l'intérieur d'une horloge brisée,
Déversant le vin avec tous les chiens de pluie,
Taxi, on préfère marcher,
Emboucher une entrée avec les chiens de pluie,
Car je suis chien de pluie, aussi
Donnez moi la vie que j'aime le long de ma route un ruisseau donnez moi le ciel joyeux et le chemin de traverse ...
Publié le 16 Mars 2013
À l'intérieur d'une horloge brisée,
Déversant le vin avec tous les chiens de pluie,
Taxi, on préfère marcher,
Emboucher une entrée avec les chiens de pluie,
Car je suis chien de pluie, aussi
Publié le 15 Mars 2013
Publié le 14 Mars 2013
Publié le 13 Mars 2013
Publié le 12 Mars 2013
Publié le 11 Mars 2013
La "blogosphère" nous réserve parfois de belles découvertes. Chronique ordinaire d'une femme
ordinaire, le blog de Françoise MICHEL, en est une. Une année sabbatique, un changement de vie et une volonté farouche d'écrire, sont les ingédients de ce
journal dans lequel Françoise nous livre avec poèsie ses pensées sur la vie.
Extrait ...
LA SEMAINE DE TOUS LES LUNDIS
A LA PETITE SEMAINE
Déjà au crépuscule du dimanche,
Le travail nous tire par la manche.
"Lundi" : le mot semble détestable.
Il est pourtant composé de lettres admirables,
Nous pourrions le vivre ainsi :
L = Liberté
U = Universelle
N = Naturellement
D = Dédié
I = à l'Individu
Mais notre vérité est celle -ci :
L = L'homme
U = Urbanisé
N = Nourriture
D = De
I = l'Industrie
Quel dommage d'utiliser notre vocabulaire
A usiner de si tristes affaires !
Le Blog de Franoise MICHEL - Chronique ordinaire d'une femme ordinaire ; http://questiondeplace-chronique.blogspot.fr/
Publié le 10 Mars 2013
KEVIN BARRY
A la prison de Mountjoy un lundi matin
Là-haut sur le gibet
Kevin Barry a donné sa jeune vie
A la liberté
Mais pour un gars de dix-huit étés
Personne ne peut le nier
Comme il marchait à la mort ce matin
Il gardait fièrement la tête haute
Juste avant qu'il ne rencontre le bourreau
Dans sa triste cellule
Les soldats britanniques ont torturé Barry
Car il ne donnait pas
Les noms de ses braves compagnons
Et d'autres choses qu'ils voulaient savoir
"Espionne pour nous ou nous te tuerons"
Kevin Barry répondit, "non"
Calmement au garde-à-vous
En donnant ses derniers adieux
A sa mère au coeur brisé
Et au chagrin immense
Pour la cause qu'il chérissait fièrement
Cette triste séparation doit être
Et il est allé à la mort en souriant doucement
Pour que la vieille Irlande puisse être libre
Un autre martyr pour la vieille Irlande
Un autre meurtre pour la couronne
Ses lois brutales peuvent tuer les Irlandais
Mais elles ne peuvent pas les asservir
Les gars comme Barry ne sont pas des couards
Ils ne s'enfuieront pas devant l'ennemi
Les gars comme Barry libèreront l'Irlande
En son nom ils vivront et mourront
Publié le 9 Mars 2013
Monsieur le président,
Le 7 mars, vous avez rendu hommage à stéphane Hessel, rappelant son parcours de résistant, de diplomate, de militant et d'écrivain. Toutefois, lors de ce discours, vous avez déclaré :
"Il pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter, par ses propos, l’incompréhension de ses propres amis. J’en fus. La sincérité n’est pas toujours la vérité. Il le savait. Mais nul ne pouvait lui disputer le courage."
Comment peut-on, monsieur le président, ne pas comprendre une cause légitime ?
à l'heure oû vous envoyez l'armée combattre au Mali pour défendre les intérêts financiers français en Afrique sous couvert de défense des droits élémentaires humains contre une poignée de fanatiques islamistes, permettez moi de vous rappeller ce qu'est l'horreur quotidienne vécue par le peuple Palestinien au travers d'un extrait de 4 heures à Chatila de jean Genet :
« Il sera très facile à Israël de se dégager de toutes les accusations. Des journalistes dans tous les journaux européens s’emploient déjà à les innocenter : aucun ne dira que pendant les nuits de jeudi à vendredi et vendredi à samedi on parla hébreu à Chatila. » C’est ce que me dit un autre Libanais.
La femme palestinienne - car je ne pouvais pas sortir de Chatila sans aller d’un cadavre à l’autre et ce jeu de l’oie aboutirait fatalement à ce prodige : Chatila et Sabra rasés avec batailles de l’Immobilier afin de reconstruire sur ce cimetière très plat - la femme palestinienne était probablement âgée car elle avait des cheveux gris. Elle était étendue sur le dos, déposée ou laissée là sur des moellons, des briques, des barres de fer tordues, sans confort. D’abord j’ai été étonné par une étrange torsade de corde et d’étoffe qui allait d’un poignet à l’autre, tenant ainsi les deux bras écartés horizontaux, comme crucifiés.
