En avril 1915, débute la bataille de Gallipoli (ou bataille des Dardanelles) qui opposa les forces Australiennes et Néo-zélandaises à l'armée Turque.
120 000 morts dont 70 000 turcs
Voici deux versions de "Waltzing Mathilda" chanson écrite en 1972 par Eric Bogle (Ecossais émigré en Australie), qui rend hommage au victimes Australiennes de ce carnage...
Quand j'étais un jeune homme j'ai porté mon sac
Et j'ai vécu la vie libre d'un vagabond
Des verdoyants bassins de Murrays à la savane poussiéreuse
Et ma couverture valsa tout du long
Mais en 1915 mon pays dit désolé fils
Il est temps d'arrêter de divaguer car il y a du travail qui doit être fait
Alors ils m'ont donné un casque en étain et un fusil
Et ils m'ont envoyé au loin à la guerre
Et le groupe jouait Waltzing Matilda
Tandis que nous nous éloignons du quai
Et au milieux de toute les larmes, de tout les cris et de tout les remerciements
Nous sommes partis pour Galipoli
Et ô combien je me souviens de ce terrible jour
Comment le sang tacha le sable et l'eau
Et comment dans cette ville qu'ils appellaient Sulva bay
Nous fûmes charcutés comme des agneaux à l'abattoir
L'étranger turc était prêt il s'était bien préparé
Il nous chassa avec des balles et fit pleuvoir des bombes
Et en 5 petites minutes il faillit nous envoyer tous en enfer
Il nous souffla presque jusqu'en Australie
Mais le groupe jouait Waltzing Matilda
Tandis que nous arrêtions d'enterrer nos morts
Nous avons enterré les notres et les turcs les leurs
Et nous avons encore recommencé
Maintenant ceux qui ont été laissés eh bien nous essayions de survivre
Dans un monde mauvais de mort sanglante et de feu
Et pendant 10 semaines épuisantes je me suis gardé en vie
Mais autour de moi les corps s'empilaient plus haut
Alors un bombardement turc me blessa au cul
Et je me suis réveillé dans mon lit d'hopital
J'ai vu ce que ça avait fait et j'ai souhaité être mort
Je n'avais jamais su qu'il y avait des choses pires que mourir
Car je ne ferais plus valser ma couverture autour de moi
Tout autour des verts buissons loins et près
Pour porter sa tente et ses piquets un homme à besoin de ses deux jambes
Plus de Waltzing Matilda pour moi
Alors ils ont collectés les estropiés, les blessés, les mutilés
Et il nous renvoyé à la maison en Australie
Le manchot, le cul-de-jatte, l'aveugle, le fou
Ces fiers heros blessés de Sulva
Et tandis que nos vaisseaux étaient tirés dans Circular Quay
J'ai regardé l'endroit où mes jambes avaient pour habitude d'être
Et j'ai remercié le Christ qu'il n'y ait personne qui m'attendais
Pour me plaindre, pour pleurer et pour avoir pitié
Et le groupe jouait Waltzing Matilda
Tandis qu'ils nous portaient en descendant l'allée
Mais personne ne remercia ils se tinrent juste et fixèrent
Et ils détournèrent leurs visages
Et maintenant à chaque Avril je m'assois sous mon porche
Et je regarde la parade passer devant moi
Et je regarde mes vieux camarades marcher fièrement
Se remmémorant des vieux rêves de gloire passée
Et les vieux hommes marchent lentement tous courbés, raides et endoloris
Les héros oubliés d'une guerre oubliée
Et les jeunes gens demandent "Pourquoi marchent ils ? "
Et je me pose la même question
Et le groupe joua Waltzing Matilda
Et le vieil homme répond à l'appel
Mais année après année leur nombre diminue
Un jour plus personne ne marchera là
Waltzing Matilda
Waltzing Matilda
Waltzing Matilda
Waltzing Matilda
Qui viendra faire balancer sa couverture avec moi
Et leurs fantômes doivent être entendus tandis que tu passe le Billabong
Qui viendra faire balancer sa couverture avec moi