Publié le 7 Juillet 2012

Petit rappel :

 

Les risques pour l'environnement des OGM:

 

1. réduction de la biodiversité due à l’agressivité des caractères compétitifs que les plantes OGM (dites PGM) expriment vis à vis de la flore et de la faune.

 

2. dispersion des transgènes par voies de pollinisation, avec risque de dissémination de gènes de résistance à des herbicides par exemple. Des « mauvaises herbes » résistantes aux herbicides totaux apparaîtront alors qui nécessiteront l’emploi de pesticides encore plus toxiques pour s’en débarrasser.

 

3. se pose aussi la question de la coexistence de différents systèmes agraires puisque des cultures n’utilisant pas d’OGM peuvent être polluées.

 

4. adaptation des prédateurs aux toxines transgéniques qui deviendront inefficaces et destruction d’insectes auxiliaires utiles.

 

5. modification possible de microorganismes du sol

 

6. accentuation de la pollution par les pesticides

 

Rappel : 71% des OGM sont des plantes prévues pour supporter des traitements herbicides et 28% sont des plantes prévues pour sécréter leur propre insecticide : 99% des plantes OGM sont donc des ‘plantes à pesticides’ ! (1)

 

En effet, les plantes OGM ont été présentées au public comme étant des plantes appelées à résoudre, outre la faim dans le monde, les problèmes de pollutions par les pesticides, en réduisant l’emploi de ceux-ci en agriculture.

 

Or, les firmes de l’agro-industrie ont vu, avec l’exploitation agricole industrielle des OGM, la possibilité d’augmenter la vente de certains pesticides par la commercialisation de plantes OGM résistantes à ces herbicides particuliers, comme le fameux Round Up.

 

Le principe est simple : quand des semences sont tolérantes à un herbicide, elles sont les seules à le supporter et le produit tuera donc toutes les autres « mauvaises herbes » du champ. Pour les firmes le bénéfice est double car elles vendent à la fois leur semence OGM (plus chère que la semence classique) et leurs pesticides. La culture du soja transgénique résistant au RoundUp aux Etats-Unis a conduit à une augmentation des ventes de cet herbicide de 72% depuis 1997.

 

1 : « OGM, le vrai débat », Gilles-Eric Séralini.coll Dominos Flammarion, 2000.

 

Source : http://www.mdrgf.org/62.OGMenvironnement.html

 

 

Les "valeurs" selon Monsanto source : http://www.monsanto.fr/presentation/nos_valeurs.asp

 

 

Respecter partout dans le monde les opinions des individus en matière de religion, de culture et d´éthique. La sécurité de nos collaborateurs, des communautés auprès desquelles nous opérons, de nos clients, des consommateurs et de l´environnement est notre priorité absolue.

 

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Comme disait Goebbels : « Plus le mensonge est gros, plus il passe. »

Pour info , d'après le wall street journal du 28 juin 2012, les gains de Mosanto ont augmentés de 35 % ...

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #apprentis sorciers

Publié le 7 Juillet 2012

Lynne Stewart : Une histoire américaine

Quand le système judiciaire se met au service de l'injustice pour nier les droits des citoyens...

 

 

par Claude Jacqueline Herdhuin

Il semblerait qu’en ce début du 21e siècle rien ne soit plus important que le secret. À une époque où la technologie permet de divulguer l'information en quelques secondes et d’un bout à l’autre de la planète, les pouvoirs ne cessent d’alléguer le droit au secret. L’argument massue des gouvernements pour empêcher l’information de circuler est la sécurité. Tous les moyens sont permis.

 

Le 11 septembre a marqué le point pivot qui a légitimé toutes les exactions. Le gouvernement des États-Unis, autoproclamé principale victime du terrorisme, a oublié ses exactions passées au Vietnam, dans des États d’Amérique latine, etc. pour brandir, une fois de plus, son étendard de la Démocratie. Comme si les États-Unis étaient le symbole et le bastion de la Démocratie.

