Publié le 9 Avril 2015
Quand on a que …
J’aurais tant aimé être un fasciste
Ou peut-être même un journaliste
Faire croire que je renie mon père
Quand mes actionnaires se désespèrent
J’aurais tant voulu cracher ma haine
Que mon hypocrisie ne soit pas vaine
Faire croire aux gens quand ils espèrent
Que l’amour est une vipère
Mais c’est foutu que voulez-vous
Je pisse sur la propagande
Les nazis et leur sarabande
Et puis le buzz et tout et tout
Je tends mon cœur aux feuilles mortes
Car elles ne m’ont jamais trahi
Mes yeux ne seront jamais ébahis
Par le manque que la foule exhorte
Hobo-Lullaby