Publié le 9 Avril 2015

 

 

Quand on a que

 

J’aurais tant aimé être un fasciste

Ou peut-être même un journaliste

Faire croire que je renie mon père

Quand mes actionnaires se désespèrent

 

J’aurais tant voulu cracher ma haine

Que mon hypocrisie ne soit pas vaine

Faire croire aux gens quand ils espèrent

Que l’amour est une vipère

 

Mais c’est foutu que voulez-vous

Je pisse sur la propagande

Les nazis et leur sarabande

Et puis le buzz et tout et tout

 

Je tends mon cœur aux feuilles mortes

Car elles ne m’ont jamais trahi

Mes yeux ne seront jamais ébahis

Par le manque que la foule exhorte

 

 

Hobo-Lullaby

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #poèsie, #musique