 

La démocratie américaine est fondée sur la Constitution des États-Unis (17 septembre 1787) et sur The Bill of Rights (la Déclaration des droits) adoptée le 15 décembre 1791. La Déclaration des droits regroupe les dix premiers amendements à la Constitution. Le premier amendement garantit la liberté de parole ou de la presse : « Le Congrès ne fera aucune loi concernant l’établissement d’une religion ou interdisant son libre exercice; ou restreignant la liberté de parole ou de la presse, ou le droit du peuple de s’assembler paisiblement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des griefs. » (Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the government for a redress of grievances.) Le sixième amendement garantit le droit à tout accusé d 'être jugé promptement et publiquement par un jury impartial de l'État : « Dans toutes poursuites criminelles, l’accusé jouira du droit à un procès rapide et public par un jury impartial de l’État et du district dans lequel aura été commis le crime, district dont les limites auront été préalablement délimitées par la loi, et d’être informé de la nature et la cause de l’accusation, d’être confronté avec les témoins en sa faveur, et d’avoir l’assistance d’un avocat pour sa défense. » (In all criminal prosecutions, the accused shall enjoy the right to a speedy and public trial, by an impartial jury of the state and district wherein the crime shall have been committed, which district shall have been previously ascertained by law, and to be informed of the nature and cause of the accusation; to be confronted with the witnesses against him; to have compulsory process for obtaining witnesses in his favor, and to have the assistance of counsel for his defense.)

 

Je me concentre ici sur ces deux amendements, car deux exemples probants de violation de ces droits sont les cas de Lynne Stewart et de Julian Assange.

 

Jeudi, le 19 novembre 2009, le Juge John G. Koeltl a ordonné à Lynne Stewart, avocate spécialisée dans la défense des droits civils et militante de longue date, de se présenter immédiatement pour être incarcérée. Condamnée à 28 mois de prison le 16 octobre 2006 pour conspiration et soutien matériel au terrorisme, Lynne Stewart était en liberté conditionnelle. Le gouvernement américain a fait appel et a réclamé de 15 à 30 ans de prison. Le 15 juillet 2010, le juge Koetl a augmenté la peine de Lynne Stewart à dix ans. Il a retenu l’accusation de parjure et a reproché à Lynne Stewart de n’avoir manifesté aucun remords. Combattante de longue date, Lynne n’est pas restée silencieuse durant l’année qu’elle a passée en prison à New York. Elle n’a cessé de « travailler de l’intérieur », entre autres en écrivant des lettres pour différents évènements. Mais, le gouvernement a de nouveau frappé en transférant Lynne Stewart à la prison de Carswell, au Texas. En l’éloignant « brutalement » des siens et de ses supporters, il espère la faire taire et surtout qu’on l’oublie. Mais Lynne n’est pas facile à abattre et à réduire au silence. C’est une femme énergique et qui, de plus, connaît ses droits. Le 17 décembre, elle a envoyé le courriel suivant à son fils dans lequel elle décrit la brutalité d’un pouvoir qui ne respecte plus ses propres lois.

 

12/17/10. 10:45 am

 

Surreptitiously removed without my belongings or a chance to say good bye to anyone--I thought I was going to Beekman Hospital. Instead, I took a cold busride to newburgh, and was put on a plane --Brutally cold, no jacket etc. Went to Oklahoma City, overnight and then was driven to Dallas by van the next day.

 

It's not ideal but Ican make it. Will explain more next time. Much love to all.

 

Mom

 

Enlevée en cachette sans mes effets personnels ou la possibilité de dire au revoir à qui que ce soit- - Je pensais qu’on m’emmenait à l’hôpital Beekman. Mais, on m’a conduite en autobus à Newburg où on m’a fait monter dans un avion. Il faisait terriblement froid, pas de veste, etc. Suis allée à Oklahoma City pour la nuit, puis on m’a conduite en camionnette à Dallas le lendemain. Ce n’est pas idéal, mais je tiens le coup. Donnerai plus d’explication la prochaine fois. Je vous aime tous. Maman.

 

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 Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22464

 

 

Le 28 juin 2012, la cour d'appel des États-Unis pour le deuxième circuit (United States Court of Appeals for the Second Circuit), a maintenu la décision du juge Koeltl du 15 juillet 2010 d’augmenter à 10 ans la peine initiale de Lynne Stewart. Le 16 octobre 2006, ce même juge avait condamné Lynne Stewart à 28 mois de prison pour conspiration et soutien matériel au terrorisme.

