Publié le 28 Novembre 2015
Publié le 27 Novembre 2015
James Son Thomas, né le 14 Octobre 1926, il gagna sa vie comme marchand de meuble, fossoyeur, mais reste un bluesman hors pair et un sculpteur renommé !
Publié le 20 Novembre 2015
Ballade pour Anne-Marie
La ville s’est endormie
Le ciel ne brule plus
Te souviens-tu mon jacques
Nous aimions le bâton
Ça revigore l’âme
Rend triste les lumignons
Te souviens-tu grand Jacques
Quand nous n’avions pas peur
Vendions à la sauvette
Quelques bras d’honneurs
Sur les parvis en fuite
Nous agrippions les brettelles du printemps
Complices aux défroqués
Tu parfumais l’amour
Pour les oiseaux perdus
Et offrais toutes tes dents
A notre liberté
Hobo-Lullaby
Publié le 18 Novembre 2015
Ombre maudite
Je suis sorti de mon corps
Après l’éclair
Je suis sorti de mon corps
Les oiseaux se sont tus
Coupure de son
J’étais sourd, même au sifflement du vent
L’image était aérienne
Toujours intacte
Comme gravée
Seulement les pleurs de ma mère
Les larmes de ceux que j’aimais
Seulement mes compagnons
Immobiles dans le sang
Puis retentit l’ombre des vautours
L’ombre des propagandes
L’ombre de la haine
L’ombre des vengeances
Cette ombre assourdissante
Qui détruit les boussoles
Je ne savais plus oû j’étais
Bagdad, Paris, Santiago, New York ou Gaza ?
Qu’importe, ce n’est plus mon affaire
Et puis qui s’en soucie ?
La peur sera toujours l’eau
Et le pouvoir un moulin
Hobo-Lullaby
Publié le 14 Novembre 2015
Publié le 13 Novembre 2015
On the other hand Baby, chanson écrite en 1961 par Ray Charles
La version originale :
Et sa sublime reprise Par Etta Baker ;
Publié le 11 Novembre 2015
CLOUÉ AUX VIEUX BARBELÉS
Si tu cherches le général
moi je sais où il est
moi je sais où il est
moi je sais où il est
si tu cherches le général
Moi je sais où il est
en train de se coller une autre medaille à la poitrine
je l'ai vu, je l'ai vu
en se collant une autre medaille à la poitrine
en se collant une autre medaille à la poitrine
Si tu cherches le colonel
moi je sais où il est
moi je sais où il est
moi je sais où il est
si tu cherches le colonel
Moi je sais où il est
assis confortablement en se goinfrant son ventre de merde
je l'ai vu, je l'ai vu
assis confortablement en se goinfrant son ventre de merde
assis confortablement en se goinfrant son ventre de merde
Si tu cherches le sergent
moi je sais où il est
moi je sais où il est
moi je sais où il est
si tu cherches le sergent
Moi je sais où il est
en train de se taper tout le rum de la compagnie
je l'ai vu, je l'ai vu
en se tapant tout le rum de la compagnie
en se tapant tout le rum de la compagnie
Si tu cherches le soldat
moi je sais où il est
moi je sais où il est
moi je sais où il est
si tu cherches le soldat
Moi je sais où il est
cloué aux vieux barbelés
je l'ai vu, je l'ai vu
cloué aux vieux barbelés
cloué aux vieux barbelés.
CHAIR À CANON
Dans ma rue, deux noms et deux fleurs ont un désir :
Oublier la traînée de l'injustice, faire naître une nouvelle pensée.
Chair à canon nous sommes, l'armée des manipulés
Sous l'effet de la grandeur des baratineurs bien entraînés.
Pour satisfaire l'envie des grands de conquérir sans retenue,
Nous avons souillé le champ de rouge et usé tout compromis.
Ils nous ont vendu pain et promesses en première ligne avec leur faux idéal,
Chaque fois envoyés au feu, abattus à peu à peu.
Je ne serai pas au rendez-vous.
Ils peuvent toujours appeler mon nom.
Je ne serai complice de personne.
Je ne serai pas chair à canon.
Les siècles sont passés
Des gars tués sans raison.
Pour des gouvernants sans conscience,
Nous sommes chair à canon.
La justice des puissants nous a volé le printemps
Sans se soucier de notre tristesse, de notre peur et de notre misère.
Et le peuple de Dieu a stipulé un tacite accord
Que pour chaque contrat de foi soit contemplé un soldat mort.
Bienvenus dans la tranchée où l'absurde massacre animal est perpétré.
Ils m'ont décrit l'ennemi comme un mauvais fétiche à trucider.
Mais je l'ai vu lutter dans la boue pour survivre et désespérer ;
Il avait deux yeux, deux bras, deux jambes, la même bouche pour parler.
Je ne serai pas au rendez-vous.
Ils peuvent toujours appeler mon nom.
Je ne serai complice de personne.
Je ne serai pas chair à canon.
Les siècles sont passés
Des gars tués sans raison.
Pour des gouvernants sans conscience,
Nous sommes chair à canon.
On peut nous voir voler en l'air avec peu d’envie de pardonner
Millions de voix en un grand cri, chanter dans le vent on peut nous entendre.
Le fleuve est grand, le fleuve est rouge, il tache la terre comme l'encre,
Tache la terre jusqu'à une mer emplie de voix à écouter.
Frappe la terre avec un bâton, ils peuvent toujours appeler mon nom
Frappe la terre avec un bâton, chair à canon.
Publié le 8 Novembre 2015
UNE TRUELLE DANS LE CAFE
Les métaphores ont baissé leurs pantalons
Comme une lune impudique
Qui nous montre ses fesses
Juste pour dire merde aux moussaillons
Juste pour envoyer chier le juridique
Avec un ptit bras d’honneur à confesse
Les images ont pris la main des murs
Les aveugles ont levé les yeux
Mais quoi foutre d’une canne blanche
Pour triturer un caniveau
Si vous saviez ma révérence
Pour chier sur les réseaux sociaux
Au barbecue point de nuages
Quand les frères se tendent la main
Et quand dans les yeux d’un Youssef
Se trouve l’amour des matins
Hobo Lullaby
Publié le 1 Novembre 2015
Modeste hommage à Schultz qui nous manque tant ...
Publié le 25 Octobre 2015
El Poeta (Le Poète)
Toi qui te crois si différent
Parce qu'on t'appelle poète
Et que ton monde est bien à part
Par-delà les étoiles
De la tant regarder la lune
Tu ne sais plus rien regarder
Te voilà devenu pareil au pauvre aveugle
Qui a perdu sa route
Et ne sait plus vers où marcher
Va-t-en voir les mineurs
Va voir ceux qui labourent les champs de blé
Va t’en les voir et chante-les
Ceux qui s’arrachent la peau
Pour un quignon de pain
Toi le poète aux rimes fières
Va faire un tour dans la forêt
Et apprends donc un peu là-bas
Du bûcheron et de ses déboires
Va partager la vie du peuple
Va le regarder du dedans,
Va comprendre à quel point
Il te faudra devenir homme
Avant de prétendre à
Être un poète vraiment