Le visage noir et gonflé tourné vers le ciel, montrait une bouche ouverte, noire de mouches, avec des dents qui me semblèrent très blanches, visage qui paraissait, sans qu’un muscle ne bougeât, soit grimacer soit sourire ou hurler d’un hurlement silencieux et ininterrompu. Ses bas étaient en laine noire, la robe à fleurs roses et grises, légèrement retroussée ou trop courte, je ne sais pas, laissait voir le haut des mollets noirs et gonflés, toujours avec de délicates teintes mauves auxquelles répondaient un mauve et un violet semblable aux joues. Etaient-ce des ecchymoses ou le naturel effet du pourrissement au soleil ?
Est-ce qu’on l’a frappée à coups de crosse ?
Regardez, monsieur, regardez ses mains.
Je n’avais pas remarqué. Les doigts des deux mains étaient en éventail et les dix doigts étaient coupés comme avec une cisaille de jardinier. Des soldats, en riant comme des gosses et en chantant joyeusement, s’étaient probablement amusés en découvrant cette cisaille et en l’utilisant.
Regardez, monsieur.
Les bouts des doigts, les phalangettes, avec l’ongle, étaient dans la poussière. Le jeune homme qui me montrait, avec naturel,
sans aucune emphase, le supplice des morts, remit tranquillement une étole sui le visage et sur les mains de la femme palestinienne, et un carton rugueux sur ses jambes. Je ne distinguai plus
qu’un amas d’étoffe rose et gris, survolé de mouches.
...
Comment dire à leurs parents, qui sont partis avec Arafat, confiants dans les promesses de Reagan, de Mitterrand, de Pertini,
qui les avaient assurés qu’on ne toucherait pas à la population civile des camps ? Comment dire qu’on a laissé massacrer les enfants, les vieillards, les femmes, et qu’on abandonne leurs cadavres
sans prières ? Comment leur apprendre qu’on ignore où ils sont enterrés ?
La condition du peuple Palestinien est connu de tous, et vous êtes le garant des valeurs de la République : Les hommes naissent libres et égaux, Liberté,
Egalité et Fraternité.
C'est pourquoi, je crois que le mot incompréhension est un terme choisi et vous l'opposez dans une subtile antithèse au mot
sincérité. Voilà pourquoi ,monsieur le président, vous ne changerez ni maintenant, ni jamais, car votre incompréhension n'est pas sincère !
Si celui qui ne sais rien est un imbécile, alors celui qui sais et ne dis rien est un criminel.
Nier le génocide du peuple Palestinien, c'est vous rendre complice d'un crime contre l'humanité !
Publié le 9 Mars 2013
Par (7 mars 2013)
C’est une coopérative née dans la banlieue lyonnaise : Alter-Conso fournit une alimentation de qualité à plus de 700 familles tout en ayant créé huit emplois et en permettant aux agriculteurs locaux de vivre de leur travail. Un véritable laboratoire de l’entreprise et de l’économie de demain, basé sur les circuits courts, et compatible avec les défis écologiques et sociaux. Qui se développe sans le soutien et dans l’indifférence des pouvoirs publics… Reportage.
Se faufilant entre les caisses de fruits et légumes, Sam répartit les « paniers solo », « couples » et « familles ». Evelyne sort des bureaux administratifs pour s’atteler à la préparation des « paniers goûters », pendant que Joël livre sa farine de sarrasin dans le coin épicerie. L’organisation est parfaitement rodée. Au fond de l’entrepôt, Thomas s’active à la préparation des « caisses d’échanges », qui permettent à un consommateur d’échanger un produit qui lui déplaît. Nous sommes à Décines, dans la banlieue lyonnaise, au sein d’une nouvelle manière d’envisager l’entreprise, la vente de produits alimentaires, le travail et l’économie en général. Un laboratoire du commerce en circuits courts.
Alter-Conso se lance en 2006. A l’époque, ils sont plusieurs producteurs et consommateurs à vouloir dépasser les
contraintes des traditionnelles Amap (Association de maintien pour une agriculture paysanne), où la logistique, comme la répartition et la distribution des paniers, sont assurées par des
bénévoles. « Avec l’appui de producteurs, nous avons fait le choix de rémunérer progressivement ces emplois », explique Thomas. Sept ans plus tard, la coopérative compte 46
producteurs, environ 740 adhérents consommateurs et distribue des paniers de produits agricoles locaux, chaque semaine, dans 14 quartiers de Lyon et de ses environs. Huit salariés employés à
temps partiel assurent le travail de mise en relation entre l’ensemble des adhérents et des producteurs.
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Publié le 8 Mars 2013