 

Cette avocate, aujourd’hui radiée du barreau, a consacré sa vie aux pauvres, aux défavorisés, à la communauté noire et à la justice. Ceux d’entre eux qui n’avaient pas les moyens de payer les services d'un avocat pouvaient frapper à sa porte. Aujourd'hui, Lynne Stewart lutte non seulement pour sa liberté et ses droits, mais également pour la liberté et les droits de tous les Américains.

 

Âgée de 72 ans, elle est détenue à la prison de Carswell, au Texas depuis 32 mois. Il lui reste encore sept ans et demi avant de pouvoir espérer retrouver la liberté, à l’âge de 80 ans…

 

Si l'on fait un rapide retour sur le cas de Lynne Stewart, il ressort immédiatement qu'elle a servi de bouc émissaire au gouvernement des États-Unis. La justice américaine s’est intéressée à son cas seulement après le 11 septembre 2001. Rappelons que sa seule faute est d'avoir contrevenu aux mesures administratives spéciales (Special Administrative Measures, SAM) du bureau américain des prisons (US Bureau of Prisons). Elle avait été obligée de signer ces mesures pour pouvoir défendre le Cheik Omar-Abdel Rahman. Les SAM sont inconstitutionnelles : elles violent le Premier Amendement ainsi que le Sixième Amendement de la Constitution américaine selon lequel, tout accusé a droit à un avocat et à être jugé par un jury d’État impartial dans l’État même où le crime a été commis et seulement pour ce crime. L'Administration Clinton n'a pas considéré Lynne Stewart comme une terroriste et une traîtresse. À l’époque, son cas a simplement été considéré comme une faute administrative. Lynne Stewart a reçu une lettre à cet effet, et n’a pas pu rendre visite à son client pendant quelque temps. Puis, elle a pu reprendre ses visites au Cheik en prison et poursuivre son travail d’avocate. Ce n’est que le 9 avril 2002 qu’elle a été arrêtée à son domicile par le FBI, quelques mois après les évènements du 11 septembre 2001 et dans un climat d’hystérie collective. Le soir de son arrestation, John Ashcroft, ministre de la Justice des États-Unis, est allé à l’émission populaire de David Letterman, Late Night Show, et a déclaré à toute l’Amérique que Lynne Stewart était une traîtresse à la nation.

 

Lynne Stewart est devenue un double symbole. Le gouvernement américain et ses partisans voient en elle une menace pour l'autorité et la sécurité des États-Unis, en langage clair : une menace pour leurs intérêts. En réalité, ses années de travail acharné comme militante pour la justice sociale et le respect des droits civils, sa brillante carrière d’avocate de la défense et sa connaissance sans faille de la loi et du système judiciaire sont ses seules fautes. Devenue un exemple pour de nombreux avocats plus jeunes, elle représentait un danger réel pour le gouvernement. Un danger que la justice et la loi soient respectées aux États-Unis. Pour ses partisans et les partisans des droits et liberté et du respect de la Constitution , elle est le modèle à suivre. La femme derrière laquelle on se range pour monter aux barricades et prouver au gouvernement qu’on existe, que les lois existent et qu’on n’abandonnera pas la lutte pour la justice et les droits et libertés. Elle est une héroïne.

 

En s’acharnant contre elle, l’Administration américaine contribue à en faire une héroïne encore plus grande. Lynne Stewart l’a déjà prouvé, elle n’abandonnera pas le combat. Et c’est ce que les juges lui reprochent. En sa qualité d'ancienne avocate, elle connaît tous les rouages du système judiciaires ainsi que ses droits. Elle n'est pas à la veille de se taire ou de baisser les bras. Et, advenant qu’elle ne sorte de prison qu’à l’âge de 80 ans, il est fort probable qu’elle sortira debout, le poing levé et que nombreuses seront les personnes qui l'attendront quand elle franchira les grilles.

 

Ce cas états-unien s'inscrit dans la logique mondiale d'aujourd'hui : instaurer la peur en votant et appliquant des lois contraires aux droits et libertés, cibler quelques figures pour en faire un exemple, Lynne Stewart, Julian Assange, entre autres. Tout cela au nom de la sécurité des citoyens. Le Québec ne fait pas exception comme en attestent la Loi 78 et les différentes mesures adoptées par le gouvernement Charest.

 

 

 

Claude Jacqueline Herdhuin

 

Auteure, réalisatrice, doctorante en Études et pratique des arts

 

 

 Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31726

 

 Quand on pense que le 4 juin 2009, dans un discours au Caire, Barack Obama déclarait :

"Mais j’ai la ferme conviction que tous les peuples aspirent à certaines choses : la possibilité de s’exprimer et d’avoir une voix dans la façon dont ils sont gouvernés ; la confiance en l’État de droit et l’application équitable de la justice ; un gouvernement qui est transparent et qui ne vole pas ce qui appartient à son peuple ; la liberté de vivre selon leur choix. Il ne s’agit pas simplement d’idéaux américains, il s’agit des droits de l’homme et c’est pourquoi nous les encouragerons dans le monde entier."

 

Dis donc Barack ? Tu serais pas en train de nous prendre pour des jambons ?  Parce que ta justice, elle pue la loi d'exception, le Pétinisme frémissant et le totalitarisme en manque ! Et les grands médias donneurs de leçons et assoiffés de démocratie, qui ferment leur gueule. ça fait non seulement froid dans le dos, mais ça donne envie de gerber !

 

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Vidéo-clip du documentaire sur Lyne Stewart et pétition :

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=16312  (en anglais)

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #Liberté

Publié le 1 Juillet 2012

... Ou le resultat d'un métissage Hispano-Polonais !
 
 
 
Les parents :
 
 
 
 
L'enfant :
 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #musique

Publié le 1 Juillet 2012

 

   Les sociètés en crise ont besoin d'être rassurées, elles ont besoin d'hommes forts prêts à tout pour sauver la nation. De la montée du nazisme après la crise des années 30 en passant par les lois d'exceptions de Pétains après la défaite de 39, jusqu'à la guerre d 'Irak après le 11 septembre. Barrack Obama, notre cher prix Nobel de la paix, défenseur des droits de l'homme, avait frappé un grand coup avec la "Kill list" et les drones meurtriers, loi d'exception que n'aurait renié aucun criminel de guerre digne de ce nom.

voir : http://blog.emceebeulogue.fr/post/2012/06/15/Drones-meurtriers%3A-c%E2%80%99est-Obama-lui-m%C3%AAme-qui-choisit-ceux-qui-seront-assassin%C3%A9s

 

Mais voilà que son emminent confrère, ex président des Etats unis et prix Nobel de la Paix, Jimmy Carter, dans un article du New york times, dénonce son successeur, sans le nommer et à mots couverts (faut pas déconner non plus) et l'accuse d'être un criminel :

« En dépit d’une règle arbitraire que tout homme tué par des drones est déclaré être un ennemi terroriste, la mort de femmes et d’enfants innocents se trouvant à proximité est considérée comme inévitable… Nous ne savons pas combien de centaines de civils innocents ont été tués dans ces attaques, chacune d’entre elles approuvées par les plus hautes autorités à Washington. Ceci aurait été impensable dans le passé. »

Voir : http://www.legrandsoir.info/un-ex-president-americain-accuse-obama-d-etre-un-assassin.html

 Jimmy Carter ? vous vous souvenez ? Si, c'est lui qui soutenait le régime du Shah d'Iran et qui a initié l'insurrection islamique en Afghanistan !

Quelle mouche t'as piquée Jimmy ? T'es jaloux parcequ'il est plus balaise que toi ou bin ?

Ne t'inquiète pas on sait que tu veux garder une image de modéré et que ton article te permet de garder la main mise sur les milieux pouvant influencer les mouvements populaires (genre Occupy), on sait jamais ...

Par contre, la prochaine fois, fais toi interviewer par Pujadas ou Chazal, ça serai sympa qu'on t'entende en France quand tu mets les pieds dans le plat sans être obligé d'allé fouiner dans les tréfonds d'internet ! Ne me dis pas qu'ils ont des ordres pour ne pas relayer ce genre d'info venant d'un vrai démocrate dans un journal démocrate, je ne te croirai pas ! Ce sont de vrais journalistes et indépendants avec ça. Bon je te laisse, y mon émission punk sur radio Canut.

Bisous mon drone

 

 

 

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Rédigé par hobo-lullaby

Publié dans #apprentis sorciers